Le groupe parlementaire Loyauté est opposé à l'enquête parlementaire dans l'affaire Tagro. Ne craignez-vous pas d'être présenté comme les ennemis de la vérité ?
Nous voulons justement que la vérité se manifeste. Et, les enquêtes parlementaires ne semblent pas être la voie royale pour y parvenir. Nous avons déjà eu deux enquêtes parlementaires qui n'ont pas abouti. Par contre, le chef de l'Etat a diligenté plusieurs enquêtes qui ont porté des fruits. Notamment, les morts lors de la bousculade au Stade Houphouët-Boigny et les malversations dans la filière café-cacao. Mais, personne n'y croyait. Vous savez que ladite filière était dirigée par des amis du président. Mais quand il a fallu faire éclater la vérité, il ne les a pas couverts. Donc, nous ne sommes pas contre la manifestation de la vérité. Nous sommes pour. C'est pourquoi nous encourageons le chef de l'Etat à poursuivre cette moralisation.
Qu'est-ce que cela coûte-t-il d'ouvrir une enquête parlementaire du moment où elle n'empêche pas l'autre?
Si, elle l'empêche. Et puis, nous sommes un groupe parlementaire qui est dans le sens de la paix et de l'apaisement. Or, lorsqu'une institution ouvre une enquête et qu'une autre diligente la sienne, c'est dire qu'il y a problème. Il y a soit manque de confiance, défiance ou encore une diversion quelque part. C'est cela que nous voulons éviter. Nous disons que le président de la République a déjà saisi une institution pour une enquête. Laissons celle-ci aller jusqu'au bout pour nous prouver que ce qui a été dit est vrai. Et, ensuite, on verra la suite à donner. Evitons de faire de l'amalgame.
Entretien réalisé par Bamba K.Inza
Nous voulons justement que la vérité se manifeste. Et, les enquêtes parlementaires ne semblent pas être la voie royale pour y parvenir. Nous avons déjà eu deux enquêtes parlementaires qui n'ont pas abouti. Par contre, le chef de l'Etat a diligenté plusieurs enquêtes qui ont porté des fruits. Notamment, les morts lors de la bousculade au Stade Houphouët-Boigny et les malversations dans la filière café-cacao. Mais, personne n'y croyait. Vous savez que ladite filière était dirigée par des amis du président. Mais quand il a fallu faire éclater la vérité, il ne les a pas couverts. Donc, nous ne sommes pas contre la manifestation de la vérité. Nous sommes pour. C'est pourquoi nous encourageons le chef de l'Etat à poursuivre cette moralisation.
Qu'est-ce que cela coûte-t-il d'ouvrir une enquête parlementaire du moment où elle n'empêche pas l'autre?
Si, elle l'empêche. Et puis, nous sommes un groupe parlementaire qui est dans le sens de la paix et de l'apaisement. Or, lorsqu'une institution ouvre une enquête et qu'une autre diligente la sienne, c'est dire qu'il y a problème. Il y a soit manque de confiance, défiance ou encore une diversion quelque part. C'est cela que nous voulons éviter. Nous disons que le président de la République a déjà saisi une institution pour une enquête. Laissons celle-ci aller jusqu'au bout pour nous prouver que ce qui a été dit est vrai. Et, ensuite, on verra la suite à donner. Evitons de faire de l'amalgame.
Entretien réalisé par Bamba K.Inza