Top départ. La procédure de mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Tagro a été enclenchée hier par la conférence des présidents de l’Assemblée nationale. Ainsi, la Commission des affaires culturelles et sociales que préside le député Kouassi Adjoumani s’est vue confier l’enquête parlementaire portant sur les affaires liées au concours d’entrée aux écoles de Gendarmerie, de Police et l’ENA. Cette importante réunion du Parlement a été présidée par le président Mamadou Koulibaly lui-même. Fait marquant : le groupe parlementaire Fpi, qui avait au départ voulu boycotter la réunion, s’est rétracté. Contre toute attente, ce groupe fait une proposition de résolution portant création de commission d’enquête parlementaire sur la gestion du Foncier urbain, l’exportation du cacao, café, bois d’œuvre, le coton dans les zones Centre Nord Ouest et la gestion de la Téléphonie Mobile. Cette enquête parlementaire a été confiée à la commission des affaires économiques et financières que préside Miaka Ouréto. Que de péripétie avant d’en arriver là. Il faut dire que c’est au terme d’un débat de près de trois heures que les représentants du peuple sont arrivés à accorder leur violon.
9h 50, à bord de son véhicule de commandement, Mamadou Koulibaly arrive au Parlement. Il est précédé quelques minutes plus tôt des députés du PDCI et de l’UDPCI, membres de la conférence des présidents. Ainsi, nous avons vu venir pour le compte du PDCI, Jean-Michel Moulod, Kouassi Adjoumani, Edjampa Tiémélé pour ne citer qu’eux, et entre autre Woï Messé, Dan Ouélo Michel, Dié Mamadou, pour l’UDPCI. Quant au FPI, il a fait sortir la grande artillerie en envoyant une délégation forte de huit personnes dont Brissi Takaléa Claude, Miaka Ouréto, Molé Molé, Mme Ago Marthe, Sécré Richard. Le groupe parlementaire Solidarité était représenté par son président Koné Ousmane et le groupe Loyauté par Dagnogo Drissa.
Les enquêtes élargies au Foncier urbain, à la Téléphonie mobile et le coton en CNO
Dix-huit des vingt trois membres que compte la conférence des présidents étaient présents. Le quorum étant atteint, l’assemblée a commencé son travail. Mamadou Koulibaly a exposé l’ordre du jour à ses collègues. Les débats pouvaient alors commencer. Très vite, le groupe parlementaire Fpi par la voix de son vice-président, Takaléa Brissi Claude, tente de divertir les membres de la Conférence en parlant d’opportunité de la création de commission parlementaire sur l’affaire Tagro qui, dit-il est pendante au Parquet. Il a fallu toute la maestria du président du Parlement pour canaliser le débat et faire revenir ses collègues et camarades du Fpi à la raison. Le principe de création de l’enquête parlementaire sur les fraudes à l’école de Police et les concours d’entrée à la Fonction Publique a été arrêté. C’est en ce moment que le Fpi, qui était visiblement à court d’argument a mis sur la table une nouvelle exigence : la création de la commission parlementaire pour enquêter sur la vente du cacao, café, bois, coton en zone CNO. Pis, il demande que cette enquête soit élargie à la gestion du Foncier urbain, et celle de la Téléphonie mobile. On est tenté de se demander pourquoi ce réveil subit du Fpi sur ces questions ? Certainement que l’avenir nous situera.
A 12h 55, Mamadou Koulibaly se présente à la presse. Il fait un briefing des débats en faisant savoir qu’il a été saisi de quatre propositions de résolutions (PDCI, UDPCI, Solidarité, FPI). Il dit avoir donc convoqué les membres de la Conférence des présidents pour qu’ils en discutent. C’est ce qu’il a fait en confiant les dossiers à des commissions techniques permanentes. Celles-ci travailleront et exposeront leur rapport en séance plénière du Parlement el 28 juillet 2010. Les travaux des commissions commencent le 07 juillet 2010. Ibrahima B. Kamagaté
9h 50, à bord de son véhicule de commandement, Mamadou Koulibaly arrive au Parlement. Il est précédé quelques minutes plus tôt des députés du PDCI et de l’UDPCI, membres de la conférence des présidents. Ainsi, nous avons vu venir pour le compte du PDCI, Jean-Michel Moulod, Kouassi Adjoumani, Edjampa Tiémélé pour ne citer qu’eux, et entre autre Woï Messé, Dan Ouélo Michel, Dié Mamadou, pour l’UDPCI. Quant au FPI, il a fait sortir la grande artillerie en envoyant une délégation forte de huit personnes dont Brissi Takaléa Claude, Miaka Ouréto, Molé Molé, Mme Ago Marthe, Sécré Richard. Le groupe parlementaire Solidarité était représenté par son président Koné Ousmane et le groupe Loyauté par Dagnogo Drissa.
Les enquêtes élargies au Foncier urbain, à la Téléphonie mobile et le coton en CNO
Dix-huit des vingt trois membres que compte la conférence des présidents étaient présents. Le quorum étant atteint, l’assemblée a commencé son travail. Mamadou Koulibaly a exposé l’ordre du jour à ses collègues. Les débats pouvaient alors commencer. Très vite, le groupe parlementaire Fpi par la voix de son vice-président, Takaléa Brissi Claude, tente de divertir les membres de la Conférence en parlant d’opportunité de la création de commission parlementaire sur l’affaire Tagro qui, dit-il est pendante au Parquet. Il a fallu toute la maestria du président du Parlement pour canaliser le débat et faire revenir ses collègues et camarades du Fpi à la raison. Le principe de création de l’enquête parlementaire sur les fraudes à l’école de Police et les concours d’entrée à la Fonction Publique a été arrêté. C’est en ce moment que le Fpi, qui était visiblement à court d’argument a mis sur la table une nouvelle exigence : la création de la commission parlementaire pour enquêter sur la vente du cacao, café, bois, coton en zone CNO. Pis, il demande que cette enquête soit élargie à la gestion du Foncier urbain, et celle de la Téléphonie mobile. On est tenté de se demander pourquoi ce réveil subit du Fpi sur ces questions ? Certainement que l’avenir nous situera.
A 12h 55, Mamadou Koulibaly se présente à la presse. Il fait un briefing des débats en faisant savoir qu’il a été saisi de quatre propositions de résolutions (PDCI, UDPCI, Solidarité, FPI). Il dit avoir donc convoqué les membres de la Conférence des présidents pour qu’ils en discutent. C’est ce qu’il a fait en confiant les dossiers à des commissions techniques permanentes. Celles-ci travailleront et exposeront leur rapport en séance plénière du Parlement el 28 juillet 2010. Les travaux des commissions commencent le 07 juillet 2010. Ibrahima B. Kamagaté