L’enquête parlementaire souhaitée par l’opposition sur le ministre Tagro n’est pas de nature à rassurer le Fpi. Aussi ses animateurs s’activent-ils à brouiller toutes les pistes susceptibles d’imploser ledit parti.
Aboutira-t-elle ? N’aboutira-t-elle pas ? En tout cas, le regard des Ivoiriens est tourné vers le Procureur Tchimou depuis l’éclatement de cette affaire. Déjà, pour retourner la situation en sa faveur, le président Pascal Affi N’Guessan a exhorté le groupe parlementaire proche de lui à s’opposer à cette voie recommandée par l’opposition. Pour le président du Fpi, seul le Procureur Tchimou a compétence en la matière. Dans cette volonté, certains Députés, transfuges d’autres partis sont mis à contribution. La déclaration du député Dagnogo Drissa, proche du président du Conseil Economique et Social en est le signe évident. Quant au Procureur en charge du dossier, la situation du mis en cause et l’orientation qu’il veut donner à la procédure ne rassure pas dans la manifestation de la vérité. Car ayant situé lui-même les limites de son action, considérée comme une enquête administrative. Pourtant, selon des hommes de loio, l’enquête administrative ne fait pas partie du domaine de compétence du parquet. Il faut, à les en croire, une enquête de l’Inspectorat d’Etat ou à défaut une commission ad’ hoc. Vu sous cet angle, le ministre Tagro n’aura pas à s’inquiéter. Car toute la voie aura été tracée pour le mettre hors de cause. Par cette manœuvre propre au Fpi, c’est M. Mamadou Koulibaly qui assumera la responsabilité des fausses accusations. Un complot bien planifié par le Fpi. A moins que le mis en cause soit demis de ses fonctions et que le Procureur requalifie l’enquête. Entre temps, l’affaire prend des tournures inquiétantes avec sa tribalisation.
K. Zéguédoua Tano
Aboutira-t-elle ? N’aboutira-t-elle pas ? En tout cas, le regard des Ivoiriens est tourné vers le Procureur Tchimou depuis l’éclatement de cette affaire. Déjà, pour retourner la situation en sa faveur, le président Pascal Affi N’Guessan a exhorté le groupe parlementaire proche de lui à s’opposer à cette voie recommandée par l’opposition. Pour le président du Fpi, seul le Procureur Tchimou a compétence en la matière. Dans cette volonté, certains Députés, transfuges d’autres partis sont mis à contribution. La déclaration du député Dagnogo Drissa, proche du président du Conseil Economique et Social en est le signe évident. Quant au Procureur en charge du dossier, la situation du mis en cause et l’orientation qu’il veut donner à la procédure ne rassure pas dans la manifestation de la vérité. Car ayant situé lui-même les limites de son action, considérée comme une enquête administrative. Pourtant, selon des hommes de loio, l’enquête administrative ne fait pas partie du domaine de compétence du parquet. Il faut, à les en croire, une enquête de l’Inspectorat d’Etat ou à défaut une commission ad’ hoc. Vu sous cet angle, le ministre Tagro n’aura pas à s’inquiéter. Car toute la voie aura été tracée pour le mettre hors de cause. Par cette manœuvre propre au Fpi, c’est M. Mamadou Koulibaly qui assumera la responsabilité des fausses accusations. Un complot bien planifié par le Fpi. A moins que le mis en cause soit demis de ses fonctions et que le Procureur requalifie l’enquête. Entre temps, l’affaire prend des tournures inquiétantes avec sa tribalisation.
K. Zéguédoua Tano