Le président de l’Assemblée nationale a présidé hier une séance de travail au sein de l’hémicycle sur la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire dans l’affaire Tagro.
Le processus de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire au sein de l’Assemblée nationale dans l’affaire Désiré Tagro est plus que jamais engagé. Hier, à l’issue de la séance de travail des vice-présidents, des présidents des commissions et des présidents des groupes parlementaires tous membres de la Conférence des présidents qu’il a présidée, le président du Parlement, Professeur Mamadou Koulibaly s’est dit satisfait de la rencontre. Selon lui, cette rencontre constitue le début de la procédure de mise en place de la commission d’enquête parlementaire. Pour cette première journée qui a vu la participation de quatre groupes parlementaires (PDCI, UDPCI, FPI et Solidarité), le président Mamadou Koulibaly a révélé que tous ont présenté des résolutions. Selon lui, la conférence des présidents a discuté de la recevabilité de ces résolutions. Avant de les attribuer à des commissions techniques.
A l’en croire, les trois résolutions portant sur les affaires liées aux concours d’entrée dans l’administration (Police, Ena, Gendarmerie) ont été confiées à la commission des affaires sociales et culturelle quand la quatrième relative aux trafics de diamant, d’or et de cacao dans les zones CNO, la téléphonie cellulaire et le foncier urbain à Abidjan a été confiée à la commission des affaires économiques et financières. Pour le Professeur Mamadou Koulibaly, la conférence des présidents n’a pas discuté du fond du débat. Cette tâche sera laissée aux commissions techniques qui vont proposer leurs rapports à la plénière qui décidera en dernier ressort de la mise en place ou non de la commission d’enquête parlementaire. « J’ai reçu quatre résolutions de la part de quatre groupes parlementaires (PDCI, UDPCI, FPI et Solidarité). La conférence des présidents que je préside a discuté de la recevabilité de ces résolutions et après un long débat, les a reçues et les a attribuées à différentes commissions techniques permanentes. La dernière décision revient à la Plénière qui tranchera de la mise en place ou non de la commission d’enquête parlementaire », a-t-il indiqué. Toutefois, répondant à une question des journalistes, le patron du Parlement ivoirien a fait savoir que, conformément au règlement de l’Assemblée nationale, il va se référer par courrier au Garde des sceaux, ministre de la justice et des Droits de l’homme. C’est à la suite de sa réponse que les choses vont véritablement décoller à la Maison du peuple du Plateau. « Nos règlements disent que si une information judiciaire ou une poursuite judiciaire est en cours, le Garde des Sceaux nous le confirme et automatiquement, notre procédure ici s’arrêtera », a-t-il fait remarquer. Le 3è vice-président du FPI a profité de cette rencontre avec la presse pour faire une mise au point. Selon lui, il ne se réclame pas d’homme le plus propre de la Côte d’Ivoire, du point de vue de la morale. Mais il rêve d’un pays dépourvu de « pourriture » si celui-ci aspire à atteindre le niveau des pays développés du monde. « Je ne suis pas propre. Je suis pourri comme tout le monde. Je triche, je vole, je mens. Mais ce sur quoi je suis convaincu, c’est que ce comportement n’est pas celui d’un pays qui veut aller loin. Ce n’est pas parce que je suis pourri que je vais me contenter de vivre dans la pourriture. Moi, j’aspire à un idéal de propreté. J’ai envie de sortir de la saleté. C’est derrière cet idéal que je cours. Si l’on veut que la Côte d’Ivoire change, c’est derrière cet idéal que nous devrions courir », a argumenté la 2è personnalité du pays. Jean-Michel Moulod, Michel Dan Ouélo, Koné Ousmane, respectivement présidents des groupes parlementaires PDCI, UDPCI et Solidarité ont également salué cette séance de travail avec le président Mamadou Koulibaly.
José S. Koudou
Le processus de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire au sein de l’Assemblée nationale dans l’affaire Désiré Tagro est plus que jamais engagé. Hier, à l’issue de la séance de travail des vice-présidents, des présidents des commissions et des présidents des groupes parlementaires tous membres de la Conférence des présidents qu’il a présidée, le président du Parlement, Professeur Mamadou Koulibaly s’est dit satisfait de la rencontre. Selon lui, cette rencontre constitue le début de la procédure de mise en place de la commission d’enquête parlementaire. Pour cette première journée qui a vu la participation de quatre groupes parlementaires (PDCI, UDPCI, FPI et Solidarité), le président Mamadou Koulibaly a révélé que tous ont présenté des résolutions. Selon lui, la conférence des présidents a discuté de la recevabilité de ces résolutions. Avant de les attribuer à des commissions techniques.
A l’en croire, les trois résolutions portant sur les affaires liées aux concours d’entrée dans l’administration (Police, Ena, Gendarmerie) ont été confiées à la commission des affaires sociales et culturelle quand la quatrième relative aux trafics de diamant, d’or et de cacao dans les zones CNO, la téléphonie cellulaire et le foncier urbain à Abidjan a été confiée à la commission des affaires économiques et financières. Pour le Professeur Mamadou Koulibaly, la conférence des présidents n’a pas discuté du fond du débat. Cette tâche sera laissée aux commissions techniques qui vont proposer leurs rapports à la plénière qui décidera en dernier ressort de la mise en place ou non de la commission d’enquête parlementaire. « J’ai reçu quatre résolutions de la part de quatre groupes parlementaires (PDCI, UDPCI, FPI et Solidarité). La conférence des présidents que je préside a discuté de la recevabilité de ces résolutions et après un long débat, les a reçues et les a attribuées à différentes commissions techniques permanentes. La dernière décision revient à la Plénière qui tranchera de la mise en place ou non de la commission d’enquête parlementaire », a-t-il indiqué. Toutefois, répondant à une question des journalistes, le patron du Parlement ivoirien a fait savoir que, conformément au règlement de l’Assemblée nationale, il va se référer par courrier au Garde des sceaux, ministre de la justice et des Droits de l’homme. C’est à la suite de sa réponse que les choses vont véritablement décoller à la Maison du peuple du Plateau. « Nos règlements disent que si une information judiciaire ou une poursuite judiciaire est en cours, le Garde des Sceaux nous le confirme et automatiquement, notre procédure ici s’arrêtera », a-t-il fait remarquer. Le 3è vice-président du FPI a profité de cette rencontre avec la presse pour faire une mise au point. Selon lui, il ne se réclame pas d’homme le plus propre de la Côte d’Ivoire, du point de vue de la morale. Mais il rêve d’un pays dépourvu de « pourriture » si celui-ci aspire à atteindre le niveau des pays développés du monde. « Je ne suis pas propre. Je suis pourri comme tout le monde. Je triche, je vole, je mens. Mais ce sur quoi je suis convaincu, c’est que ce comportement n’est pas celui d’un pays qui veut aller loin. Ce n’est pas parce que je suis pourri que je vais me contenter de vivre dans la pourriture. Moi, j’aspire à un idéal de propreté. J’ai envie de sortir de la saleté. C’est derrière cet idéal que je cours. Si l’on veut que la Côte d’Ivoire change, c’est derrière cet idéal que nous devrions courir », a argumenté la 2è personnalité du pays. Jean-Michel Moulod, Michel Dan Ouélo, Koné Ousmane, respectivement présidents des groupes parlementaires PDCI, UDPCI et Solidarité ont également salué cette séance de travail avec le président Mamadou Koulibaly.
José S. Koudou