Jean-Michel Moulod, député Pdci :“ Nous n'avons pas d'arrière-pensée anti-Tagro”
Les préoccupations des groupes parlementaires Pdci, Udpci et Solidarité vont aux affaires sociales parce qu'elles s'occupent de ce qui nous concerne actuellement, c'est-à-dire les concours qui donnent accès aux emplois publics . Pour ce qui est du Fpi, sa proposition est relative à d'autres sujets. On en discutera au fond quand on sera en commission. Je pense qu'on ira probablement vers plusieurs commissions d'enquête. Si nous avons fait notre proposition, c'est pour que le peuple de Côte d'Ivoire soit bien informé. Et, ce n'est d'ailleurs pas dirigé contre Tagro. C'est pourquoi on l'a élargie. Nous pensons qu'il faut clarifier cela. Il y va de la cohésion nationale. La proposition du Fpi ne devrait pas nous faire perdre de vue cet objectif.
Mais si c'est cela leur intention et qu'un ministre du Rhdp est concerné, la commission d'enquête l'entendra au même titre que les autres. C'est une moralisation. Peut-être qu'ils ont cela en arrière-pensée. Nous, nous n'avons pas d'arrière-pensée anti-Tagro. Nous voulons voir clair dans ces pratiques qui ont cours et qui ont été dénoncées publiquement par le président de l'Assemblée lui-même.
Joël N'Guessan, porte-parole d'ADO :“Le Fpi veut noyer le poisson”
Le camp présidentiel veut noyer le poisson. C'est de son milieu que quelqu'un a dénoncé les dérives de la refondation. Le président Gbagbo s'en est saisi pour demander une enquête. Qu'on achève d'abord ce débat. Une fois que ce sera fait, s'il y a lieu d'ouvrir d'autres pistes, on peut les ouvrir. Mais pourquoi est-ce qu'ils n'ont pas réagi depuis et que c'est maintenant qu'ils le font ? S'ils ont des éléments de preuves, qu'ils les citent. Mais qu'ils ne profitent pas de l'enquête sur Tagro pour essayer de faire une tasse inutile. Ils ont été pris la main dans le sac. Qu'on ne cherche pas des boucs-émissaires ailleurs mais qu'on résolve le problème qui est là. Parce qu'ils sont en train d'essayer de dévier de l'objectif. Mamadou Koulibaly a été clair. Il a pointé du doigt Tagro. Est-il coupable ou non ? L'enquête nous le dira. En fin de compte, le Fpi est en train de faire de la diversion. Le pouvoir de Gbagbo ne pourra pas se dédouaner. Il est quand même responsable de tout ce qui s'est passé.
Sékongo Félicien, porte-parole FN :«C'est un faux débat»
Les Forces nouvelles refusent d'entrer dans ce débat dans lequel on veut les conduire. Le souci des Ivoiriens actuellement est de savoir quand ils auront leurs cartes d'identité, leurs cartes d'électeurs pour aller au vote. Au lieu de parler de ces questions, de comment avoir une liste électorale définitive pour aller aux élections, les gens veulent nous amener dans un débat qui n'apporte rien au processus de sortie de crise. Le souci principal des Forces nouvelles est de sortir de la crise. Et, nous sommes engagés dans cette dynamique. Si on parvient à faire cela, les autres questions peuvent être résolues dans le temps. Il s'agit d'avancer dans le processus de sortie de crise. Il ne faut pas que les Ivoiriens se laissent distraire. Si l'on me dit que l'enquête parlementaire va aider à faire que le processus de sortie de crise avance, en ce moment-là nous disons qu'il est le bien venu. Mais si ce n'est pas le cas, nous disons que ce n'est pas le plus important. Et, nous invitons justement les députés à aller dans ce sens.
Propos recueillis par Bamba K. Inza
Les préoccupations des groupes parlementaires Pdci, Udpci et Solidarité vont aux affaires sociales parce qu'elles s'occupent de ce qui nous concerne actuellement, c'est-à-dire les concours qui donnent accès aux emplois publics . Pour ce qui est du Fpi, sa proposition est relative à d'autres sujets. On en discutera au fond quand on sera en commission. Je pense qu'on ira probablement vers plusieurs commissions d'enquête. Si nous avons fait notre proposition, c'est pour que le peuple de Côte d'Ivoire soit bien informé. Et, ce n'est d'ailleurs pas dirigé contre Tagro. C'est pourquoi on l'a élargie. Nous pensons qu'il faut clarifier cela. Il y va de la cohésion nationale. La proposition du Fpi ne devrait pas nous faire perdre de vue cet objectif.
Mais si c'est cela leur intention et qu'un ministre du Rhdp est concerné, la commission d'enquête l'entendra au même titre que les autres. C'est une moralisation. Peut-être qu'ils ont cela en arrière-pensée. Nous, nous n'avons pas d'arrière-pensée anti-Tagro. Nous voulons voir clair dans ces pratiques qui ont cours et qui ont été dénoncées publiquement par le président de l'Assemblée lui-même.
Joël N'Guessan, porte-parole d'ADO :“Le Fpi veut noyer le poisson”
Le camp présidentiel veut noyer le poisson. C'est de son milieu que quelqu'un a dénoncé les dérives de la refondation. Le président Gbagbo s'en est saisi pour demander une enquête. Qu'on achève d'abord ce débat. Une fois que ce sera fait, s'il y a lieu d'ouvrir d'autres pistes, on peut les ouvrir. Mais pourquoi est-ce qu'ils n'ont pas réagi depuis et que c'est maintenant qu'ils le font ? S'ils ont des éléments de preuves, qu'ils les citent. Mais qu'ils ne profitent pas de l'enquête sur Tagro pour essayer de faire une tasse inutile. Ils ont été pris la main dans le sac. Qu'on ne cherche pas des boucs-émissaires ailleurs mais qu'on résolve le problème qui est là. Parce qu'ils sont en train d'essayer de dévier de l'objectif. Mamadou Koulibaly a été clair. Il a pointé du doigt Tagro. Est-il coupable ou non ? L'enquête nous le dira. En fin de compte, le Fpi est en train de faire de la diversion. Le pouvoir de Gbagbo ne pourra pas se dédouaner. Il est quand même responsable de tout ce qui s'est passé.
Sékongo Félicien, porte-parole FN :«C'est un faux débat»
Les Forces nouvelles refusent d'entrer dans ce débat dans lequel on veut les conduire. Le souci des Ivoiriens actuellement est de savoir quand ils auront leurs cartes d'identité, leurs cartes d'électeurs pour aller au vote. Au lieu de parler de ces questions, de comment avoir une liste électorale définitive pour aller aux élections, les gens veulent nous amener dans un débat qui n'apporte rien au processus de sortie de crise. Le souci principal des Forces nouvelles est de sortir de la crise. Et, nous sommes engagés dans cette dynamique. Si on parvient à faire cela, les autres questions peuvent être résolues dans le temps. Il s'agit d'avancer dans le processus de sortie de crise. Il ne faut pas que les Ivoiriens se laissent distraire. Si l'on me dit que l'enquête parlementaire va aider à faire que le processus de sortie de crise avance, en ce moment-là nous disons qu'il est le bien venu. Mais si ce n'est pas le cas, nous disons que ce n'est pas le plus important. Et, nous invitons justement les députés à aller dans ce sens.
Propos recueillis par Bamba K. Inza
