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Politique Publié le jeudi 1 juillet 2010 | Le National

Affaire 10 Milliards de Sagem sécurité - Soro visé, mais pas concerné.

© Le National Par Prisca
Consultations sur la date de l`élection présidentielle: Guillaume Soro a rencontré le Président Henri Konan Bédié
Lundi 7 juin 2010. Abidjan. Résidence du président du PDCI-RDA, le Premier ministre Guillaume Soro a un tête-à-tête avec le Président Henri Konan Bédié
L’actualité politique est dominée par ce qu’il convient d’appeler « affaire Désiré Tagro ». Dans cette triste parenthèse, de l’histoire de la Côte d’Ivoire, certains esprits malins, pour des raisons qui leur sont propres, ont décidé de jeter l’opprobre sur l’actuel Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire, Soro Kigbafory Guillaume. En effet, ces mauvaises langues soutiennent que le principal mis en cause dans cette scabreuse histoire, aurait partagé la supposée commission avec le Premier ministre Soro Guillaume. Vrai ou faux ? Toujours, est-il que, jusqu’à preuve du contraire, Soro Guillaume, dans la gestion de la chose publique a fait preuve d’une probité morale, à nulle autre pareille. Nous en voulons pour preuve, son abnégation à aller, coûte que coûte à la paix, après plus de 8 ans d’un climat de ni paix ni guerre. En effet, les multiples attaques contre sa personne, ne l’ont aucunement ébranlé. A la vérité, cette autre cabale contre le Sg des Forces Nouvelles, obéit à la volonté manifeste de certains ennemis de la paix, tapis dans l’ombre de saboter le travail titanesque enclenché par « Bogota ».D’ailleurs, les Forces nouvelles qui ont très vite anticipé les signes précurseurs de cette manœuvre de déstabilisation n’ont pas pris de gants pour fustiger ce comportement, à tout le moins désolant. Me Affoussy Bamba ne croyait pas si bien dire, au nom des Forces Nouvelles quand elle a affirmé, qu’au moment de la signature du contrat entre la société française Sagem sécurité et l’Etat de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro n’était pas encore Premier ministre. Alors, d’où vient-il que quelqu’un qui n’était pas encore aux affaires puisse percevoir des pots de vin ? A la vérité, depuis la signature historique de l’accord politique de Ouagadougou, dit inter-ivoirien, certains acteurs de la scène politique ivoirienne ont juré d’avoir la peau de Guillaume Soro, qu’il considère comme le pestiféré du siècle. Et pourtant, malgré sa position délicate de Sg des Forces Nouvelles, Soro, après plusieurs années de crise a clairement manifesté sa volonté d’aller à la paix le biais d’élection apaisée.
Du prétexte.
Dans leurs parutions du mercredi 30 juin 2010, nombre de tabloïds, en ont fait leur choux gras, la volonté des parlementaires du Front Populaire Ivoirien (’FPI) et du groupe parlementaire loyauté d’étendre les enquêtes aux zones, dites CNO. A l’évidence, cette requête, répond au souci desdits députés de mettre en cause les Forces Nouvelles, et partant Soro Guillaume. D’ailleurs, il n’est point besoin de souligner que certains thuriféraires du FPI ont toujours soutenu que l’issue de la crise militaro- politique, était militaire. Une façon de manifester leur haine pour Soro et ses hommes. Et pourtant, on se souvient qu’à la faveur de la flamme de la paix à Bouaké, les tenants de cette thèse avait juré avoir fumé le calumet de la paix. Alors, pourquoi, ces mêmes individus, se braquent-ils contre le Premier ministre, celui-là même qui avec le Président Laurent a tracé les sillons pour aller à la paix dans la quiétude
De graves menaces sur la tenue des élections
Dans l’affaire Désiré Tagro, tout comme le Premier ministre, la société française Sagem sécurité est mise en cause. Il lui est reproché d’avoir corrompu des autorités ivoiriennes dans de l’appel d’offres, lancé à la faveur de l’opération de la liste électorale qui devait conduire à l’organisation des élections à venir. Autant dire que, si par extraordinaire, la culpabilité des mis en cause et surtout, celle de la société Sagem sécurité, venait à être établie, Sagem, l’opérateur technique sera discrédité non seulement auprès des autorités ivoiriennes mais aussi des populations. Evidemment, cette situation, mettrait en cause la tenue des élections, parce que les documents produits ne seront pas viables. Comme on peut le constater, l’affaire Tagro menace les élections qui étaient pourtant à nos portes.
Koné Moussa
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