Dans la crise qui oppose le président de l’Assemblée Nationale, Koulibaly Mamadou au ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro, les femmes de l’Eglise Protestante Méthodiste de Côte d’Ivoire (EPMCI) ont, selon elles, tenu à encourager le premier cité dans, « son entreprise d’attirer l’attention des autres autorités de l’Etat, l’opinion nationale et internationale sur l’état moral de notre société ». Hier, c’est une importante délégation des femmes de cette communauté religieuse conduite par l’Honorable Mélèdje Catherine Nome, ancienne député PDCI de Dabou, qui est allée traduire ce soutien au N°2 de la République de Côte d’Ivoire. L’absence du locataire présidentiel, n’a cependant rien enlevé à la volonté de ces femmes regroupées au sein d’un comité de coordination des actions des femmes. Pour la porte-parole de ce comité, l’ex-Conseillère Economique et Sociale, « malgré la preuve du faux fait par le Bishop Benjamin Boni pour s’approprier le patrimoine de l’EPMCI, en utilisant des manœuvres dolosives pour changer le nom de notre église», apportée dans l’affaire Eglise Protestante Méthodiste contre Eglise Méthodiste Unie, rien n’y fit. « Mieux, le Ministre de l’Intérieur par courrier et par voie de communiqué à la télévision, a dit que le patrimoine est à l’EMU-CI, sous l’administration du Bishop Benjamin Boni », a-t-elle révélé, avant de s’interroger : « depuis quand un arrêté de reconnaissance d’existence d’une association donne droit à des titres de propriété quand le changement de dénomination n’est que de la décision du Ministre de l’Intérieur et non des membres de l’association ? ». Elles ont donc tenu à aller féliciter et encourager le président Koulibaly Mamadou, à travers une motion de soutien à la dénonciation des pratiques qui n’honorent pas la République. Absent de l’hémicycle, la motion de soutien accompagnée par une pétition signée par plus de 3000 femmes protestantes méthodistes, a été remise à la secrétaire particulière du président Koulibaly Mamadou. Cependant, l’Honorable Mélèdje Catherine Nome et ses sœurs, disent garder l’espoir de rencontrer le député de Koumassi « pour échanger ».
Jules César
Jules César