C’est le siège du Conseil national de la presse (Cnp) qui a servi de cadre, jeudi, à la cérémonie de signature de ce protocole d’accord entre le Syndicat national de la presse privée (Synapp-Ci), représenté par son Secrétaire général, Guillaume Gbato, et le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci),dont le mandant était son président Denis Kah Zion.
Ainsi donc, les deux parties, sous l’arbitrage du président du Cnp, Eugène Dié Kacou, conviennent, sans renier la Convention collective annexe réformée des journalistes professionnels et professionnels de la communication de la presse privée, par elles signée, le 12 février 2008, d’une trêve, un modus vivendi de deux ans.
Ce protocole stipule en son article 4, qu’en attendant l’échéance des deux années, «sous réserve des droits acquis et uniquement à titre de modalité temporaire de mise en œuvre de la Convention collective, de fixer la valeur du point à 1400 Fcfa».
Au lieu du point à 1900 Fcfa comme convenu des engagements pris, sous l’arbitrage des ministres de la Communication, et de l’Emploi et de la Fonction publique. C’était à la signature de la Convention susmentionnée, qui indiquait d’appliquer, 18 mois après (Ndlr, le 18 février 2008), la valeur de ce point à 1900 au journaliste débutant. En dépit de son recrutement avec le niveau maîtrise, licence plus deux ans de stage, ou encore un diplôme d’une école journaliste, conformément à la loi de 2004, le journaliste ne percevra que 140 000 Fcfa de salaire de base. Voici la nouvelle donne. A condition, précise Denis Kah Zion, qu’il soit détenteur de la carte d’identité de journaliste professionnel attribuée par la Commission paritaire dont les deux parties signataires sont membres.
Toutefois, le Synapp-Ci et le Gepci, conviennent, également, que «6% du salaire catégoriel pour la période des deux années susvisées», seront fixés comme prime de logement et que, conformément à la législation en vigueur, «25 000 Fcfa seront toujours payés au journaliste, comme prime de transport».
Toutes choses qui ne sauraient remettre en cause les acquis des entreprises qui traitent leurs journalistes au-delà de cet accord.
Bien plus, le Gepci et le Synapp-Ci qui saluent les avancées acquises pour la viabilité de l’économie des médias, avec notamment le Fonds de soutien et de développement de la presse, les allègements fiscaux accordés aux entreprises de presse, les commissions pour la réforme, etc., sous la houlette du ministre Ibrahim Sy Savané, s’engagent, mutuellement, et sous le sceau «de ne pas rompre le dialogue» à y contribuer.
Cette posture de conciliation a été saluée par Eugène Dié Kacou, qui a engagé journalistes et patrons de presse à s’inscrire résolument dans le professionnalisme, gage de leur crédibilité et leur viabilité.
Rémi Coulibaly
Ainsi donc, les deux parties, sous l’arbitrage du président du Cnp, Eugène Dié Kacou, conviennent, sans renier la Convention collective annexe réformée des journalistes professionnels et professionnels de la communication de la presse privée, par elles signée, le 12 février 2008, d’une trêve, un modus vivendi de deux ans.
Ce protocole stipule en son article 4, qu’en attendant l’échéance des deux années, «sous réserve des droits acquis et uniquement à titre de modalité temporaire de mise en œuvre de la Convention collective, de fixer la valeur du point à 1400 Fcfa».
Au lieu du point à 1900 Fcfa comme convenu des engagements pris, sous l’arbitrage des ministres de la Communication, et de l’Emploi et de la Fonction publique. C’était à la signature de la Convention susmentionnée, qui indiquait d’appliquer, 18 mois après (Ndlr, le 18 février 2008), la valeur de ce point à 1900 au journaliste débutant. En dépit de son recrutement avec le niveau maîtrise, licence plus deux ans de stage, ou encore un diplôme d’une école journaliste, conformément à la loi de 2004, le journaliste ne percevra que 140 000 Fcfa de salaire de base. Voici la nouvelle donne. A condition, précise Denis Kah Zion, qu’il soit détenteur de la carte d’identité de journaliste professionnel attribuée par la Commission paritaire dont les deux parties signataires sont membres.
Toutefois, le Synapp-Ci et le Gepci, conviennent, également, que «6% du salaire catégoriel pour la période des deux années susvisées», seront fixés comme prime de logement et que, conformément à la législation en vigueur, «25 000 Fcfa seront toujours payés au journaliste, comme prime de transport».
Toutes choses qui ne sauraient remettre en cause les acquis des entreprises qui traitent leurs journalistes au-delà de cet accord.
Bien plus, le Gepci et le Synapp-Ci qui saluent les avancées acquises pour la viabilité de l’économie des médias, avec notamment le Fonds de soutien et de développement de la presse, les allègements fiscaux accordés aux entreprises de presse, les commissions pour la réforme, etc., sous la houlette du ministre Ibrahim Sy Savané, s’engagent, mutuellement, et sous le sceau «de ne pas rompre le dialogue» à y contribuer.
Cette posture de conciliation a été saluée par Eugène Dié Kacou, qui a engagé journalistes et patrons de presse à s’inscrire résolument dans le professionnalisme, gage de leur crédibilité et leur viabilité.
Rémi Coulibaly