Le Français, Nicolas Maingot, directeur de la Communication à la Fédération Internationale de football, se prononce sur l’organisation de cette Coupe du monde 2010.
Quel regard portez-vous sur l’organisation des médias au cours de cette Coupe du monde ?
Nos collègues et amis de l’Afrique du Sud ont travaillé pendant de très longues années sur l’organisation des médias. J’espère qu’elle vous convient. De notre côté, nous sommes satisfaits.
Mais les journalistes se plaignent du fait que l’accès aux joueurs est très limité, à part les conférences de presse et leurs passages dans la zone mixte après les matches…
Nous avons une influence très limitée sur les joueurs. Ce n’est pas de notre ressort. En ce qui nous concerne, nous obligeons les équipes à faire une conférence de presse, avant et après les matches. Cela a été fait partout et a bien fonctionné. Nous avons envoyé des directives très précises dans ce sens avant la compétition. Et je crois qu’elles ont été respectées. Maintenant, vous savez qu’à l’approche d’un match, il n’est pas possible de discuter avec tous les 23 joueurs. Mais jusqu’ici, les équipes ont été plus ou moins accessibles et nous souhaitons que ça continue.
La Fifa est-elle satisfaite de l’organisation de ce premier Mondial en Afrique ?
Nous sommes très contents de l’organisation locale. Un travail de fond a été fait. Vous le voyez-vous mêmes, il y a une ambiance extraordinaire en Afrique du Sud. Un mondial qui est suivi dans le monde, avec des audiences télés qui crèvent le plafond, avec des Fan-Fest qui ont été créés pour la première fois dans des villes en dehors de l’Afrique du Sud. On en trouve à Mexico, à Paris, à Berlin, à Rome, à Sydney et autres. C’est un succès phénoménal. L’Afrique et l’Afrique du Sud le méritent bien. Maintenant, il reste huit matches et une dizaine de jours avant l’apothéose, il faut rester concentré. Il ne faut rien relâcher et c’est ce que nous faisons.
Entretien réalisé par Choilio Diomandé, envoyé spécial à Johannesburg