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Sport Publié le mercredi 30 juin 2010 | Le Patriote

Coupe du monde 2010 - Le Brésil affiche un visage de champion

Si on part du postulat que l’Europe n’a jamais gagné une Coupe du monde hors de ses terres, on se dit que ce trophée planétaire ira certainement à un pays du Continent américain. Et plus précisément en Amérique du Sud. Et déjà, avant la fin des huitièmes de finale, cette partie du globe a positionné quatre équipes en quarts de finale. Ce sont l’Uruguay, l’Argentine, le Paraguay et le Brésil. S’il est vrai que parmi ces quatre équipes, l’Argentine a fait sensation avec sa perle Messi et ses buteurs Higuain et Tevez, que l’Uruguay avance sans complexe avec des guerriers comme Forlan et Suarez, et que le Paraguay a doublement déjoué les pronostics, il est indéniable que la formation qui s’est montrée la plus solide reste le grand Brésil. Rarement les Auriverdes avaient affiché une telle sérénité et dégagé une telle puissance. Ce Brésil de Dunga fait peur. Pas par la grande technicité de ses athlètes ou par un génie débordant. Mais la Seleçao, qui a débarqué en Afrique du Sud, affiche un collectif solide et compact avec des joueurs physiques et tactiquement disciplinés. Dunga est venu à la conquête du sixième trophée brésilien avec des tauliers. Des travailleurs acharnés qui n’embarrassent pas leur football de fioritures. C’est-à-dire une équipe à l’image de son entraîneur qui, durant sa carrière, a préféré la rigueur physique à la technique et au spectacle. Avec Dunga, le Brésil a définitivement tourné le dos au spectacle pour épouser un football réaliste et efficace. C’est pourquoi, il a laissé à la maison des garçons techniquement doués comme Ronaldinho ou encore Diego pour des ouvriers tels Felipe Melo, Gilberto Silva et Elano. En défense, c’est du béton. Deux armoires à glace, Lucio et Juan ferment l’axe central devant un gardien, Julio Cesar, au sommet de son art. Sur le côté, Maicon semble infranchissable et à gauche, Bastos ne laisse rien passer. Pour couronner le tout et rendre son groupe irrésistible, Dunga a fait confiance à un Luis Fabiano, volcanique, soutenu par Kaka et Robinho. Ce chasseur infatigable de buts qui se distingue par son réalisme. En quatre rencontres, l’avant-centre du FC Séville a marqué autant de fois. Il n’est pourtant pas le seul à trouver le chemin des filets côté brésilien. Juan, Elano et Robinho ont tous ouvert leur compteur but.
Impressionnant déjà face à la Côte d’Ivoire en match de poule, le quintuple champion du monde a clairement affiché ses intentions en laminant le Chili (l’une des meilleures formations du premier tour) le lundi dernier en quarts de finale (3-0). Le Brésil va-t-il ajouter une sixième étoile au maillot auriverde ? Beaucoup d’observateurs commencent à le penser. A moins que les Pays-Bas ne freinent les ardeurs des vainqueurs de la dernière Coupe des confédérations.
En effet, les quarts de finales se présentent comme une bataille entre l’Europe et l’Amérique du Sud. L’Argentine devra faire face à l’Allemagne, le Brésil aura devant lui les «Oranje» des Pays-Bas et le Paraguay se retrouvera face à l’Espagne
Mais de toutes ces équipes, c’est le Brésil qui a réellement affiché un visage de champion. A moins que le Ghana, le seul rescapé du Continent africain ne dise le contraire ? Les Black Stars peuvent surprendre tout le monde et écrire la plus belle page africaine du Mondial sur son sol. De toutes les façons, aucun pays n’a encore remporté la Coupe du monde en Afrique. Koné Lassiné, envoyé spécial en Afrique du Sud
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