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Économie Publié le samedi 3 juillet 2010 | L’intelligent d’Abidjan

A propos du programme de développement communautaire / Olivier Tanoh : "On ne peut pas se développer sans s’endetter"

Le Comité national de politique économique a procédé le 1 juillet 2010 à la validation de l’Etude Nationale du Programme Communautaire de Développement, à l’hôtel Bellecôte en présence d’une représentation de la commission de la CEDEAO.

C’est en présence de messieurs Abdoulaye Zonon, économiste-pays au département des Politiques Macroéconomiques et Bamba Vadro, expert en procédures financières et administratives en charge des fonds FED, que le groupe de travail du CNPE (Comité National de Politique Economique) a validé les études portant sur le processus d’élaboration du PCD (Programme Communautaire de Développement), selon la volonté des Chefs d’Etats de passer de la CEDEAO des Etats à la CEDEAO des peuples. Pour M. Olivier Tanoh, secrétaire permanent du CNPE, le PCD cadre bien avec les axes d’orientation stratégiques de la Côte d’Ivoire. Ce qui prouve que le gouvernement ivoirien a vu juste dans ses objectifs et ses stratégies de développement. « Il y a seulement deux axes de coopération qui sont retenus : Défense-Sécurité et Douanes. Alors qu’il y a d’autres axes tels que la coopération culturelle, la coopération entre universitaires. (…) Donc il y a quelques ajustements par exemples au niveau du développement humain, de l’éducation. Il va donc falloir convaincre nos autorités de la pertinence des ajustements qu’il faut faire pour y arriver », a-t-il précisé. Il ressort du rapport le bilan diagnostic de l’économie ivoirienne que le poids de la dette a eu une incidence notable sur la croissance économique de 1980 à 1994. Les projets de l’axe d’interconnexion des infrastructures de transport, l’interconnexion énergétique et hydraulique pourraient occasionner à nouveau un endettement de la Côte d’Ivoire et les autres pays de la sous-région, ont relevé les experts. Le secrétaire permanent, a toutefois levé un coin du voile sur les sources de financement des projets. « On ne peut pas se développer sans s’endetter. En économie, le problème, ce n’est pas la dette. C’est plutôt, ‘’est ce que vous avez les moyens de payer ?’’ Il faut veiller que le poids de la dette ne pèse pas après sur les performances économiques. C’est d’ailleurs pour cela que la question du financement des projets a été abordée par le représentant de la commission. Les financements viendront des Etats. Il y a des projets qui font partie de leur programme normal de développement, d’autres financements viendront de la commission, des partenaires extérieurs. Puis nous allons aussi lever des ressources sur le marché financier local pour susciter l’épargne », a-t-il déclaré. Le PCD vise à assurer une meilleure intégration et faire face aux défis de la mondialisation dans l’espace CEDEAO. La concrétisation de cette vision de la conférence des chefs d’Etats devraient se faire d’ici à 2020

K. Hyacinthe
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