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Société Publié le samedi 3 juillet 2010 | Fraternité Matin

Cantines scolaires : Plus d`un milliard de F CFA pour améliorer la production des vivres

L’Union européenne (Ue), à travers le Programme mondial pour le développement de la population (Pnud), a offert, hier, 20 motoculteurs, 15 broyeurs de manioc, 15 décortiqueuses de riz et 15 motopompes pour l’irrigation, à la direction nationale des cantines scolaires pour faciliter le travail des groupements de femmes. Elle se chargera également de l’alphabétisation de 3000 femmes. Ainsi que d’un volet encadrement et renforcement des capacités, qui prendra en compte la gestion des coopératives. Le coût global est estimé à 2 millions de dollars US, soit environ 1 milliard de Fcfa. La bonne nouvelle a été annoncée par le directeur national des cantines scolaires, Odette Loan Lago Daleba à Konin fla. Une sous-préfecture située à 45 kilomètres de Yamoussoukro, où les participants au colloque ont été conduits pour une visite afin de s’imprégner des réalités du terrain. La coopérative de produits vivriers « Kouadi Monka, A Ouan dont les femmes produisent du riz sur 35 hectares, a reçu un motoculteur d’une valeur de plus de trois millions de Fcfa.

Mme Daleba a expliqué à ce propos, que c’est le début de la petite mécanisation qu’elle souhaite désormais pour les travaux des groupements des femmes. Et pour laquelle elle a lancé un appel aux partenaires au développement il y a quelques mois, lors de la célébration des 20 ans des cantines scolaires. Sa demande n’est donc pas restée vaine puisque l’Union européenne y a répondu par le biais du Pnud dans le cadre d’un projet que l’organisation appuie. Notamment un contrat entre les communautés villageoises et la direction nationale des cantines scolaires, en faveur des écoliers. Cependant, seuls les groupements qui ont déjà fait leurs preuves sur le terrain, en travaillant à la machette et à la daba, auront droit au matériel qui vient d’être acquis, a affirmé le directeur national des cantines scolaires.

La représentante du Pnud à ce colloque, Madeleine Oka, a indiqué à ce propos que c’est un appui progressif à la petite mécanisation. «Il faut que les communautés apprennent à travailler ensemble», dit-elle en faisant allusion aux champs de riz communautaires de la coopérative le Monka A Ouan composée de 500 femmes. Travailler ensemble pour produire une quantité supérieure à celle qu’ils avaient l’habitude de réaliser individuellement. Et c’est à cette condition que la petite mécanisation sera introduite. Mme Oka a précisé que la production des coopératives est répartie en trois. 1/3 va à la cantine scolaire, 1/3 est vendu par la communauté pour être source de revenus, et 1/3 est mis de côté pour le renouvellement des semences.


Marie-Adèle Djidjé
Envoyée spéciale
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