Le jeudi 1er juin dernier, le syndicat national de la presse privée de Cote d'Ivoire(Synappci) et le Gepci ont signé un protocole d'accord sur l'application des points importants de la convention collective en présence du patron du Cnp. Cette convention vise l'amélioration des journalistes professionnels. Les journalistes ont, hier, donné leur avis sur le contenu de ce document.
Moussa Keita (Le Patriote): “La convention devait prendre effet à la date de sa signature”
"En tant que journaliste professionnel, je pense que c'est un grand pas qui a été fait par le Synapp-ci, le Gepci et le Cnp. Nous saluons ce début d'amélioration de la condition sociale des journalistes. Notre inquiétude est que ce protocole devait prendre effet à compter de la date de sa signature. Nous avons en mémoire la signature de la 1ère convention collective. Il y a eu beaucoup de choses qui se sont passées. Mais cette dernière convention, si elle est appliquée permettra aux journalistes de sortir du ghetto salarial. J'espère que la date du 30 septembre ne sera une date comme l'on fixe les dates à la volée en Côte d'Ivoire. "
Touré Yelly (L'expression) : “C'est de l'esclavage”
" Cette nouvelle convention est de l'esclavage. Il faut que l'on sache que les colons sont partis il y a très longtemps. Et nous sommes entre nous Noirs, si nous voulons tendre vers l'évolution, il faudrait que nous nous comportions comme l'occident. Il faut mettre les journalistes dans de bonnes conditions de travail. On ne peut pas demander aux journalistes un niveau Bac+3 et leur donner un salaire de manœuvre. Ce n'est pas normal. En plus, l'on n'a pas besoin de signer une convention collective pour un salaire de 140000 f. "
Gomond Edmond (Notre Voie) : “Il faut relever un peu ce salaire”
"Cette convention est bien pour le développement du secteur de la presse. Elle va aider les journalistes dans l'exercice de leur profession. Il revient aussi aux journalistes d'être un peu rigoureux dans leur travail puis éviter d'être des journalistes alimentaires. Ce salaire est un peu trop juste. Il faut le revoir légèrement à la hausse par rapport au coût de la vie. "
Stéphane Benyouah (Le Jour Plus) : “C'est dommage que ce protocole ne prend pas en compte tous les journalistes”
"C'est une avancée notable que nous observons dans le secteur de la presse. Il faut souligner qu'il y a quelque temps, rien ne présageait la signature de ce protocole. Si cela est effectif, c'est que les employeurs ont compris la nécessité de rétribuer leur personnel qui est à la tâche et qui abat un travail énorme en dépit des modiques moyens. Il faut que cela soit effectif en septembre. Ce que nous déplorons, c'est que tous les journalistes ne sont pas pris en compte. Il faut revoir cette clause. "
Faustin Yao (Le Quotidien) : “Cette convention n'est pas totale”
"Je salue les signataires de cette convention qui était attendue avec impatience par les journalistes. Elle permettra d'améliorer les conditions de travail et sociales des hommes de la presse privée. Car il faut noter que ceux-ci travaillent dans des conditions très difficiles. Cette convention n'est pas totale mais c'est tout même une avancée notable. Si elle est appliquée, elle permettra aux journalistes professionnels d'être face à leur responsabilité pour qu'ils se vendent cher. "
Propos recueillis par Foumséké Coulibaly
Moussa Keita (Le Patriote): “La convention devait prendre effet à la date de sa signature”
"En tant que journaliste professionnel, je pense que c'est un grand pas qui a été fait par le Synapp-ci, le Gepci et le Cnp. Nous saluons ce début d'amélioration de la condition sociale des journalistes. Notre inquiétude est que ce protocole devait prendre effet à compter de la date de sa signature. Nous avons en mémoire la signature de la 1ère convention collective. Il y a eu beaucoup de choses qui se sont passées. Mais cette dernière convention, si elle est appliquée permettra aux journalistes de sortir du ghetto salarial. J'espère que la date du 30 septembre ne sera une date comme l'on fixe les dates à la volée en Côte d'Ivoire. "
Touré Yelly (L'expression) : “C'est de l'esclavage”
" Cette nouvelle convention est de l'esclavage. Il faut que l'on sache que les colons sont partis il y a très longtemps. Et nous sommes entre nous Noirs, si nous voulons tendre vers l'évolution, il faudrait que nous nous comportions comme l'occident. Il faut mettre les journalistes dans de bonnes conditions de travail. On ne peut pas demander aux journalistes un niveau Bac+3 et leur donner un salaire de manœuvre. Ce n'est pas normal. En plus, l'on n'a pas besoin de signer une convention collective pour un salaire de 140000 f. "
Gomond Edmond (Notre Voie) : “Il faut relever un peu ce salaire”
"Cette convention est bien pour le développement du secteur de la presse. Elle va aider les journalistes dans l'exercice de leur profession. Il revient aussi aux journalistes d'être un peu rigoureux dans leur travail puis éviter d'être des journalistes alimentaires. Ce salaire est un peu trop juste. Il faut le revoir légèrement à la hausse par rapport au coût de la vie. "
Stéphane Benyouah (Le Jour Plus) : “C'est dommage que ce protocole ne prend pas en compte tous les journalistes”
"C'est une avancée notable que nous observons dans le secteur de la presse. Il faut souligner qu'il y a quelque temps, rien ne présageait la signature de ce protocole. Si cela est effectif, c'est que les employeurs ont compris la nécessité de rétribuer leur personnel qui est à la tâche et qui abat un travail énorme en dépit des modiques moyens. Il faut que cela soit effectif en septembre. Ce que nous déplorons, c'est que tous les journalistes ne sont pas pris en compte. Il faut revoir cette clause. "
Faustin Yao (Le Quotidien) : “Cette convention n'est pas totale”
"Je salue les signataires de cette convention qui était attendue avec impatience par les journalistes. Elle permettra d'améliorer les conditions de travail et sociales des hommes de la presse privée. Car il faut noter que ceux-ci travaillent dans des conditions très difficiles. Cette convention n'est pas totale mais c'est tout même une avancée notable. Si elle est appliquée, elle permettra aux journalistes professionnels d'être face à leur responsabilité pour qu'ils se vendent cher. "
Propos recueillis par Foumséké Coulibaly
