Le pont qui relie les quartiers Niangon nord à droite et Niangon Sud à gauche n'existe plus que de nom. Détruit depuis belle lurette, il est jusqu'à présent abandonné.
Les riverains de la commune de Yopougon, particulièrement ceux des quartiers Niangon nord à gauche et Niangon Sud à droite n'ont plus de voie d'accès. Le pont qui relie ces deux quartiers n'existe plus. Il s'est écroulé il y a de cela des années. Depuis lors, les véhicules sont obligés de faire un grand détour pour avoir accès de part et d'autre. C'est la même situation avec les transports intercommunaux, les gbaka et les autobus de la société des transports abidjanais (Sotra). En ce qui concerne les taxis communaux et les gbaka qui, d'habitude font la navette sur ce pont, ils sont obligés de descendre leurs passagers aux deux extrémités. Le reste du parcours, ils doivent l'effectuer sur un pont de fortune fabriqué en bois, par une bonne volonté. Quant à la Sotra, elle a modifié sa ligne 39. Désormais, les usagers de la Société des transports abidjanais (Sotra) sont obligés de parcourir des centaines de mètres avant d'emprunter le bus. Cette situation est fortement déplorée par les riverains des deux quartiers. Ils ont le sentiment qu'ils sont abandonnés. Ce pont, indique Serges Koffi, un riverain s'est écroulé, il y a de cela deux ans. Malheureusement, nous avons l'impression que cela n'intéresse pas les autorités municipales, lance-t-il. " Nous avons le sentiment que nous sommes abandonnés par les autorités municipales ", dit-il. Tout en se souvenant qu'avant que ce pont ne s'écroule des travaux ont été menés pour fermer les géants trous causés par l'érosion. Et puis après, plus rien. N'Datchi Alain, lui est amer sur le sujet. Il explique que, la responsabilité incombe aux autorités municipales qui ont en charge la gestion quotidienne de la commune. " Nous sommes abandonnés par les autorités municipales. Nous avons l'impression que ces deux quartiers ne font plus partie de la commune de Yopougon ", lâche-t-il. Avant d'ajouter que ce caniveau à ciel ouvert constitue un réel danger pour les riverains et leurs enfants en cette saison pluvieuse. C'est pourquoi, souhaite-t-il qu'un clin d'œil soit fait à leur endroit pour éviter le pire. Du côté de la mairie de Yopougon, personne n'ose se prononcer sur la question. Cependant, un responsable du service technique qui veut garder l'anonymat indique que des études ont été menées sur ce tronçon il y a quelques temps. "C'est un problème de financement. Il y a du travail à faire à cet endroit. Nous sommes à la recherche des fonds là", lâche- t-il. En attendant l'exécution de ces travaux, on ne sait pas pour quand, ce gros trou qui a scindé ce pont en deux est devenu un dépotoir d'ordures ménagères.
Joseph Atoumgbré
attjosep@yahoo.fr
Les riverains de la commune de Yopougon, particulièrement ceux des quartiers Niangon nord à gauche et Niangon Sud à droite n'ont plus de voie d'accès. Le pont qui relie ces deux quartiers n'existe plus. Il s'est écroulé il y a de cela des années. Depuis lors, les véhicules sont obligés de faire un grand détour pour avoir accès de part et d'autre. C'est la même situation avec les transports intercommunaux, les gbaka et les autobus de la société des transports abidjanais (Sotra). En ce qui concerne les taxis communaux et les gbaka qui, d'habitude font la navette sur ce pont, ils sont obligés de descendre leurs passagers aux deux extrémités. Le reste du parcours, ils doivent l'effectuer sur un pont de fortune fabriqué en bois, par une bonne volonté. Quant à la Sotra, elle a modifié sa ligne 39. Désormais, les usagers de la Société des transports abidjanais (Sotra) sont obligés de parcourir des centaines de mètres avant d'emprunter le bus. Cette situation est fortement déplorée par les riverains des deux quartiers. Ils ont le sentiment qu'ils sont abandonnés. Ce pont, indique Serges Koffi, un riverain s'est écroulé, il y a de cela deux ans. Malheureusement, nous avons l'impression que cela n'intéresse pas les autorités municipales, lance-t-il. " Nous avons le sentiment que nous sommes abandonnés par les autorités municipales ", dit-il. Tout en se souvenant qu'avant que ce pont ne s'écroule des travaux ont été menés pour fermer les géants trous causés par l'érosion. Et puis après, plus rien. N'Datchi Alain, lui est amer sur le sujet. Il explique que, la responsabilité incombe aux autorités municipales qui ont en charge la gestion quotidienne de la commune. " Nous sommes abandonnés par les autorités municipales. Nous avons l'impression que ces deux quartiers ne font plus partie de la commune de Yopougon ", lâche-t-il. Avant d'ajouter que ce caniveau à ciel ouvert constitue un réel danger pour les riverains et leurs enfants en cette saison pluvieuse. C'est pourquoi, souhaite-t-il qu'un clin d'œil soit fait à leur endroit pour éviter le pire. Du côté de la mairie de Yopougon, personne n'ose se prononcer sur la question. Cependant, un responsable du service technique qui veut garder l'anonymat indique que des études ont été menées sur ce tronçon il y a quelques temps. "C'est un problème de financement. Il y a du travail à faire à cet endroit. Nous sommes à la recherche des fonds là", lâche- t-il. En attendant l'exécution de ces travaux, on ne sait pas pour quand, ce gros trou qui a scindé ce pont en deux est devenu un dépotoir d'ordures ménagères.
Joseph Atoumgbré
attjosep@yahoo.fr
