L’élargissement de l’affaire Tagro à d’autres pans de la vie socio-économique n’est pas du goût de Kouadio Kouamé, délégué général des Forces nouvelles. Arguant que cela est une manœuvre du camp présidentiel pour retarder le processus de sortie de crise, il a annoncé pour mercredi prochain des meetings de protestation dans les zones Cno.
‘’L’affaire Tagro’’ est en passe de prendre une autre allure dans les zones Centre, Nord et Ouest (Cno). A l’initiative des populations vivant dans cette partie du pays, sous-contrôle des Forces nouvelles, il sera organisé, la semaine prochaine, des meetings dans les différentes localités, pour exiger une date d’élections. Pour les communautés qui peuplent la Vallée du Bandama, l’affaire Tagro qui polarise l’attention des Ivoiriens ne doit pas prendre le pas sur la sortie de crise. L’information a été donnée, hier, au bureau de gestion des démobilisés(Gbd) par l’inspecteur Kouadio Kouamé, délégué général des Fn à Bouaké. Le collaborateur de Guillaume Soro estime que ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Tagro vise à retarder le processus de sortie de crise en le boycottant. C’est pourquoi nous allons organiser, à la demande des populations, des meetings éclatés pour dire notre ras-le-bol devant cette énième tentative de sabottage de l’Accord politique de Ouagadougou, pour manifester sans ambages notre soutien au Premier ministre, Guillaume Soro ». En ce qui concerne Bouaké, dira-t-il, le meeting aura lieu au rond-point central de la cathédrale, le mercredi 7 juillet prochain. Il appelle boycott de l’Apo, le fait de vouloir engager une enquête concernant la société Sagem-Securité dans le cadre d’une affaire relative au ministre de l’Intérieur. « L’enquête, argumente le délégué Kouadio, touche Sagem-Sécurité qui est l’opérateur technique. Tout cela vise à trouver des arguments, des subterfuges pour dire ensuite qu’on ne veut plus de Sagem. Nous pensons que c’est le lieu d’organiser les populations à mettre fin à cette situation ». Il ajoutera que, depuis les accords de Linas Marcoussis, le camp présidentiel s’est spécialisé dans la remise en cause des accords qu’il a toujours signés. Pour clore, il témoignera que les Fn n’ont aucunement peur d’une enquête concernant la gestion du Premier ministre. Ce qu’elles (les Fn) dénoncent, ce sont les incidences d’une telle procédure sur la sortie de crise et l’organisation d’élections dans le cadre de l’Apo. « Devant toute action tendant à retarder le processus de paix, nous réagirons », a-t-il averti.
Allah Kouamé à Bouaké
‘’L’affaire Tagro’’ est en passe de prendre une autre allure dans les zones Centre, Nord et Ouest (Cno). A l’initiative des populations vivant dans cette partie du pays, sous-contrôle des Forces nouvelles, il sera organisé, la semaine prochaine, des meetings dans les différentes localités, pour exiger une date d’élections. Pour les communautés qui peuplent la Vallée du Bandama, l’affaire Tagro qui polarise l’attention des Ivoiriens ne doit pas prendre le pas sur la sortie de crise. L’information a été donnée, hier, au bureau de gestion des démobilisés(Gbd) par l’inspecteur Kouadio Kouamé, délégué général des Fn à Bouaké. Le collaborateur de Guillaume Soro estime que ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Tagro vise à retarder le processus de sortie de crise en le boycottant. C’est pourquoi nous allons organiser, à la demande des populations, des meetings éclatés pour dire notre ras-le-bol devant cette énième tentative de sabottage de l’Accord politique de Ouagadougou, pour manifester sans ambages notre soutien au Premier ministre, Guillaume Soro ». En ce qui concerne Bouaké, dira-t-il, le meeting aura lieu au rond-point central de la cathédrale, le mercredi 7 juillet prochain. Il appelle boycott de l’Apo, le fait de vouloir engager une enquête concernant la société Sagem-Securité dans le cadre d’une affaire relative au ministre de l’Intérieur. « L’enquête, argumente le délégué Kouadio, touche Sagem-Sécurité qui est l’opérateur technique. Tout cela vise à trouver des arguments, des subterfuges pour dire ensuite qu’on ne veut plus de Sagem. Nous pensons que c’est le lieu d’organiser les populations à mettre fin à cette situation ». Il ajoutera que, depuis les accords de Linas Marcoussis, le camp présidentiel s’est spécialisé dans la remise en cause des accords qu’il a toujours signés. Pour clore, il témoignera que les Fn n’ont aucunement peur d’une enquête concernant la gestion du Premier ministre. Ce qu’elles (les Fn) dénoncent, ce sont les incidences d’une telle procédure sur la sortie de crise et l’organisation d’élections dans le cadre de l’Apo. « Devant toute action tendant à retarder le processus de paix, nous réagirons », a-t-il averti.
Allah Kouamé à Bouaké