Le ministre Amadou Gon Coulibaly a fouetté l’ardeur militante des républicains de la commune d’Abobo. Le chef de l’Etat n’a pas échappé aux griffes du ‘‘lion’’ du Rdr.
Le directeur national de campagne du candidat du Rdr, Amadou Gon Coulibaly, a martelé, avec force, samedi, que le chef de l’Etat, en dix années de magistère, n’a rien fait qui puisse permettre à la Côte d’Ivoire d’avancer. Les deux mandats de Laurent Gbagbo, selon lui, ont été un échec cinglant pour le héraut de la refondation.
«Gbagbo a volé dix ans de notre vie. Trop c’est trop», a assené le chef de la campagne d’Alassane Dramane Ouattara.
Il a fait cette adresse musclée au cours du séminaire organisé à Abobo par le directeur régional de campagne, Adama Toungara, à l’intention des militants de sa commune.
«Remobilisation des ressources humaines et financières pour l’élection d’Alassane Dramane Ouattara à la présidentielle». Tel est le thème autour duquel les réflexions du séminaire se sont articulées.
Amadou Gon Coulibaly a souligné que la liste électorale est truffée de fraudeurs. Car, à en croire l’ancien ministre de l’Agriculture, le parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien (Fpi), invente toutes sortes de stratagèmes pour se soustraire au verdict des urnes. «Nous tous, on connaît Gbagbo. Quand il crée un problème et que celui-ci est en voie d’être réglé, il en crée un autre. Et, cela lui permet de retarder la date des élections. Il faut que nous lui enlevons tout rêve de s’éterniser au pouvoir», a-t-il exhorté. Le “lion” de la rue Lepic a rassuré les séminaristes que les élections auront lieu. «Nous lui arracherons les élections. D’ici là, nous espérons que la sagesse va l’habiter», a-t-il averti.
Mais, le disant, il n’a pas manqué d’attirer l’attention du président de la Commission électorale indépendante (Cei) sur l’impérieuse nécessité qui s’impose aujourd’hui à lui de prendre ses responsabilités en indiquant de façon claire la date des élections.
Amadou Gon Coulibaly était attendu sur les questions d’actualité avec la saisine du procureur de la République dans l’affaire de fraude à l’école de police, corruption et de dessous de table dans l’affaire Sagem. Il n’a pas esquivé la question.
«Vous avez certainement en tête ce qu’ils ont annoncé comme opération de moralisation de la vie publique. On fait croire que le président Gbagbo pourrait assainir, moraliser, etc. Ce serait une manière de le faire passer pour «Monsieur Propre ». Mais, chers frères et sœurs, ne vous laissez pas distraire. C’est encore de la diversion de la part du camp présidentiel. Ils veulent concentrer les efforts des uns et des autres sur ça pour ne pas organiser les élections. Et comme je vous l’ai dit, nous ne nous laisserons plus divertir par quoi que ce soit», a-t-il indiqué.
Pendant la campagne, il y aura beaucoup à dire
Et, il poursuit: «Etant chef de l’Etat, on ne peut pas dire qu’on n’est pas responsable lorsqu’au niveau de l’administration publique, on a affaire à une administration gangrenée. Il ne peut pas dire qu’il ne savait pas. Et quand il dit : « On ne peut pas être dans les magnans et puis enlever les magnans », cela veut dire qu’il savait. Il a toujours su, mais il a couvert. Et c’est fort curieusement à deux mois des élections que subitement, il a le sentiment que «il y avait tel problème ». Il est au courant depuis le début. Sa responsabilité est engagée. S’il y a bien quelqu’un qui doit faire l’objet en Côte d’Ivoire de poursuite et qui doit être désigné comme responsable de la situation que nous connaissons, c’est bien Laurent Gbagbo. Il est le premier responsable de nos malheurs. Ne nous y trompons pas». L’immixtion permanente de Gbagbo, a-t-il souligné, dans le système judiciaire est inacceptable. Cette ingérence, selon lui, a commencé depuis son installation au pouvoir en 2000.
«Vous vous rappelez ce qu’il a fait faire à la Cour suprême en 2000. Mais cette immixtion permanente est inacceptable et nous ne pouvons pas continuer de l’accepter. (…) L’opération de moralisation de la vie publique, nous la voulons parce que nous voulons une Côte d’Ivoire propre. Mais il faut d’abord désigner le vrai responsable qui s’appelle Koudou Laurent Gbagbo. Il ne peut pas s’immiscer dans les affaires de justice comme il veut, avec son fameux «procureur du roi » et penser qu’il trompera quelqu’un. Le peuple dit non. Quand la campagne va commencer, il y aura beaucoup à dire. Chacun va parler et les Ivoiriens vont entendre. Dans la vérité, on dira ce qui est vrai pour que les Ivoiriens jugent», a-t-il conclu Amadou Gon sur ce chapitre.
Abobo, a-t-il ponctué, est pour le Rdr et Alassane Dramane Ouattara, un symbole important. Il a dit que le Rdr est très rattaché au score de cette commune qui portera ADO au pouvoir. Le maire Adama Toungara, lui, a rassuré qu’Abobo réserve un score de 60% au candidat de la rue Lepic. Il prévient que ce n’est pas du triomphalisme. «La muraille Rdr d’Abobo est toujours solide, dressée et imprenable», a rassuré le directeur régional de campagne du Rdr d’Abidjan Nord. Toungara a tranquillisé le directeur national de campagne que sa commune n’a enregistré à l’heure du bilan aucune défection dans ses rangs. Il a prié les militants de mettre la main à la poche pour participer à l’édification de la victoire de Ouattara, leur candidat.
Yéo Kolotoloman, directeur départemental de campagne d’Abobo, a expliqué que le séminaire s’explique car la Côte d’Ivoire est à un tournant décisif du processus de sortie de crise. «C’est le lieu de consolider nos acquis et de tracer les sillons de la victoire d’Alassane Dramane Ouattara», a-t-il expliqué.
Le séminaire a également enregistré la participation de l’ancien ministre Marcel Amon Tanoh, directeur de campagne du district d’Abidjan et Kandia Camara, directrice centrale de campagne.
K. Marras. D
Le directeur national de campagne du candidat du Rdr, Amadou Gon Coulibaly, a martelé, avec force, samedi, que le chef de l’Etat, en dix années de magistère, n’a rien fait qui puisse permettre à la Côte d’Ivoire d’avancer. Les deux mandats de Laurent Gbagbo, selon lui, ont été un échec cinglant pour le héraut de la refondation.
«Gbagbo a volé dix ans de notre vie. Trop c’est trop», a assené le chef de la campagne d’Alassane Dramane Ouattara.
Il a fait cette adresse musclée au cours du séminaire organisé à Abobo par le directeur régional de campagne, Adama Toungara, à l’intention des militants de sa commune.
«Remobilisation des ressources humaines et financières pour l’élection d’Alassane Dramane Ouattara à la présidentielle». Tel est le thème autour duquel les réflexions du séminaire se sont articulées.
Amadou Gon Coulibaly a souligné que la liste électorale est truffée de fraudeurs. Car, à en croire l’ancien ministre de l’Agriculture, le parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien (Fpi), invente toutes sortes de stratagèmes pour se soustraire au verdict des urnes. «Nous tous, on connaît Gbagbo. Quand il crée un problème et que celui-ci est en voie d’être réglé, il en crée un autre. Et, cela lui permet de retarder la date des élections. Il faut que nous lui enlevons tout rêve de s’éterniser au pouvoir», a-t-il exhorté. Le “lion” de la rue Lepic a rassuré les séminaristes que les élections auront lieu. «Nous lui arracherons les élections. D’ici là, nous espérons que la sagesse va l’habiter», a-t-il averti.
Mais, le disant, il n’a pas manqué d’attirer l’attention du président de la Commission électorale indépendante (Cei) sur l’impérieuse nécessité qui s’impose aujourd’hui à lui de prendre ses responsabilités en indiquant de façon claire la date des élections.
Amadou Gon Coulibaly était attendu sur les questions d’actualité avec la saisine du procureur de la République dans l’affaire de fraude à l’école de police, corruption et de dessous de table dans l’affaire Sagem. Il n’a pas esquivé la question.
«Vous avez certainement en tête ce qu’ils ont annoncé comme opération de moralisation de la vie publique. On fait croire que le président Gbagbo pourrait assainir, moraliser, etc. Ce serait une manière de le faire passer pour «Monsieur Propre ». Mais, chers frères et sœurs, ne vous laissez pas distraire. C’est encore de la diversion de la part du camp présidentiel. Ils veulent concentrer les efforts des uns et des autres sur ça pour ne pas organiser les élections. Et comme je vous l’ai dit, nous ne nous laisserons plus divertir par quoi que ce soit», a-t-il indiqué.
Pendant la campagne, il y aura beaucoup à dire
Et, il poursuit: «Etant chef de l’Etat, on ne peut pas dire qu’on n’est pas responsable lorsqu’au niveau de l’administration publique, on a affaire à une administration gangrenée. Il ne peut pas dire qu’il ne savait pas. Et quand il dit : « On ne peut pas être dans les magnans et puis enlever les magnans », cela veut dire qu’il savait. Il a toujours su, mais il a couvert. Et c’est fort curieusement à deux mois des élections que subitement, il a le sentiment que «il y avait tel problème ». Il est au courant depuis le début. Sa responsabilité est engagée. S’il y a bien quelqu’un qui doit faire l’objet en Côte d’Ivoire de poursuite et qui doit être désigné comme responsable de la situation que nous connaissons, c’est bien Laurent Gbagbo. Il est le premier responsable de nos malheurs. Ne nous y trompons pas». L’immixtion permanente de Gbagbo, a-t-il souligné, dans le système judiciaire est inacceptable. Cette ingérence, selon lui, a commencé depuis son installation au pouvoir en 2000.
«Vous vous rappelez ce qu’il a fait faire à la Cour suprême en 2000. Mais cette immixtion permanente est inacceptable et nous ne pouvons pas continuer de l’accepter. (…) L’opération de moralisation de la vie publique, nous la voulons parce que nous voulons une Côte d’Ivoire propre. Mais il faut d’abord désigner le vrai responsable qui s’appelle Koudou Laurent Gbagbo. Il ne peut pas s’immiscer dans les affaires de justice comme il veut, avec son fameux «procureur du roi » et penser qu’il trompera quelqu’un. Le peuple dit non. Quand la campagne va commencer, il y aura beaucoup à dire. Chacun va parler et les Ivoiriens vont entendre. Dans la vérité, on dira ce qui est vrai pour que les Ivoiriens jugent», a-t-il conclu Amadou Gon sur ce chapitre.
Abobo, a-t-il ponctué, est pour le Rdr et Alassane Dramane Ouattara, un symbole important. Il a dit que le Rdr est très rattaché au score de cette commune qui portera ADO au pouvoir. Le maire Adama Toungara, lui, a rassuré qu’Abobo réserve un score de 60% au candidat de la rue Lepic. Il prévient que ce n’est pas du triomphalisme. «La muraille Rdr d’Abobo est toujours solide, dressée et imprenable», a rassuré le directeur régional de campagne du Rdr d’Abidjan Nord. Toungara a tranquillisé le directeur national de campagne que sa commune n’a enregistré à l’heure du bilan aucune défection dans ses rangs. Il a prié les militants de mettre la main à la poche pour participer à l’édification de la victoire de Ouattara, leur candidat.
Yéo Kolotoloman, directeur départemental de campagne d’Abobo, a expliqué que le séminaire s’explique car la Côte d’Ivoire est à un tournant décisif du processus de sortie de crise. «C’est le lieu de consolider nos acquis et de tracer les sillons de la victoire d’Alassane Dramane Ouattara», a-t-il expliqué.
Le séminaire a également enregistré la participation de l’ancien ministre Marcel Amon Tanoh, directeur de campagne du district d’Abidjan et Kandia Camara, directrice centrale de campagne.
K. Marras. D