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Politique Publié le lundi 5 juillet 2010 | Nord-Sud

Kima Emile, à propos de la présidentielle :“C`est une question de volonté”

Certains le pensent tout bas, lui l'a dit tout haut. Si la date de la présidentielle en Côte d'Ivoire tarde, c'est plus une question de « volonté » qu'autre chose. En meeting, dimanche, au stade de ''Washington'', dans le cadre de la promotion de l'Accord politique de Ouagadougou (Apo), Kima Emile a soutenu que, si la Guinée est parvenue à organiser sa présidentielle suite à la médiation de Blaise Compaoré, c'est la preuve que la Côte d'Ivoire peut y arriver. « Les Ivoiriens peuvent aller aux élections. Cela dépend de la volonté de chacun ». C'est pour quoi il a invité le Facilitateur du dialogue inter-ivoirien à poursuivre sa médiation. Pour lui, depuis la signature de l'Apo, « on a avancé ». Il a par ailleurs félicité le peuple guinéen pour la tenue, le 27 juin dernier, de son scrutin présidentiel. « Ils (les Guinéens) ont même dépassé la Côte d'Ivoire. Cela doit servir d'exemple. », a-t-il insisté. Aux ressortissants de la sous-région, l' ''ambassadeur de la paix'' a rappelé leur rôle pour le retour de la stabilité dans leur pays d'accueil. « Blaise ne peut pas accepter qu'un Ivoirien vote chez lui. Il ne faut pas vouloir faire chez l'autre ce que vous ne voulez pas qu'il fasse chez vous », a-t-il fait remarquer. Abordant la question des tracasseries dont sont victimes les étrangers, il a confié que le certificat de résidence réclamé par certains hommes en tenue n'est pas reconnu par leur hiérarchie. Kima Emile était venu, outre son appel à soutenir l'Apo, apporter son soutien, à travers un don, à la population de ''Washington''. Un quartier précaire qui n'a pas été épargné par la dernière pluie diluvienne qui a fait des morts et de nombreux dégâts matériels à Abidjan. Le délégué consulaire du Burkina Faso à Cocody, Mané François, a salué le donateur au nom des habitants : « Rien ne peut remplacer un mort. Mais le geste que vous venez de poser va aider à sécher nos larmes ». Il a demandé à l'hôte du jour d'être leur interlocuteur auprès du gouvernement afin qu'ils puissent entrer en possession des corps qui sont toujours maintenus à l'Hôpital militaire d'Abidjan (Hma).

Bamba K. Inza
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