Des militants de clans rivaux au sein du Front populaire ivoirien (Fpi) de Bloléquin, se sont affrontés, dans l'après-midi de dimanche, à l'Univers-cité Sompohi ou ''Gothimascologie'', non loin du camp des sapeurs pompiers, au quartier Toit-rouge de Yopougon. Bilan : quatre personnes arrêtées, puis relâchées, par des agents du commissariat du 19 ème arrondissement de police. Une autre personne, nommée Daho Guéï, grièvement blessée, a été évacuée à la clinique Espoir, à quelques encablures du lieu des faits. « Ça va », a confié un parent du blessé, qui s'en est sorti avec des points de sutures. Le bilan matériel fait état de tables et de chaises (les armes du combat) cassées.
Que s'est-il passé pour que les ''frontistes'' en viennent aux mains ? C'est qu'un projet électoral, une caravane de sensibilisation et de mobilisation annoncée à Bloléquin, ne fait pas l'unanimité en leur sein. Les initiateurs de l'idée partis la présenter et l'expliquer, hier, à leurs partisans ont dû en découdre avec d'autres militants visiblement opposés à l'initiative. Tout a commencé en début d'après-midi, expliquent nos sources présentes sur les lieux au moment des faits. La réunion des futurs ''caravaniers'' débute sans problème, quand des jeunes, au nombre de cinq, font irruption et tentent d'interrompre les échanges. Un remue-ménage s'installe, au cours duquel les parties se saisissent de tables, de chaises en bois pour se défendre. Dans la bousculade, les uns voulant expulser les autres endommagent le portail du site.
Les accusations vont bon train. L'un des blessés a affirmé à un proche, joint hier, que ses compagnons et lui sont entrés en scène, « parce que le président de séance, Pr Plo a dit que la caravane a pour but de rectifier sur le terrain les mensonges du DDC de Laurent Gbagbo à Bloléquin ». Eux, qui sont « proches donc du Ddc, Jean Gervais Tchéidé », accuse notre source, n'auraient pas supporté que des ''camarades'' et ''frères'' de la même famille politique et de surcroît du même département tiennent de tels propos. « Ecoutez, la réunion s'est déroulée normalement. Nous avons abordé les divers et libéré les uns et les autres. Pour le moment, je ne peux pas vous en dire davantage. Lorsque je ferai une conférence de presse dans les prochains jours, vous viendrez me poser des questions », a répondu, au téléphone, le mis en cause, se refusant à tout commentaire. Armand Iré, chargé de la communication du Ddc de Bloléquin se désole : « cela dénote de la cacophonie créée par un groupe de dissidents chapeautés par Marcel Gossio au sein de la Ddc (Direction départementale de campagne). Les jeunes qui se sont manifestés, sont tout simplement excédés ». Le président de la coordination Fpi de Bloléquin, Kéhi Laurent, joint également au téléphone, ne dit pas autre chose : « C'est que des militants manifestent leur ras-le-bol contre d'autres militants entretenus par Marcel Gossio. Nous avons les preuves que c'est lui, car il accorde des interviews, fait des réunions et paie le transport de ces gens-là pour dénigrer Tchéidé ».
Bidi Ignace
Que s'est-il passé pour que les ''frontistes'' en viennent aux mains ? C'est qu'un projet électoral, une caravane de sensibilisation et de mobilisation annoncée à Bloléquin, ne fait pas l'unanimité en leur sein. Les initiateurs de l'idée partis la présenter et l'expliquer, hier, à leurs partisans ont dû en découdre avec d'autres militants visiblement opposés à l'initiative. Tout a commencé en début d'après-midi, expliquent nos sources présentes sur les lieux au moment des faits. La réunion des futurs ''caravaniers'' débute sans problème, quand des jeunes, au nombre de cinq, font irruption et tentent d'interrompre les échanges. Un remue-ménage s'installe, au cours duquel les parties se saisissent de tables, de chaises en bois pour se défendre. Dans la bousculade, les uns voulant expulser les autres endommagent le portail du site.
Les accusations vont bon train. L'un des blessés a affirmé à un proche, joint hier, que ses compagnons et lui sont entrés en scène, « parce que le président de séance, Pr Plo a dit que la caravane a pour but de rectifier sur le terrain les mensonges du DDC de Laurent Gbagbo à Bloléquin ». Eux, qui sont « proches donc du Ddc, Jean Gervais Tchéidé », accuse notre source, n'auraient pas supporté que des ''camarades'' et ''frères'' de la même famille politique et de surcroît du même département tiennent de tels propos. « Ecoutez, la réunion s'est déroulée normalement. Nous avons abordé les divers et libéré les uns et les autres. Pour le moment, je ne peux pas vous en dire davantage. Lorsque je ferai une conférence de presse dans les prochains jours, vous viendrez me poser des questions », a répondu, au téléphone, le mis en cause, se refusant à tout commentaire. Armand Iré, chargé de la communication du Ddc de Bloléquin se désole : « cela dénote de la cacophonie créée par un groupe de dissidents chapeautés par Marcel Gossio au sein de la Ddc (Direction départementale de campagne). Les jeunes qui se sont manifestés, sont tout simplement excédés ». Le président de la coordination Fpi de Bloléquin, Kéhi Laurent, joint également au téléphone, ne dit pas autre chose : « C'est que des militants manifestent leur ras-le-bol contre d'autres militants entretenus par Marcel Gossio. Nous avons les preuves que c'est lui, car il accorde des interviews, fait des réunions et paie le transport de ces gens-là pour dénigrer Tchéidé ».
Bidi Ignace
