Ehimance Sylvain, secrétaire départemental adjoint du Rassemblement des républicains, réagit à la nouvelle formation du gouvernement. Il soutient que le Sanwi a été lésé dans le partage des portefeuilles ministériels.
Quelle appréciation faites-vous de la formation du gouvernement ?
C'est une note de satisfaction en raison de sa composition. Les ministères ont été émiettés pour recoller l'économie de la Côte d'Ivoire qui n'a cessé de dégringoler avec les refondateurs qui ont tiré le pays vers le bas. Les portefeuilles ministériels ont été morcelés pour une efficacité dans le travail de sorte que chaque ministre puisse cerner les maux de son département afin de remettre le pays sur le chemin du développement. Aboisso chef-lieu de département est un laissé-pour-compte. La seule fausse note, c'est que nous n'avons pas eu un fils d'Aboisso nommé au poste de ministre.
Lequel des cadres auriez-vous souhaité avoir au sein du nouveau gouvernement ?
Le ministre Aka Aouélé. Nous avons cru qu'il serait reconduit. Ce fils du Sanwi a fait ses preuves dans le gouvernement lorsqu'il occupait le portefeuille de la Santé et de l'hygiène publique pour le peu de temps qu'il y a passé. C'est dommage !
N'est-pas les mécontentements çà et là en raison des postes ministériels qui ont entraîné des grognes au sein du vieux parti ?
Nous sommes en démocratie, il faut dire ce qu'on ressent pour éviter des situations conflictuelles. Je puis dire à ce titre que la grogne au sein du vieux parti est fondée. Mais il ne faut pas que les héritiers d'Houphouet oublient les dix années passées dans le désert. Car, aucun militant Pdci n'a intérêt à mettre à mal le mandat du nouveau président. Nous devons tous l'accompagner dans sa nouvelle mission. Car s'il réussit, c'est tout le Rhdp qui gagnera. Mais la grogne à coup sûr va permettre au Parti démocratique de Côte d'Ivoire de faire son mea-culpa sur les erreurs. De sorte que dans l'avenir, l'on puisse déterminer les critères fiables pour qu'il n'y ait plus de grincement de dents.
Mais il n'y' a pas que les postes ministériels à pourvoir, il y a aussi les législatives et les municipales ?
La grogne n'est pas forcément condamnable mais le Pdci gagnerait à pacifier les militants mécontents. Le plus dur reste à faire. Nous ne devons pas aller en rang dispersé pour déterminer les chevaux gagnants. Que le choix du parti soit respecté au sein du Rhdp. Nous attendons les consignes de nos responsables. Et nous ferons en sorte que pendant les législatives et les municipales les cadres Rhdp se taillent la part du lion. Nous attendons les élections législatives et municipales pour sauver l'honneur.
Quelles solutions proposez-vous pour éviter que le malaise ne déchire le Rhdp ?
Il faut dialoguer. J'en appelle à la responsabilité des uns et des autres afin qu'on comprenne que le défi à relever est grand pour les 5 années à venir. Nous devons tirer les leçons de la chute du camp de Laurent Gbagbo.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Quelle appréciation faites-vous de la formation du gouvernement ?
C'est une note de satisfaction en raison de sa composition. Les ministères ont été émiettés pour recoller l'économie de la Côte d'Ivoire qui n'a cessé de dégringoler avec les refondateurs qui ont tiré le pays vers le bas. Les portefeuilles ministériels ont été morcelés pour une efficacité dans le travail de sorte que chaque ministre puisse cerner les maux de son département afin de remettre le pays sur le chemin du développement. Aboisso chef-lieu de département est un laissé-pour-compte. La seule fausse note, c'est que nous n'avons pas eu un fils d'Aboisso nommé au poste de ministre.
Lequel des cadres auriez-vous souhaité avoir au sein du nouveau gouvernement ?
Le ministre Aka Aouélé. Nous avons cru qu'il serait reconduit. Ce fils du Sanwi a fait ses preuves dans le gouvernement lorsqu'il occupait le portefeuille de la Santé et de l'hygiène publique pour le peu de temps qu'il y a passé. C'est dommage !
N'est-pas les mécontentements çà et là en raison des postes ministériels qui ont entraîné des grognes au sein du vieux parti ?
Nous sommes en démocratie, il faut dire ce qu'on ressent pour éviter des situations conflictuelles. Je puis dire à ce titre que la grogne au sein du vieux parti est fondée. Mais il ne faut pas que les héritiers d'Houphouet oublient les dix années passées dans le désert. Car, aucun militant Pdci n'a intérêt à mettre à mal le mandat du nouveau président. Nous devons tous l'accompagner dans sa nouvelle mission. Car s'il réussit, c'est tout le Rhdp qui gagnera. Mais la grogne à coup sûr va permettre au Parti démocratique de Côte d'Ivoire de faire son mea-culpa sur les erreurs. De sorte que dans l'avenir, l'on puisse déterminer les critères fiables pour qu'il n'y ait plus de grincement de dents.
Mais il n'y' a pas que les postes ministériels à pourvoir, il y a aussi les législatives et les municipales ?
La grogne n'est pas forcément condamnable mais le Pdci gagnerait à pacifier les militants mécontents. Le plus dur reste à faire. Nous ne devons pas aller en rang dispersé pour déterminer les chevaux gagnants. Que le choix du parti soit respecté au sein du Rhdp. Nous attendons les consignes de nos responsables. Et nous ferons en sorte que pendant les législatives et les municipales les cadres Rhdp se taillent la part du lion. Nous attendons les élections législatives et municipales pour sauver l'honneur.
Quelles solutions proposez-vous pour éviter que le malaise ne déchire le Rhdp ?
Il faut dialoguer. J'en appelle à la responsabilité des uns et des autres afin qu'on comprenne que le défi à relever est grand pour les 5 années à venir. Nous devons tirer les leçons de la chute du camp de Laurent Gbagbo.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam