Les lundis 13 et mardi 14 juin derniers, Dembélé Salimata était de retour chez elle, dans le département de Kouto où elle avait battu campagne pour le candidat du RDR. Après avoir parcouru toutes sortes de pistes, elle a fait le tour des 19 villages de Kouto y compris ceux de Konaté Navigué et Biabaté Beh, des figures de prou de la LMP dans la Région des Savanes pour transmettre aux populations le message du Président Alassane Ouattara. Dans cet entretien, elle fait le bilan d'une tournée dont le succès n'était pas compté d'avance au vu de la grave crise postélectorale qui a secoué le pays.
Question : Quel était l'objet et le cadre de la tournée que vous venez de boucler dans les 19 villages de la sous-préfecture de Kouto ?
Dembélé Salimata : J'ai été porte-parole du président Alassane Dramane Ouattara pour la jeunesse pendant sa campagne. C'est à ce titre que je suis revenue aujourd'hui sur mes pas pour remercier tous ceux que j'étais venue contacter de manière particulière pendant la campagne. La tournée dans les 19 villages de Kouto représente pour moi, d'abord une tournée de reconnaissance envers les populations qui ont voté massivement pour le candidat Alassane Dramane Ouattara. Ce n'était pas une évidence quand on sait quelle était la coloration politique de cette sous-préfecture devenue département. Arriver à réaliser plus de 80% pour le Dr Alassane Ouattara, ce n'était pas évident dans les quelques mois qui ont précédé les élections présidentielles. Je suis donc venue dire ma reconnaissance à la population qui nous a écoutés et qui nous a suivis. En second lieu, ma mission a eu pour but de venir prôner la réconciliation dans le département. Comme je vous l'ai déjà dit, ce n'était pas évident car ce n'était pas un département acquis au RDR. Ce n'est donc pas sans quelques grincements de dents que le département a viré d'une autre coloration politique au RDR. On a donc besoin de transmettre aux populations des mots de réconciliation au nom du Président de la République.
Q : Alors, quels sont les messages forts que vous avez porté à ces populations qui se trouvent être vos parents ?
DS : A l'image du message du Président de la République, c'est d'abord le pardon, ensuite la réconciliation et le travail. J'ai demandé aux populations de pardonner parce que durant cette crise, chacun a plus ou moins subi quelque chose. Il nous faut donc nous pardonner les différentes fautes. Ensuite le pardon acquis, il faut que nous nous réconciliions. Et une fois réconciliés, il nous faut nous mettre au travail selon le vœu du Président Ouattara. Car c'est seulement au prix du travail que la région pourra emprunter le chemin du développement. J'ai donc exhorté mes parents à travailler beaucoup. Il faut que chacun dans son domaine d'activités donne le meilleur de lui-même pour que le pays aille de l'avant.
Q : En retour, qu'est-ce que les parents vous ont dit ?
DS : Ils ont apprécié ma démarche. Ce n'est pas toujours que les politiciens reviennent sur leurs pas pour dire merci aux populations. C'est donc une action qui a été bien accueillie par les parents qui étaient déjà très contents. Car de ce que j'ai pu entendre, ils disent qu'on commence déjà à sentir un changement au niveau de leur quotidien. J'ai été surprise qu'on me dise que le prix d'achat du coton a augmenté, celui de l'anacarde a augmenté tout comme le prix de l'arachide. Tous ces changements constituent un motif de satisfaction pour les parents. Comme nous l'avons dit durant la campagne, au lieu de venir leur distribuer des billets d'argents en période de campagne, le mieux est que les gens puissent se prendre en charge eux-mêmes. Ce message a commencé à donner ses fruits et c'est avec beaucoup de joie que nos parents accueillent ce début ces changements qui sont en leur faveur. Ce n'est qu'un début et nous pensons pouvoir faire plus avec le Dr Alassane Dramane Ouattara.
Q : Votre message a-t-il eu le même accueil dans les villages de Konaté Navigué et de Diabaté Beh ?
DS : Mon message est bien passé et même très bien passé dans ces différents villages. On a constaté que les populations ont entièrement adhéré au message de réconciliation et de paix. Les parents ont eux-mêmes donné des témoignages. Ils nous ont dit qu'on ne peut pas abandonner son fils pour son choix politique. On ne peut pas non plus souhaiter que tout le monde soit d'un même bord politique. Ils ont dit que là où il n'y a pas de contradiction, il n'y a pas d'évolution. Ces contradictions étaient donc nécessaires pour qu'on se comprenne entre nous pour aller de l'avant. Il n'y avait pas à voir ces contradictions comme des sources d'affrontements, mais plutôt comme des choses qui peuvent nous faire grandir dans la vie.
Q : Vous avez aussi entendu les parents évoquer les questions d'eau, d'électricité etc. que direz-vous au Président de la République à votre retour à Abidjan ?
DS : J'ai entièrement confiance au président Alassane Ouattara. Je sais que quand il promet quelque chose, il va le faire. Vous savez, c'est quelqu'un qui travaille de manière planifiée. Et j'ai foi qu'au moment opportun, tout ce que les populations ont demandé et qui était dans le programme de gouvernement du Président, il va le mettre en pratique. Je n'ai aucun doute que ce sera fait. Voilà pourquoi j'ai rassuré les populations que le moment venu, on reviendra pour inaugurer les différents ouvrages qui vont voir le jour dans les différents villages. Je ne me fais aucun souci à ce niveau.
Q : On vous voir courir régulièrement dans votre région, la région du Niéné. Est-ce parce que vous êtes candidate à un poste électif ?
DS : Je suis d'abord venue en tant que porte-parole pour battre campagne. Je suis revenue toujours en tant que porte-parole pour réconcilier mes frères et mes sœurs et leur dire merci pour ce qu'ils ont fait. Si je dois revenir pour quelque chose d'autre, vous serez informés. Mais pour le moment l'heure n'est pas à débattre des candidatures qui ne sont pas encore lancées. Pour le moment ce qui nous intéresse, c'est la réconciliation et le travail. Tout le reste, on verra cela après.
Par Mack Dakota, Correspondant
Question : Quel était l'objet et le cadre de la tournée que vous venez de boucler dans les 19 villages de la sous-préfecture de Kouto ?
Dembélé Salimata : J'ai été porte-parole du président Alassane Dramane Ouattara pour la jeunesse pendant sa campagne. C'est à ce titre que je suis revenue aujourd'hui sur mes pas pour remercier tous ceux que j'étais venue contacter de manière particulière pendant la campagne. La tournée dans les 19 villages de Kouto représente pour moi, d'abord une tournée de reconnaissance envers les populations qui ont voté massivement pour le candidat Alassane Dramane Ouattara. Ce n'était pas une évidence quand on sait quelle était la coloration politique de cette sous-préfecture devenue département. Arriver à réaliser plus de 80% pour le Dr Alassane Ouattara, ce n'était pas évident dans les quelques mois qui ont précédé les élections présidentielles. Je suis donc venue dire ma reconnaissance à la population qui nous a écoutés et qui nous a suivis. En second lieu, ma mission a eu pour but de venir prôner la réconciliation dans le département. Comme je vous l'ai déjà dit, ce n'était pas évident car ce n'était pas un département acquis au RDR. Ce n'est donc pas sans quelques grincements de dents que le département a viré d'une autre coloration politique au RDR. On a donc besoin de transmettre aux populations des mots de réconciliation au nom du Président de la République.
Q : Alors, quels sont les messages forts que vous avez porté à ces populations qui se trouvent être vos parents ?
DS : A l'image du message du Président de la République, c'est d'abord le pardon, ensuite la réconciliation et le travail. J'ai demandé aux populations de pardonner parce que durant cette crise, chacun a plus ou moins subi quelque chose. Il nous faut donc nous pardonner les différentes fautes. Ensuite le pardon acquis, il faut que nous nous réconciliions. Et une fois réconciliés, il nous faut nous mettre au travail selon le vœu du Président Ouattara. Car c'est seulement au prix du travail que la région pourra emprunter le chemin du développement. J'ai donc exhorté mes parents à travailler beaucoup. Il faut que chacun dans son domaine d'activités donne le meilleur de lui-même pour que le pays aille de l'avant.
Q : En retour, qu'est-ce que les parents vous ont dit ?
DS : Ils ont apprécié ma démarche. Ce n'est pas toujours que les politiciens reviennent sur leurs pas pour dire merci aux populations. C'est donc une action qui a été bien accueillie par les parents qui étaient déjà très contents. Car de ce que j'ai pu entendre, ils disent qu'on commence déjà à sentir un changement au niveau de leur quotidien. J'ai été surprise qu'on me dise que le prix d'achat du coton a augmenté, celui de l'anacarde a augmenté tout comme le prix de l'arachide. Tous ces changements constituent un motif de satisfaction pour les parents. Comme nous l'avons dit durant la campagne, au lieu de venir leur distribuer des billets d'argents en période de campagne, le mieux est que les gens puissent se prendre en charge eux-mêmes. Ce message a commencé à donner ses fruits et c'est avec beaucoup de joie que nos parents accueillent ce début ces changements qui sont en leur faveur. Ce n'est qu'un début et nous pensons pouvoir faire plus avec le Dr Alassane Dramane Ouattara.
Q : Votre message a-t-il eu le même accueil dans les villages de Konaté Navigué et de Diabaté Beh ?
DS : Mon message est bien passé et même très bien passé dans ces différents villages. On a constaté que les populations ont entièrement adhéré au message de réconciliation et de paix. Les parents ont eux-mêmes donné des témoignages. Ils nous ont dit qu'on ne peut pas abandonner son fils pour son choix politique. On ne peut pas non plus souhaiter que tout le monde soit d'un même bord politique. Ils ont dit que là où il n'y a pas de contradiction, il n'y a pas d'évolution. Ces contradictions étaient donc nécessaires pour qu'on se comprenne entre nous pour aller de l'avant. Il n'y avait pas à voir ces contradictions comme des sources d'affrontements, mais plutôt comme des choses qui peuvent nous faire grandir dans la vie.
Q : Vous avez aussi entendu les parents évoquer les questions d'eau, d'électricité etc. que direz-vous au Président de la République à votre retour à Abidjan ?
DS : J'ai entièrement confiance au président Alassane Ouattara. Je sais que quand il promet quelque chose, il va le faire. Vous savez, c'est quelqu'un qui travaille de manière planifiée. Et j'ai foi qu'au moment opportun, tout ce que les populations ont demandé et qui était dans le programme de gouvernement du Président, il va le mettre en pratique. Je n'ai aucun doute que ce sera fait. Voilà pourquoi j'ai rassuré les populations que le moment venu, on reviendra pour inaugurer les différents ouvrages qui vont voir le jour dans les différents villages. Je ne me fais aucun souci à ce niveau.
Q : On vous voir courir régulièrement dans votre région, la région du Niéné. Est-ce parce que vous êtes candidate à un poste électif ?
DS : Je suis d'abord venue en tant que porte-parole pour battre campagne. Je suis revenue toujours en tant que porte-parole pour réconcilier mes frères et mes sœurs et leur dire merci pour ce qu'ils ont fait. Si je dois revenir pour quelque chose d'autre, vous serez informés. Mais pour le moment l'heure n'est pas à débattre des candidatures qui ne sont pas encore lancées. Pour le moment ce qui nous intéresse, c'est la réconciliation et le travail. Tout le reste, on verra cela après.
Par Mack Dakota, Correspondant