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Politique Publié le mercredi 7 juillet 2010 | Le Mandat

Moralisation de la vie publique - Mamadou Koulibaly revient à la charge : "Je plaide en faveur d’un régime parlementaire contre le régime présidentialiste actuel"

© Le Mandat Par DR
Politique nationale - Le député Mamadou Koulibaly, président de l`Assemblée nationale de Côte d`Ivoire
Photo: Mamadou Koulibaly, député FPI
Le président de l’Assemblée nationale avait voulu mettre un bémol à ses envolées au vitriol (pour juste un petit temps) pour ne pas totalement imploser la maison bleue. Seulement voilà : l’éditorial signé de JB Akrou, dans le journal pro-gouvernemental lui a permis de revenir sur sa décision. Et rebelote !

« L’esprit socialiste, en disparaissant du parti, a fait place à l’installation de deux clans : celui de ceux qui n’ont jamais été au ‘’front’’ et qui bénéficient actuellement des retombées du pouvoir d’un côté, et celui de ceux qui, se sont donnés corps et âme au parti et qui, aujourd’hui sont ignorés ». Tel semble être le résumé des énonciations de M. Edja Chistopho dans son document intitulé ‘’Fpi/alerte rouge’’. Pourtant, le Secrétaire fédéral de Bouaké est aujourd’hui rejoint par le président de l’Assemblée nationale. Qui, blessé par des critiques de sa vie privée par des membres de la direction du Fpi, a remis cela. Dans un document parvenu à un confrère de la place, M Mamadou Koulibaly n’y va pas de mains mortes. Morceaux choisis de sa plainte qui vont encore secouer le cocotier de la refondation.

Ena, Fonction publique

Le président de la République a-t-il donné un coup dans le dos du parti après avoir sorti le ministre de la Fonction publique et son staff en période électorale ? Même plus, le président de la République a prononcé le limogeage de notre camarade Gnepa Barthelemy, Directeur des Examens et concours de la Fonction publique, président du Conseil général et DDC du président de la République à Tabou. Je n’ai pas entendu le président s’en offusquer juste après ma déclaration. Voilà tout ce que le président de la République a fait.

Solidarité dans le mal

J’en étais heureux et je me précipitais vers le président de la République pour lui dire nos félicitations et mes encouragements pour cette conduite d’audace en période électorale. Mais, on me dit que j’ai fait une déclaration qui met à mal le président de la République et que je travaille contre lui. J’ai tout entendu.

Plaidoyer pour un régime parlementaire

M. Mamadou Koulibaly qui attendait d’être félicité et encouragé par la direction de son parti aura vite fait de déchanter. « Que non ! Je suis vilipendé, insulté, calomnié et le plus drôle là-dedans, c’est que le président du parti monte au créneau avec le Secrétaire national de la Jfpi et de l’Ofpi pour demander ma démission car devenu trop dangereux pour le pouvoir de Laurent Gbagbo. Pourquoi une telle frilosité ?’’ S’interroge le concepteur de la monnaie flottante dans son indignation. « Je plaide en faveur d’un régime parlementaire contre tout attente, le régime présidentialiste actuel et j’explique toutes ses démarches dans mon texte » a-t-il fait comprendre dans son plaidoyer.

La vérité contenue dans le texte du Fpi

Pour M. Koulibaly, ceux qui l’accusent de travailler contre Laurent Gbagbo ont renié les textes du Fpi. « Il faut relire les anciens textes du Fpi. En tout cas, le choix du congrès du Fpi était ce régime (parlementaire) même si feu Boga Doudou a été mis en minorité à la CCCE. Depuis, aucun congrès n’est venu modifier cette préférence. Je me conforme à notre ligne éditoriale. J’ai du mal à comprendre l’hystérie qui s’est saisie d’une partie de la direction du Fpi. Avons-nous décidé d’assumer collectivement les dérives de certains d’entre-nous ? Moi, je ne le peux. Avons-nous renoncé à nos valeurs et principes ? Moi, je ne le veux pas » a conclu le désormais camarade ‘’banni’’ du Fpi dans le document parvenu à notre confrère hier. A la lumière de cet exposé, M. Koulibaly ne veut pas baisser pavillon. Il veut tout simplement redorer le blason terni d’un parti qui va à la dérive.

K. Zéguédoua Tano
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