« Pour ceux qui crient au manque de professionnalisme, d’indépendance, d’impartialité et de transparence, il leur faudra pousser la critique au second degré pour s’apercevoir que le mal n’est pas l’immobilisme de la Commission électorale indépendante (Cei), mais plutôt le manque de volonté et de détermination de la classe politique », a réagi le 5 juillet 2010, Bamba Yacouba, porte parole de la Cei suite aux accusations récurrentes portées contre cette Institution.
Dans une déclaration, il a souligné qu’il ne fallait pas se tromper de cible, la Cei ne constituant pas un obstacle au processus électoral. Elle travaille, a-t-il dit, à offrir aux Ivoiriens dans un contexte apaisé, des élections démocratiques, transparentes et acceptables par tous. « Les Ivoiriens dans leur quasi majorité s’impatientent de voir la Commission électorale indépendante fixer la date des élections. Préoccupation tout à fait légitime, quand on observe de très près l’impasse dans laquelle ont été plongés les Ivoiriens depuis la double dissolution du gouvernement et de la Cei par le chef de l’Etat en février 2010 », a noté Bamba Yacouba. Qui a soutenu que la nouvelle équipe de la Cei pilotée par l’ancien chef de la diplomatie ivoirienne, Youssouf Bakayoko, s’est voulue plus que clair dès le début en indiquant qu’elle souhaite donner aux Ivoiriens des élections démocratiques, transparentes et acceptables par tous.
Mais que ce résultat passe nécessairement par une participation effective et sincère de l’ensemble des parties prenantes au processus électoral. C’est pourquoi dès sa prise de fonction, le successeur de Beugré Mambé s’est focalisé sur la recherche du consensus au sein des partis politiques. « Malheureusement les acteurs politiques campent sur des positions parfois indéfendables, rien que pour multiplier des blocages là où il n’en devrait pas exister. Et la pauvre Cei qui ne dispose d’aucun pouvoir de coercition tourne en rond sur elle même s’enlisant dans d’interminables négociations auxquelles la mauvaise foi partagée ne donnera aucune chance d’aboutir. C’est pourquoi il paraît peu réaliste et illogique de trancher à l’incompétence de la Cei. Il faut avoir le courage pour le critique objectif et réellement soucieux de ces obstacles, de questionner la classe politique sur ses réelles motivations.
La Cei, quoi qu’on le dise est un simple organe technique chargée de coordonner le processus électoral. La volonté politique étant le principal leitmotiv », a-t-il expliqué. S’accorder sur l’essentiel Il ne sert à rien, selon lui, de s’acharner sur la personne du président Youssouf Bakayoko. « Les vrais auteurs sont connus, ils opèrent au grand jour, au su et vu de tous. Ce sont eux qu’il faut rappeler à l’ordre si l’on veut pleinement jouer son rôle d’arbitre social », a insisté Bamba Yacouba. Qui a toutefois rassuré la population ivoirienne sur le fait que le bout du tunnel n’est pas loin. « Nous sommes conscients de la grande attente des Ivoiriens de connaître la nouvelle date des élections mais, tenant compte des expériences passées, nous ne voulons pas fixer de date pour faire plaisir à quelqu’un. Par le passé, sous la pression des gens qui réclamaient le chronogramme électoral, la Cei a proposé des dates qui n’ont pu être respectées », a-t-il fait remarquer.
Aussi, le porte parole de la Cei a-t-il invité aussi bien la classe politique que la population à faire preuve de dépassement en s’accordant sur l’essentiel. Bamba Yacouba a, par ailleurs, indiqué que la Cei n’aura les coudées franches, qu’avec la fin de la vérification de la liste blanche. « Nous arriverons à une phase mécanique où la Cei sera seul maître à bord. Là, les Ivoiriens se rendront compte de la capacité et de la détermination de la Cei à les conduire aux élections », a conclu Bamba Yacouba.
par Jonas Baikeh
Dans une déclaration, il a souligné qu’il ne fallait pas se tromper de cible, la Cei ne constituant pas un obstacle au processus électoral. Elle travaille, a-t-il dit, à offrir aux Ivoiriens dans un contexte apaisé, des élections démocratiques, transparentes et acceptables par tous. « Les Ivoiriens dans leur quasi majorité s’impatientent de voir la Commission électorale indépendante fixer la date des élections. Préoccupation tout à fait légitime, quand on observe de très près l’impasse dans laquelle ont été plongés les Ivoiriens depuis la double dissolution du gouvernement et de la Cei par le chef de l’Etat en février 2010 », a noté Bamba Yacouba. Qui a soutenu que la nouvelle équipe de la Cei pilotée par l’ancien chef de la diplomatie ivoirienne, Youssouf Bakayoko, s’est voulue plus que clair dès le début en indiquant qu’elle souhaite donner aux Ivoiriens des élections démocratiques, transparentes et acceptables par tous.
Mais que ce résultat passe nécessairement par une participation effective et sincère de l’ensemble des parties prenantes au processus électoral. C’est pourquoi dès sa prise de fonction, le successeur de Beugré Mambé s’est focalisé sur la recherche du consensus au sein des partis politiques. « Malheureusement les acteurs politiques campent sur des positions parfois indéfendables, rien que pour multiplier des blocages là où il n’en devrait pas exister. Et la pauvre Cei qui ne dispose d’aucun pouvoir de coercition tourne en rond sur elle même s’enlisant dans d’interminables négociations auxquelles la mauvaise foi partagée ne donnera aucune chance d’aboutir. C’est pourquoi il paraît peu réaliste et illogique de trancher à l’incompétence de la Cei. Il faut avoir le courage pour le critique objectif et réellement soucieux de ces obstacles, de questionner la classe politique sur ses réelles motivations.
La Cei, quoi qu’on le dise est un simple organe technique chargée de coordonner le processus électoral. La volonté politique étant le principal leitmotiv », a-t-il expliqué. S’accorder sur l’essentiel Il ne sert à rien, selon lui, de s’acharner sur la personne du président Youssouf Bakayoko. « Les vrais auteurs sont connus, ils opèrent au grand jour, au su et vu de tous. Ce sont eux qu’il faut rappeler à l’ordre si l’on veut pleinement jouer son rôle d’arbitre social », a insisté Bamba Yacouba. Qui a toutefois rassuré la population ivoirienne sur le fait que le bout du tunnel n’est pas loin. « Nous sommes conscients de la grande attente des Ivoiriens de connaître la nouvelle date des élections mais, tenant compte des expériences passées, nous ne voulons pas fixer de date pour faire plaisir à quelqu’un. Par le passé, sous la pression des gens qui réclamaient le chronogramme électoral, la Cei a proposé des dates qui n’ont pu être respectées », a-t-il fait remarquer.
Aussi, le porte parole de la Cei a-t-il invité aussi bien la classe politique que la population à faire preuve de dépassement en s’accordant sur l’essentiel. Bamba Yacouba a, par ailleurs, indiqué que la Cei n’aura les coudées franches, qu’avec la fin de la vérification de la liste blanche. « Nous arriverons à une phase mécanique où la Cei sera seul maître à bord. Là, les Ivoiriens se rendront compte de la capacité et de la détermination de la Cei à les conduire aux élections », a conclu Bamba Yacouba.
par Jonas Baikeh
