Les populations sont sorties massivement dans la capitale de l`ex rébellion, Bouaké, pour non seulement réaffirmer leur soutien indéfectible et attachement au secrétaire général des Forces Nouvelles, Guillaume Soro, Premier ministre mais aussi pour demander la délivrance des cartes d`identité et la tenue urgente des élections en Côte d`Ivoire. C`était, hier mercredi 7 juillet, à la place historique de la gare routière et de la préfecture de police, en plein centre-ville de Bouaké. Et en présence du directeur de cabinet, Cissé Sindou, du porte-parole Sékongo Félicien, du délégué général, Kouadio Kouamé, des forces impartiales, des chefs religieux, etc. Ce grand rassemblement a regroupé, les populations venues des différents quartiers de la ville, des chefs de communautés et des organisations de la société civile. " Quand la crise ivoirienne a déclenché, les revendications étaient claires. Donner aux Ivoiriens des cartes d’identité et procéder à des élections justes, transparentes et libres dans ce pays. Et c`est à la suite de cela que tous les accords ont été signés. Comment voulez-vous qu`on puisse moraliser une vie publique pour un pays qui existe sur la base d`un accord? Comment on peut vouloir moraliser la vie publique dans un Etat qui n`est pas normal ? Nous n`avons pas de cartes d`identité. Personne n`a une carte d`identité ", a fustigé, d`entrée de jeu, le porte-parole des organisations de la société civile, Koné Aboubacar. Poursuivant, il a ajouté, " En tant que société civile, nous disons que le préalable, c`est notre identité à travers l`obtention à chaque ivoirien, sa carte d`identité en bonne et due forme. Si cela est acquis, nous passons aux élections de notre pays. Et le président qui va venir pourra régler toutes les questions juridiques, de détournement s`il le veut. Chères autorités des FN, vous êtes celles à qui nous nous adressons, ce matin. Nous avons confiance entièrement en vous. Nous souhaitons que les agitations et les excitations des uns et des autres ne détournent votre regard de l`objectif principal. Nous voulons des cartes d`identité et l`organisation d`une élection transparente, libre et démocratique dans notre pays ". Quant au chef central des chefs de communauté de Bouaké, M. Diomandé Ben, au nom de ses pairs, il a fait cette précision :" Guillaume Soro n`est pas complice. Aujourd`hui, ce que nous voulons concernant, les 5. 330 000 qu`on dit que c`est propre, qu`on donne leurs cartes d`identité. Nous voulons nos cartes d`identité. Quand on parlait de 10 milliards, est-ce que Soro était Premier ministre ? Ce sont des montages. Le président de l`Assemblée, son mandat est fini. C`est grâce à l`APO qu`il est député. C`est du cinéma et on s`en fout de cela. Nous ne sommes pas d`accord. S`il n`y a pas de cartes d`identité, il n`y aura rien ". Plusieurs motions ont été lues, à savoir une motion de soutien au premier ministre, Guillaume Soro et une autre motion de protestation contre la diversion du chef de l`Etat suivie d`une mise en garde. A la fin de la cérémonie, une délégation des membres des organisations de la société civile et des communautés s`est déportée chez le préfet absent puis chez le consul du Burkina à Bouaké, pour lui remettre les motions pour s facilitateur.
DELMAS ABIB
delmas2000@hotmail.com
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