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Politique Publié le jeudi 8 juillet 2010 | Le Patriote

La grande peur du FPI

Un grand ouf de soulagement pour les députés du Fpi. A les voir hier, dans le hall de l’hémicycle, savourer leur victoire, après le rejet de la proposition de résolution par la commission des affaires sociales et culturelles, on se demanderait pourquoi les parlementaires du FPI ont si peur de l’enquête parlementaire. Vouloir quelque chose et son contraire. C’est à ce jeu de cache-cache qu’a joué le groupe parlementaire FPI et ses alliés au cours des débats. «Nous sommes d’accord, mais ce n’est pas le moment». C’est ainsi qu’on peut résumer la position d’ambivalence qu’ont tenue Attéby Williams et ses camarades. Enfin, dans sa proposition de résolution, le groupe parlementaire FPI s’est félicité de la décision du chef de l’Etat de procéder à une moralisation de la vie publique. Il a même souligné que les députés FPI ne sauraient en aucun cas se mettre en marge de cette nouvelle dynamique. «Dans le cadre de la moralisation de la vie publique initiée par Laurent Gbagbo, à laquelle, le peuple adhère entièrement, le Groupe Parlement FPI, voudrait par cette présente résolution s’inscrire dans cette logique», pouvait-on lire dans l’exposé des motifs. Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, le groupe FPI s’est opposé farouchement à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire aux fins de faire éclater la vérité sur cette affaire qui a motivé ce débat. La gêne était perceptible ainsi que les contradictions dans les propos et autres arguments avancés par les membres de ce groupe. Tantôt, ils ont évoqué le contexte qui serait inopportun, tantôt, ils ont exigé que les enquêtes s’étendent jusqu’en 1960. D’autres ont même évoqué le manque de moyen financiers ou l’incapacité de l’Assemblée nationale d’enquêter sur un ministre. Finalement, les députés du FPI ont pesé de tout leur poids pour rejeter la proposition de résolution. En vérité, ce groupe parlementaire ne veut pas que la vérité éclate sur cette affaire Tagro. Les députés du FPI sont conscients des scandales commis au détriment de la nation par leur régime. Et de deux, ils sont certains que l’enquête judiciaire ouverte par le Procureur Tchimou n’est qu’un leurre. Seule celle du Parlement aboutirait à des résultats probants. D’où leur peur.
IBK
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