l Kobenan Adjoumani
(Président de commission) :
“Les choses peuvent changer en plénière “
C’est un réel motif de fierté d’avoir eu à diriger cette importante commission des affaires sociales et culturelles. Nous avons hérité de plusieurs dossiers et nous les avons fondus en une seule proposition de résolution. Vous avez vu comment les débats étaient houleux. Les uns étaient pour, les autres étaient contre. Souvent nous avons été intimidés. On a failli en venir aux mains, parce que seulement je suis pour le droit. Chaque fois que je tenais de notre règlement. Je savais que la bataille allait être dure. Le travail n’est pas terminé. Nous venons bien sûr de distinguer deux positions en commission. Cependant l’ensemble des députés auront à prononcer sur le rapport que nous allons produire au 28 juillet en plénière et là-bas les choses peuvent changer. Nous avons fait preuve de grandeur d’esprit en ne nous mêlant pas aux barbaries perpétrées contre nous. Notre ambition est de mettre en place une commission d’enquête parlementaire pour faire une enquête sur les révélations faites par le Président de l’Assemblée nationale.
l Jean Michel Mouloh
(PDCI-RDA) :
« Je suis déçu de
nos collègues du FPI »
Je suis déçu par ce qui s’est passé. Nous sommes les représentants de la nation, nous pensions, sans être utopiques, qu’on pouvait se rassembler sur l’essentiel, c’est-à-dire faire éclater la vérité dans une affaire très grave. C’est pourquoi le groupe parlementaire PDCI-RDA a proposé une résolution. Vous avez été témoins de tout ce qui s’est passé. Il n’ y avait aucun obstacle, nous avons démontré que l’enquête administrative lancée par le chef de l’Etat ne constituait pas une entrave à l’enquête parlementaire. Car le Garde des Sceaux saisi par le président de l’Assemblée Nationale n’a pas dit qu’il y a déjà une enquête judiciaire. Alors tous ceux qui, évoquent cette question n’ont pas raison. L’importance du sujet est le libre et égal accès de tous les fils de ce pays à l’ensemble des concours d’entrée à la Fonction Publique. Certains de nos collègues sont venus avec un seul objectif : bloquer par tous les moyens la mise en place de cette commission parlementaire. Moi, je voudrais d’ores et déjà prendre à témoin le peuple de Côte d’Ivoire. Le Président de l’Assemblée Nationale a eu le courage de relever des éléments de fraude mettant en cause la cohésion de la nation. Ce qui est fait aujourd’hui, si cela est confirmé demain, cela veut dire qu’on va continuer à donner deux tiers de places à des quotataires dans les concours d’entrée à la Fonction publique. Désormais le peuple sait qui défend ses intérêts, qui veut que ce système de fraude, ce système pervers et inadmissible continue.
l Koné Ousmane
(Groupe Solidarité) :
«Nous ne pouvons
pas perdurer dans
un tel système cynique»
Ce débat nous a permis de savoir que le FPI ne veut pas de l’enquête parlementaire. Nous l’avons constaté lors du débat. Nous nous rendons que c’est un système cynique. Le peuple ivoirien ne peut pas rester en marge de ce débat. J’irai même un peu plus loin en disant que le président de l’Assemblée Nationale Mamadou Koulibaly a interpellé le peuple ivoirien. Il a demandé à sa formation politique (le FPI) une enquête parlementaire soit mise en place. C’est ce que nos collègues du FPI viennent de refuser. Comme nous sommes à l’orée des élections, c’est le peuple ivoirien qui va trancher. Parce que nous ne pouvons pas perdurer dans un tel régime, dans un tel régime où le peuple n’a pas droit à la parole, encore moins à la manifestation de la vérité.
l Dan Ouéllo Michel
(Groupe parlementaire UDPCI) :
«Le FPI cautionne
le vol et le pillage »
Ce qui arrive à la Côte d’Ivoire est extrêmement grave. Notre pays est malade, il n’a plus de repère, la Côte d’Ivoire est en train de s’effondre. Nos enfants sortis de toutes les grandes écoles prestigieuses de ce pays, sont devenus de simples gérants de cabine. Nous ne pouvons pas accepter la culture de la médiocrité. Ils ont en train de prendre les enfants qui n’ont aucun pour les mettre à l’école de Police, gendarmerie, l’administration. Nous sommes venus en commission pour que le FPI accepte enfin la manifestation de la vérité. Ils ont voté contre la mise en place de cette commission parlementaire. C’est donc cautionner le vol, le pillage et les fraudes. En tout état de cause, nous nous retrouverons en plénière.
Recueillis par IBK
(Président de commission) :
“Les choses peuvent changer en plénière “
C’est un réel motif de fierté d’avoir eu à diriger cette importante commission des affaires sociales et culturelles. Nous avons hérité de plusieurs dossiers et nous les avons fondus en une seule proposition de résolution. Vous avez vu comment les débats étaient houleux. Les uns étaient pour, les autres étaient contre. Souvent nous avons été intimidés. On a failli en venir aux mains, parce que seulement je suis pour le droit. Chaque fois que je tenais de notre règlement. Je savais que la bataille allait être dure. Le travail n’est pas terminé. Nous venons bien sûr de distinguer deux positions en commission. Cependant l’ensemble des députés auront à prononcer sur le rapport que nous allons produire au 28 juillet en plénière et là-bas les choses peuvent changer. Nous avons fait preuve de grandeur d’esprit en ne nous mêlant pas aux barbaries perpétrées contre nous. Notre ambition est de mettre en place une commission d’enquête parlementaire pour faire une enquête sur les révélations faites par le Président de l’Assemblée nationale.
l Jean Michel Mouloh
(PDCI-RDA) :
« Je suis déçu de
nos collègues du FPI »
Je suis déçu par ce qui s’est passé. Nous sommes les représentants de la nation, nous pensions, sans être utopiques, qu’on pouvait se rassembler sur l’essentiel, c’est-à-dire faire éclater la vérité dans une affaire très grave. C’est pourquoi le groupe parlementaire PDCI-RDA a proposé une résolution. Vous avez été témoins de tout ce qui s’est passé. Il n’ y avait aucun obstacle, nous avons démontré que l’enquête administrative lancée par le chef de l’Etat ne constituait pas une entrave à l’enquête parlementaire. Car le Garde des Sceaux saisi par le président de l’Assemblée Nationale n’a pas dit qu’il y a déjà une enquête judiciaire. Alors tous ceux qui, évoquent cette question n’ont pas raison. L’importance du sujet est le libre et égal accès de tous les fils de ce pays à l’ensemble des concours d’entrée à la Fonction Publique. Certains de nos collègues sont venus avec un seul objectif : bloquer par tous les moyens la mise en place de cette commission parlementaire. Moi, je voudrais d’ores et déjà prendre à témoin le peuple de Côte d’Ivoire. Le Président de l’Assemblée Nationale a eu le courage de relever des éléments de fraude mettant en cause la cohésion de la nation. Ce qui est fait aujourd’hui, si cela est confirmé demain, cela veut dire qu’on va continuer à donner deux tiers de places à des quotataires dans les concours d’entrée à la Fonction publique. Désormais le peuple sait qui défend ses intérêts, qui veut que ce système de fraude, ce système pervers et inadmissible continue.
l Koné Ousmane
(Groupe Solidarité) :
«Nous ne pouvons
pas perdurer dans
un tel système cynique»
Ce débat nous a permis de savoir que le FPI ne veut pas de l’enquête parlementaire. Nous l’avons constaté lors du débat. Nous nous rendons que c’est un système cynique. Le peuple ivoirien ne peut pas rester en marge de ce débat. J’irai même un peu plus loin en disant que le président de l’Assemblée Nationale Mamadou Koulibaly a interpellé le peuple ivoirien. Il a demandé à sa formation politique (le FPI) une enquête parlementaire soit mise en place. C’est ce que nos collègues du FPI viennent de refuser. Comme nous sommes à l’orée des élections, c’est le peuple ivoirien qui va trancher. Parce que nous ne pouvons pas perdurer dans un tel régime, dans un tel régime où le peuple n’a pas droit à la parole, encore moins à la manifestation de la vérité.
l Dan Ouéllo Michel
(Groupe parlementaire UDPCI) :
«Le FPI cautionne
le vol et le pillage »
Ce qui arrive à la Côte d’Ivoire est extrêmement grave. Notre pays est malade, il n’a plus de repère, la Côte d’Ivoire est en train de s’effondre. Nos enfants sortis de toutes les grandes écoles prestigieuses de ce pays, sont devenus de simples gérants de cabine. Nous ne pouvons pas accepter la culture de la médiocrité. Ils ont en train de prendre les enfants qui n’ont aucun pour les mettre à l’école de Police, gendarmerie, l’administration. Nous sommes venus en commission pour que le FPI accepte enfin la manifestation de la vérité. Ils ont voté contre la mise en place de cette commission parlementaire. C’est donc cautionner le vol, le pillage et les fraudes. En tout état de cause, nous nous retrouverons en plénière.
Recueillis par IBK