Les chefs de communautés vivant dans la vallée du Bandama sont amers. Il en est de même pour leurs populations. Ils l`ont donc fait savoir hier au cours d`un giga meeting qui a eu lieu au rond-point central du marché de la capitale de la paix.
La tension sociale est montée, hier, d`un cran, dans la cité de la paix, relativement à ce qu`il est désormais convenu d`appeler « l`affaire Tagro ». Pour les populations du centre du pays, il s`agit d`une « machination » pour retarder le processus électoral en éjectant le Premier ministre, Guillaume Soro. C`est donc en vue de soutenir ce dernier et l`Accord politique de Ouaga(Apo) qui le consacre qu`elles sont sorties nombreuses. Les populations sont venues des différents départements de la vallée du Bandama à savoir Sakassou, Béoumi, Katiola et Dabakala. On pouvait lire sur les banderoles divers messages. «Affaire Tagro, une envie de retarder le processus électoral ». « Enquête parlementaire, enquête de Tchimou, rien que du pipo! ». Ou encore, « Béoumi derrière le secrétaire général des Forces nouvelles ». C`est dans cette atmosphère de gaîté et de joie qu`interviennent les discours pour corroborer les écriteaux des pancartes. Koné Aboubakar dit Kaddafi au nom des ONG ouvre le bal. « Quand la crise ivoirienne, s`introduit-il, a déclenché, les revendications étaient claires. Donner aux Ivoiriens des cartes d`identité et procéder à des élections justes, transparentes et libres dans ce pays. Et c`est à la suite de cela que tous les accords ont été signés. Et le pays vit sur la base de ces accords. Comment voulez-vous, qu`on puisse moraliser une vie publique pour un pays qui existe sur la base d`un accord. Comment on peut vouloir moraliser la vie publique dans un état qui n`est pas normal ». Il ajoutera que « le préalable, c`est notre identité à travers l`obtention, pour chaque Ivoirien, de sa carte d`identité en bonne et due forme. Si cela est acquis, nous passons aux élections. Et le président qui va venir pourra régler toutes les questions juridiques, de détournement s`il le veut». Aux autorités des Forces nouvelles, il réitérera la confiance de la société civile des zones Cno. Toutefois, il les interpellera pour que les « agitations et les excitations des uns et des autres » ne puissent pas détourner le regard de l`objectif principal qui est la délivrance des cartes d`identité aux Ivoiriens et l`organisation d`une élection transparente, libre et démocratique dans notre pays. Les chefs de communautés fortement représentés par le président du bureau Diomandé Ben réaffirmeront sans ambages leur soutien au Premier ministre. Pour Diomandé Ben, « Guillaume Soro n`est pas complice de qui que ce soit. ». Ce qui importe pour les têtes couronnées, c`est « qu`on donne les cartes nationales d`identité aux 5. 330 000 enrôlés de la liste blanche. Nous voulons nos cartes d`identité ». Abordant l`éventuelle implication du Premier ministre dans le pot-de-vin, Diomandé Ben dira : « C`est du cinéma et on s`en fout de cela. S`il n`y a pas de cartes d`identité, il n`y aura rien », a-t-il averti. A la suite deux motions, l`une de soutien au Premier ministre, et l`autre de protestation seront lues respectivement par Mme Coulibaly Mariam et par Mme Senou Massandjé. C`est le délégué général des Forces nouvelles, l`inspecteur Kouadio Kouamé, qui a reçu les deux motions qu`il a aussitôt transmises au directeur de cabinet adjoint des Forces nouvelles, Cissé Sindou. Celui-ci a promis remettre les documents à la connaissance du consul du Burkina Faso, pays facilitateur dans le dialogue direct-inter ivoirien. Mais aussi au Premier ministre, secrétaire général des Forces Nouvelles.
Allah Kouamé à Bouaké
La tension sociale est montée, hier, d`un cran, dans la cité de la paix, relativement à ce qu`il est désormais convenu d`appeler « l`affaire Tagro ». Pour les populations du centre du pays, il s`agit d`une « machination » pour retarder le processus électoral en éjectant le Premier ministre, Guillaume Soro. C`est donc en vue de soutenir ce dernier et l`Accord politique de Ouaga(Apo) qui le consacre qu`elles sont sorties nombreuses. Les populations sont venues des différents départements de la vallée du Bandama à savoir Sakassou, Béoumi, Katiola et Dabakala. On pouvait lire sur les banderoles divers messages. «Affaire Tagro, une envie de retarder le processus électoral ». « Enquête parlementaire, enquête de Tchimou, rien que du pipo! ». Ou encore, « Béoumi derrière le secrétaire général des Forces nouvelles ». C`est dans cette atmosphère de gaîté et de joie qu`interviennent les discours pour corroborer les écriteaux des pancartes. Koné Aboubakar dit Kaddafi au nom des ONG ouvre le bal. « Quand la crise ivoirienne, s`introduit-il, a déclenché, les revendications étaient claires. Donner aux Ivoiriens des cartes d`identité et procéder à des élections justes, transparentes et libres dans ce pays. Et c`est à la suite de cela que tous les accords ont été signés. Et le pays vit sur la base de ces accords. Comment voulez-vous, qu`on puisse moraliser une vie publique pour un pays qui existe sur la base d`un accord. Comment on peut vouloir moraliser la vie publique dans un état qui n`est pas normal ». Il ajoutera que « le préalable, c`est notre identité à travers l`obtention, pour chaque Ivoirien, de sa carte d`identité en bonne et due forme. Si cela est acquis, nous passons aux élections. Et le président qui va venir pourra régler toutes les questions juridiques, de détournement s`il le veut». Aux autorités des Forces nouvelles, il réitérera la confiance de la société civile des zones Cno. Toutefois, il les interpellera pour que les « agitations et les excitations des uns et des autres » ne puissent pas détourner le regard de l`objectif principal qui est la délivrance des cartes d`identité aux Ivoiriens et l`organisation d`une élection transparente, libre et démocratique dans notre pays. Les chefs de communautés fortement représentés par le président du bureau Diomandé Ben réaffirmeront sans ambages leur soutien au Premier ministre. Pour Diomandé Ben, « Guillaume Soro n`est pas complice de qui que ce soit. ». Ce qui importe pour les têtes couronnées, c`est « qu`on donne les cartes nationales d`identité aux 5. 330 000 enrôlés de la liste blanche. Nous voulons nos cartes d`identité ». Abordant l`éventuelle implication du Premier ministre dans le pot-de-vin, Diomandé Ben dira : « C`est du cinéma et on s`en fout de cela. S`il n`y a pas de cartes d`identité, il n`y aura rien », a-t-il averti. A la suite deux motions, l`une de soutien au Premier ministre, et l`autre de protestation seront lues respectivement par Mme Coulibaly Mariam et par Mme Senou Massandjé. C`est le délégué général des Forces nouvelles, l`inspecteur Kouadio Kouamé, qui a reçu les deux motions qu`il a aussitôt transmises au directeur de cabinet adjoint des Forces nouvelles, Cissé Sindou. Celui-ci a promis remettre les documents à la connaissance du consul du Burkina Faso, pays facilitateur dans le dialogue direct-inter ivoirien. Mais aussi au Premier ministre, secrétaire général des Forces Nouvelles.
Allah Kouamé à Bouaké