La commission des affaires sociales et culturelle de l’Assemblée nationale a débuté ses travaux, hier pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire dans l’Affaire Tagro.
15 voix contre, essentiellement issus des Députés FPI, pour 13 voix favorables, ensemble des Députés issus de l’opposition (PDCI, UDPCI et Solidarité) sur un total de 29 présents dont une voix annulée pour irrégularité. Soit l’échec du texte soumis à leur examen. Tel est le résultat qui a sanctionné hier le vote en Commission (ndlr : la Commission des Affaires sociales et culturelles) de l’examen des résolutions à l’effet de la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire dans l’Affaire Désiré Tagro. En effet, à l’issue de plus de sept heures d’intenses travaux parsemés d’empoignades entre Députés FPI et ceux de l’opposition, il ressort que le souhait des Députés de l’opposition de voir être créée au sein de l’Hémycicle une commission d’enquête parlementaire n’a pu franchir ce premier obstacle constitué par les parlementaires du pouvoir. Toutes les résolutions émises par ces derniers portant création d’une commission d’enquête parlementaire aux fins de vérifier les soupçons qui pèsent sur les concours d’accès et les résultats aux emplois publics ayant été rejetées. Pour les Députés FPI conduits par Marie-Odette Lorougnon très en verve, il n’est pas opportun de créer la Commission d’enquête parlementaire dans cette affaire dite Désiré Tagro. Pour eux, l’essentiel est à la préparation des élections que tout le monde appelle de tous ses vœux. De plus, soutiennent-ils, cette enquête parlementaire va faire des surcoûts inutiles, vu que les précédentes enquêtes diligentées par le Parlement ivoirien n’ont jamais abouti. Aussi appellent-ils à la seule enquête diligentée par le chef de l’Etat Laurent Gbagbo et confier au Procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Raymond Tchimou. Conformément au règlement intérieur de l’Assemblée nationale, ce texte ainsi rejeté en commission sera devant la Plénière le 28 juillet prochain. « Ce n’est qu’à cette seule occasion que l’on saura si oui ou non, les Députés ivoiriens sont pour ou contre la création d’une enquête parlementaire dans l’Affaire Tagro qui défraie en ce moment la chronique dans le pays », a expliqué le président de la Commission, le ministre Adjoumani Kouassi.
José S. Koudou
15 voix contre, essentiellement issus des Députés FPI, pour 13 voix favorables, ensemble des Députés issus de l’opposition (PDCI, UDPCI et Solidarité) sur un total de 29 présents dont une voix annulée pour irrégularité. Soit l’échec du texte soumis à leur examen. Tel est le résultat qui a sanctionné hier le vote en Commission (ndlr : la Commission des Affaires sociales et culturelles) de l’examen des résolutions à l’effet de la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire dans l’Affaire Désiré Tagro. En effet, à l’issue de plus de sept heures d’intenses travaux parsemés d’empoignades entre Députés FPI et ceux de l’opposition, il ressort que le souhait des Députés de l’opposition de voir être créée au sein de l’Hémycicle une commission d’enquête parlementaire n’a pu franchir ce premier obstacle constitué par les parlementaires du pouvoir. Toutes les résolutions émises par ces derniers portant création d’une commission d’enquête parlementaire aux fins de vérifier les soupçons qui pèsent sur les concours d’accès et les résultats aux emplois publics ayant été rejetées. Pour les Députés FPI conduits par Marie-Odette Lorougnon très en verve, il n’est pas opportun de créer la Commission d’enquête parlementaire dans cette affaire dite Désiré Tagro. Pour eux, l’essentiel est à la préparation des élections que tout le monde appelle de tous ses vœux. De plus, soutiennent-ils, cette enquête parlementaire va faire des surcoûts inutiles, vu que les précédentes enquêtes diligentées par le Parlement ivoirien n’ont jamais abouti. Aussi appellent-ils à la seule enquête diligentée par le chef de l’Etat Laurent Gbagbo et confier au Procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Raymond Tchimou. Conformément au règlement intérieur de l’Assemblée nationale, ce texte ainsi rejeté en commission sera devant la Plénière le 28 juillet prochain. « Ce n’est qu’à cette seule occasion que l’on saura si oui ou non, les Députés ivoiriens sont pour ou contre la création d’une enquête parlementaire dans l’Affaire Tagro qui défraie en ce moment la chronique dans le pays », a expliqué le président de la Commission, le ministre Adjoumani Kouassi.
José S. Koudou