Le Sergent-chef Samuel Doé était arrivé au pouvoir en 1980 au Liberia, après un coup d’Etat sanglant où le jeune militaire n’avait pas hésité à faire passer devant les armes, les dignitaires de l’Etat libérien. Samuel Doé, pendant son règne, n’avait pas fait de « cadeau » aux populations de la région Nimba, confluent montagneux entre la Côte d’Ivoire et la Guinée. Dans cette politique « génocidaire », noyée dans le sang, Samuel Doé avait exécuté plusieurs de ses opposants de la région du Nimba. Plusieurs autres avaient trouvé refuge en Guinée-Conakry et en Côte d’Ivoire.
Samuel Doé en voulait surtout au général Quiwonpka, originaire de la région du Nimba qu’il avait accusé de déclencher des hostilités rebelles contre son pouvoir. Le coup d’Etat contre le Président Tolbert avait affligé le Président Félix Houphouët, ami personnel de l’ancien Président libérien, assassiné. L’événement dans sa poussée populaire avait surpris toute la communauté des Etats de la sous-région ouest-africaine. Samuel Doé isolé, avait tenté de renforcer son pouvoir politique en un pouvoir personnel. L’opposition libérienne est réduite au silence et à l’exil. Plus de bailleurs de fonds internationaux. Ce boycott de la Banque Mondiale, du FMI et de la BAD n’avait eu aucun impact sur Samuel Doé, politiquement peu expérimenté. Et pourtant, Samuel Doé n’était pas tranquille. Il avait accusé Félix Houphouët-Boigny d’avoir soutenu la rébellion libérienne.la diplomatie ivoirienne avait tenté de démentir l’information. Longtemps, la diplomatie ivoirienne avait abordé un profil bas face au régime de Samuel Doé avec l’avènement de Charles Taylor qui, selon Monrovia, bénéficiait d’un appui important de la Côte d’Ivoire. Quelques années plus tard, mourrait Samuel Doé, le Sergent-chef devenu général, après sa prise de pouvoir au Libéria. L’événement politico militaire à Monrovia avait livré tous ses secrets
Ben Ismaël
Samuel Doé en voulait surtout au général Quiwonpka, originaire de la région du Nimba qu’il avait accusé de déclencher des hostilités rebelles contre son pouvoir. Le coup d’Etat contre le Président Tolbert avait affligé le Président Félix Houphouët, ami personnel de l’ancien Président libérien, assassiné. L’événement dans sa poussée populaire avait surpris toute la communauté des Etats de la sous-région ouest-africaine. Samuel Doé isolé, avait tenté de renforcer son pouvoir politique en un pouvoir personnel. L’opposition libérienne est réduite au silence et à l’exil. Plus de bailleurs de fonds internationaux. Ce boycott de la Banque Mondiale, du FMI et de la BAD n’avait eu aucun impact sur Samuel Doé, politiquement peu expérimenté. Et pourtant, Samuel Doé n’était pas tranquille. Il avait accusé Félix Houphouët-Boigny d’avoir soutenu la rébellion libérienne.la diplomatie ivoirienne avait tenté de démentir l’information. Longtemps, la diplomatie ivoirienne avait abordé un profil bas face au régime de Samuel Doé avec l’avènement de Charles Taylor qui, selon Monrovia, bénéficiait d’un appui important de la Côte d’Ivoire. Quelques années plus tard, mourrait Samuel Doé, le Sergent-chef devenu général, après sa prise de pouvoir au Libéria. L’événement politico militaire à Monrovia avait livré tous ses secrets
Ben Ismaël