Ibrahim Sy Savané aux correspondants des médias étrangers - “La prochaine date des élections sera respectée”

Ils étaient tous là ! Les correspondants des médias étrangers accrédités en Côte d’Ivoire ont répondu massivement à l’invitation du ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané. Associated Press, Agence Chine Nouvelle, Pana Press, Agence France Presse, BBC, RFI … tous étaient présents, hier, au cabinet du ministère de la Communication au 22ème étage Tour C- Plateau, pour des échanges francs et ouverts avec le ministre Sy Savané. De l’affaire Guy André Kieffer, aux différents blocages du processus électoral, la question des médias dans les zones CNO, en passant par l’affaire Désiré Tagro, la cherté de la vie et la date de la prochaine présidentielle, tout a été abordé de manière directe et sans tabou. Dans son intervention, le ministre Sy Savané a fait l’état de ce qu’il qualifie de "météo politique en Côte d’Ivoire". « En tant qu’observateurs de tout ce qui se passe au pays, il n’est pas nécessaire de vous faire la météo politique de la Côte d’Ivoire. Chacun voit que la mère de toutes les attentes reste l’élection présidentielle. Mais, il ne faut pas ignorer les questions relatives à la cherté de la vie que le gouvernement s’active à résorber. Tout comme la protection sociale avec la saison pluvieuse qui s’annonce comme un autre souci majeur pour les autorités de ce pays». Par la suite, dans les échanges, notamment la question relative à la date de l’élection présidentielle, Sy Savané, dans une ambiance décontractée, a rassuré les uns et les autres sur l’engagement du gouvernement Soro à régler au mieux, avec célérité, toutes ces questions. « La prochaine date des élections qui sera fixée, sera respectée », a indiqué le porte-parole du gouvernement. Il a enfin exhorté les journalistes étrangers à prendre attache avec ses services à charge de l’accréditation des journalistes étrangers en Côte d’Ivoire pour une meilleure traçabilité afin d’éviter, au mieux, des antécédents fâcheux, comme ce fut le cas dans l’affaire Kieffer.
Moussa Keita