Le Front Populaire Ivoirien (Fpi) ne veut pas de commission d'enquête parlementaire. Ni sur les concours d'accès aux emplois publics, ni sur des activités du secteur public. Les députés du parti au pouvoir se sont ainsi clairement désolidarisés du président du parlement ivoirien, Mamadou Koulibaly. Qui a émis le vœu de voir l'Assemblée nationale mettre en place une commission d'enquête. Après avoir rejeté avant-hier la proposition de résolution portant création d'une commission d'enquête parlementaire sur les concours d'accès aux emplois publics présentée par le groupe parlementaire Pdci, le Fpi a abandonné, hier, jeudi, sa propre proposition de création de commission d'enquête sur des activités du secteur public. En effet, le groupe parlementaire Fpi a déposé une proposition de résolution relative à la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire sur des activités du secteur public. La commission des affaires économiques et financières que préside l'honorable Miaka Oureto s'est donc réunie, hier, en vue d'étudier ladite proposition. Mais grande fut la surprise des députés des groupes parlementaires Pdci, Udpci et Solidarité de voir le groupe parlementaire Fpi retirer son texte au moment où ils s'apprêtaient à l'examiner. Le président Miaka Oureto a tout simplement donné lecture du courrier ayant pour objet, "le retrait de la résolution". " Lors de la conférence des présidents du mardi 29 juin 2010, j'avais déposé une proposition de résolution tendant à constituer une commission d'enquête parlementaire. Tout en vous remerciant pour la célérité avec laquelle ma demande a été reçue et programmée, je vous prie néanmoins, conformément à l'article 55 alinéa premier du règlement de l'Assemblée nationale( les propositions et projets, ainsi que les rapports peuvent toujours être retirés par leur auteur, même quand les discussions ont commencé), de bien vouloir considérer dans la présente, le retrait de cette proposition …" telle est la substance du courrier adressé à la commission des affaires économiques et financières par le vice-président du groupe parlementaire, Brissi Takalea Claude.
Les textes violés
Le président de la commission des affaires économiques et financières, M. Miaka Oureto n'a pas donné l'occasion aux honorables députés, membres des autres groupes parlementaires de reprendre à leur compte cette proposition de résolution, conformément à l'alinéa 2 de l'article 55 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale. En effet, cet alinéa stipule" qu'un autre député peut prendre à son compte la proposition de résolution qui a été rejetée". D'ailleurs, tout en se réjouissant du retrait de cette proposition, le président du groupe parlementaire Pdci, Jean Michel Moulod, a dénoncé cette vice de procédure." Nous n'étions pas venus pour nous associer à ce proposition de résolution. Qui est une véritable mascarade et une volonté de tromper le peuple de Côte d'Ivoire. Et nous estimons que le président de la commission n'a pas joué son rôle. Il nous lit un article et tient compte d'un seul alinéa. Il aurait pu demander l'avis des différents groupes parlementaires. Parce que les textes disent que tout autre député pouvait reprendre ce texte à son compte. Hier, (ndlr : avant-hier, il demandait le respect des règles et aujourd'hui (hier), il foule les règles aux pieds. Mais nous en prenons acte. Ça a été retiré et c'est mieux ainsi pour le peuple" a fait savoir le député maire de Grand Bassam.
JULES CLAVER AKA
Les textes violés
Le président de la commission des affaires économiques et financières, M. Miaka Oureto n'a pas donné l'occasion aux honorables députés, membres des autres groupes parlementaires de reprendre à leur compte cette proposition de résolution, conformément à l'alinéa 2 de l'article 55 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale. En effet, cet alinéa stipule" qu'un autre député peut prendre à son compte la proposition de résolution qui a été rejetée". D'ailleurs, tout en se réjouissant du retrait de cette proposition, le président du groupe parlementaire Pdci, Jean Michel Moulod, a dénoncé cette vice de procédure." Nous n'étions pas venus pour nous associer à ce proposition de résolution. Qui est une véritable mascarade et une volonté de tromper le peuple de Côte d'Ivoire. Et nous estimons que le président de la commission n'a pas joué son rôle. Il nous lit un article et tient compte d'un seul alinéa. Il aurait pu demander l'avis des différents groupes parlementaires. Parce que les textes disent que tout autre député pouvait reprendre ce texte à son compte. Hier, (ndlr : avant-hier, il demandait le respect des règles et aujourd'hui (hier), il foule les règles aux pieds. Mais nous en prenons acte. Ça a été retiré et c'est mieux ainsi pour le peuple" a fait savoir le député maire de Grand Bassam.
JULES CLAVER AKA