Une reculade honteuse. Le groupe parlementaire du Fpi s’est dégonflé hier à l’hémicycle, en retirant sa proposition de résolution pourtant création d’une commission d’enquête parlementaire sur les secteurs publics que sont le foncier urbain, l’agriculture, et les télécommunications. Et ce, à la surprise générale de la presse et même de certains députés du parti aux « deux doigts ». En fait, très vite, Brissi Takaléa Claude et ses camarades, qui ont initié cette proposition, se sont rendus compte qu’ils étaient sur une mauvaise pente. D’une part, le Fpi ne pouvait pas se rendre aussi ridicule en refusant, vingt quatre heures plus tôt, une commission similaire et accepter une autre le lendemain. D’autre part, les députés FPI ont eu vent de ce que leurs collègues de l’opposition étaient prêts à leur appliquer leur propre leçon, lorsqu’ils avaient demandé un élargissement du champ de l’enquête sur Tagro. En effet, le groupe parlementaire Solidarité avait exigé dans un document dont nous avons reçu copie l’élargissement de l’enquête sur des secteurs tels que les mines, l’énergie, le pétrole, le gaz, les déchets toxiques, les contrats d’armement, l’usine de Fulton, la gestion des ports d’Abidjan et de San Pédro, l’Université de Cocody, etc. Face à ce dossier en béton de l’opposition parlementaire, le FPI s’est rétracté et est rentré dans ses petits souliers.
IBK
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