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Politique Publié le vendredi 9 juillet 2010 | Le Patriote

Blocage du processus électoral: Les basses manœuvres du FPI dénoncées

© Le Patriote Par Prisca
Politique/Front populaire ivoirien: Ouverture de la 20è édition de la Fête de la liberté, en présence du président du parti, M. Pascal Affi N`guessan
Jeudi 29 avril 2010. Abidjan, Yopougon. Célébration de la Fête de la Liberté sur le site du futur siège du Front populaire ivoirien (FPI). Photo: le président Pascal Affi N`guessan
C’est un truisme que de le dire. Le processus électoral est bloqué depuis quelques jours. Le seul et unique responsable de cet état de fait, est le FPI et ses mouvements satellites. La vérification de la liste électorale provisoire tant réclamée avec une exubérance étonnante par ce parti, est achevée dans sa phase informatique depuis trois jours. Le résultat est sans appel : sur 1,7 million de pétitionnaires accusés de fraude par le FPI, seulement 166108 n’ont pu être identifiés ; soit 9%. Ce résultat a fait piquer une crise d’urticaire aux manœuvriers du FPI. Eux qui ont fait croire à leur patron Laurent Gbagbo qu’après cette opération, la liste électorale serait considérablement réduite, probablement à sa faveur. Du coup, par trois fois, les experts du FPI ont ainsi induit en erreur le chef de la Refondation. La désolation est à la hauteur de la manipulation honteuse de l’opinion durant des mois. C’est pourquoi, le FPI a refusé catégoriquement le résultat de ce travail pourtant réalisé sur la base du guide méthodologique adopté de manière consensuelle. Dans ce guide, plusieurs principes ont été adoptés. Ainsi, en son point 5, il est stipulé que le travail de vérification doit se faire en tenant compte de l’Etat-civil, du délai imparti et du coût financier. C’est fort de ces trois principes posés comme un postulat que l’ensemble des structures techniques INS, ONI, SAGEM, ont, à la réunion tenue à la Primature le 1er juillet 2010, rassuré le Premier ministre de la fin des travaux au plus tard le 26 juillet. Le 3 juillet tous ces principes ont été expliqués aux leaders politiques membres du CPC qui ont donné leur accord pour leur application. C’est sur cette base que les travaux informatiques ont été réalisés. La liste résiduelle de 166.108 doit être vérifiée manuellement c’est-à-dire dans les centres d’Etat-civil. Contre toute attente, le Fpi se rétracte et exige que la vérification manuelle soit étendue à l’ensemble du fichier incriminé, c’est-à-dire 1,7 million de pétitionnaires. Un revirement spectaculaire qui ne s’explique que par la volonté délibérée du FPI de bloquer le processus électoral. Car, les données statistiques démontrent que les 1,7 millions pétitionnaires sont rattachés à plus de 52.000 lieux de naissance. Une vérification manuelle nécessiterait 52.000 équipes reparties sur l’ensemble du territoire. A quand la fin d’un tel travail d’hercule ? Alors que la vérification informatique selon des normes scientifiques, a réussi à clarifier le statut de plus 91% de ces pétitionnaires, le FPI cherche, désespérément, des subterfuges pour bloquer le processus électoral. Gbagbo n’est pas prêt à aller aux élections. Là se trouve la vérité.

En tout état de cause, le RHDP est décider à ne pas laisser passer cette autre manœuvre dilatoire. La coalition de l’opposition réunira dans les tout prochain ses instances de pour décider de la posture à avoir. Toutefois, les travaux sont bloqués à ce stade puisque les objections du FPI ont été énergiquement rejetées aussi bien par les représentants des membres du CPC que par la Primature. Tous les regards sont donc tournés vers la CEI qui devrait, sans plus tarder, annoncer la poursuite des opérations devant aboutir à la confection de la liste électorale définitive. `

Ibrahima B. Kamagaté
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