Koudou Dago (député Fpi de Yopougon) : “Ce débat est inopportun”
« Hier, nous avons planché sur les affaires concernant les emplois publics. Aujourd'hui, nous avions voulu travailler sur les activités du secteur privé. Mais, nous avons jugé inopportun que ce débat ait lieu maintenant. Ce n'est pas le moment de réveiller tout cela. Il faut comprendre que nous sommes dans une phase très délicate et que nous voulons aller aux élections, dans la paix. C'est pourquoi nous avons voulu, sagement, retirer cette résolution.»
Jean-Michel Moulod (président du groupe parlementaire Pdci-Rda) :“Nous prenons à témoin la nation ivoirienne”
On pouvait s'y attendre. Le contraire aurait été tellement illogique. Tout simplement parce qu'hier, pendant six heures, et dans des conditions difficilement supportables, les députés Fpi ont bloqué la mise en place d'une commission et se sont évertués à nous faire comprendre qu'il était inopportun de créer une commission d'enquête parlementaire, quel qu'en soit le sujet. Le même groupe pouvait difficilement nous appeler ce matin (ndlr : hier) pour la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire. Nous aurions considéré cela comme une véritable mascarade, quelque chose de malhonnête. Nous avons pensé qu'il était bon qu'on sache ce qui se passe, sans indexer quelqu'un. Ils ne veulent pas ! On prend à témoin la nation ivoirienne. Chacun tirera les conclusions. Le président de la commission aurait dû passer la parole aux groupes parlementaires pour voir s'il n'y a pas un autre député qui voudrait reprendre la proposition à son compte. Il a vicié exprès la procédure craignant d'être mis en difficulté. Si on devait la reprendre, il aurait fallu avoir le temps de la revoir car, nous avons ciblé un certain nombre de secteurs tels que les mines, le pétrole, le port autonome. Toutes les grosses boîtes économiques méritent qu'on y jette un coup d'œil.
Michel Dan Ouélo (président du groupe Udpci) :“Le Fpi veut la vache mais refuse le lait”
Le groupe parlementaire Fpi veut la vache mais refuse le lait. Voici des gens qui veulent que la vérité éclate. Qui veulent la moralisation de la vie publique. Mais qui refusent que les instruments qui peuvent nous permettre de vérifier si effectivement il y a eu fraude ou non, soient installés. Cette attitude, affichée, hier, par le groupe parlementaire Fpi a dû continuer aujourd'hui. Mais, nous serons fermes, pour que les Ivoiriens voient qui sont leurs ennemis qui ne veulent pas la réussite de leurs enfants. Le 28 juillet, nous irons en session plénière. Si le président de la République a accepté de dénoncer ces pratiques, notre fermeté consistera à sensibiliser d'autres députés qui sont capables aussi de laisser le Fpi et de suivre les autres groupes parlementaires qui demandent la mise sur pied des commissions d'enquêtes parlementaires.
Koné Ousmane (président du groupe Solidarité) :“C'est scandaleux !”
«Nous ne sommes pas surpris de l'attitude du Fpi. Le peuple ivoirien est stupéfait et indigné devant une telle situation. Une situation sociopolitique scandaleuse que prépare le Fpi. Hier, nous avons été tous témoins de leur opposition farouche, aveugle et sourde, à l'ouverture d'une enquête parlementaire portant sur les fraudes, les vols, le pillage des deniers publics. Ce matin, leur attitude est justifiée. Ils ne veulent pas non plus de la résolution formulée par eux-mêmes, sans donner la parole, ni à un groupe parlementaire, ni à aucun autre député. C'est scandaleux !»
Propos recueillis par MAE
« Hier, nous avons planché sur les affaires concernant les emplois publics. Aujourd'hui, nous avions voulu travailler sur les activités du secteur privé. Mais, nous avons jugé inopportun que ce débat ait lieu maintenant. Ce n'est pas le moment de réveiller tout cela. Il faut comprendre que nous sommes dans une phase très délicate et que nous voulons aller aux élections, dans la paix. C'est pourquoi nous avons voulu, sagement, retirer cette résolution.»
Jean-Michel Moulod (président du groupe parlementaire Pdci-Rda) :“Nous prenons à témoin la nation ivoirienne”
On pouvait s'y attendre. Le contraire aurait été tellement illogique. Tout simplement parce qu'hier, pendant six heures, et dans des conditions difficilement supportables, les députés Fpi ont bloqué la mise en place d'une commission et se sont évertués à nous faire comprendre qu'il était inopportun de créer une commission d'enquête parlementaire, quel qu'en soit le sujet. Le même groupe pouvait difficilement nous appeler ce matin (ndlr : hier) pour la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire. Nous aurions considéré cela comme une véritable mascarade, quelque chose de malhonnête. Nous avons pensé qu'il était bon qu'on sache ce qui se passe, sans indexer quelqu'un. Ils ne veulent pas ! On prend à témoin la nation ivoirienne. Chacun tirera les conclusions. Le président de la commission aurait dû passer la parole aux groupes parlementaires pour voir s'il n'y a pas un autre député qui voudrait reprendre la proposition à son compte. Il a vicié exprès la procédure craignant d'être mis en difficulté. Si on devait la reprendre, il aurait fallu avoir le temps de la revoir car, nous avons ciblé un certain nombre de secteurs tels que les mines, le pétrole, le port autonome. Toutes les grosses boîtes économiques méritent qu'on y jette un coup d'œil.
Michel Dan Ouélo (président du groupe Udpci) :“Le Fpi veut la vache mais refuse le lait”
Le groupe parlementaire Fpi veut la vache mais refuse le lait. Voici des gens qui veulent que la vérité éclate. Qui veulent la moralisation de la vie publique. Mais qui refusent que les instruments qui peuvent nous permettre de vérifier si effectivement il y a eu fraude ou non, soient installés. Cette attitude, affichée, hier, par le groupe parlementaire Fpi a dû continuer aujourd'hui. Mais, nous serons fermes, pour que les Ivoiriens voient qui sont leurs ennemis qui ne veulent pas la réussite de leurs enfants. Le 28 juillet, nous irons en session plénière. Si le président de la République a accepté de dénoncer ces pratiques, notre fermeté consistera à sensibiliser d'autres députés qui sont capables aussi de laisser le Fpi et de suivre les autres groupes parlementaires qui demandent la mise sur pied des commissions d'enquêtes parlementaires.
Koné Ousmane (président du groupe Solidarité) :“C'est scandaleux !”
«Nous ne sommes pas surpris de l'attitude du Fpi. Le peuple ivoirien est stupéfait et indigné devant une telle situation. Une situation sociopolitique scandaleuse que prépare le Fpi. Hier, nous avons été tous témoins de leur opposition farouche, aveugle et sourde, à l'ouverture d'une enquête parlementaire portant sur les fraudes, les vols, le pillage des deniers publics. Ce matin, leur attitude est justifiée. Ils ne veulent pas non plus de la résolution formulée par eux-mêmes, sans donner la parole, ni à un groupe parlementaire, ni à aucun autre député. C'est scandaleux !»
Propos recueillis par MAE