Les Banques commerciales ne peuvent pas satisfaire à l’intégralité des besoins de toutes les entreprises. C’est l’avis du directeur général de Finances sans frontières», par ailleurs conseiller spécial du président du club des dirigeants des banques africaines qui interpelle les politiques et acteurs économiques de la zone franc.
Les PME des pays de la zone franc ne reçoivent pas de financements adaptés à leur besoins.
Conséquence : leurs dirigeants politiques et acteurs économiques ne cessent de se plaindre face à cette situation. Le directeur général de Finances sans Frontières par ailleurs conseiller spécial du président du Club des dirigeants des banques africaines, Alain Le Noir leur demande de revoir leur politique. « Il faut remplacer les banques de développement », a-t-il conseillé. Outre ce conseil, le conseiller spécial du président du club des dirigeants des banques africaines a ajouté ceci. « Il est grand temps de dépasser les déclarations d’intention et de passer aux actes au lieu de toujours croire que les banques commerciales doivent satisfaire à l’intégralité des besoins de toutes les entreprises ».
Il veut que les Etats de la zone franc prennent l’exemple sur la France où les banques populaires répondaient aux besoins des PME. Tout en ramenant les Etats à l’exemple français, il a par ailleurs ajouté que la grande entreprise qui présente un bon projet trouvera toujours les sources de financement qui lui sont nécessaire. Alain Le Noir reconnaît aussi que quelque chose manque aux pays de la zone franc. A l’en croire, il manque des institutions spécialisées dans le financement des PME-PMI. Malgré les difficultés qu’ont les banques à financer les PME, il est contre le fait qu’on dise qu’elles sont frileuses. Parce que selon lui, les crédits consentis à l’économie par les banques de la zone franc ont augmenté. « Il est tout de même remarquable de constater qu’entre 2005 et 2008 les crédits consentis à l’économie par les banques de la zone franc ont augmenté de 48%, ce qui n’est pas négligeable, surtout si l’on tient compte d’environnements politiques parfois difficiles », a-t-il a ajouté. Cependant Alain Le Noir affirme que la faiblesse des banques réside par contre dans la distribution des crédits d’investissements notamment de long terme.
Souleymane Koné
Les PME des pays de la zone franc ne reçoivent pas de financements adaptés à leur besoins.
Conséquence : leurs dirigeants politiques et acteurs économiques ne cessent de se plaindre face à cette situation. Le directeur général de Finances sans Frontières par ailleurs conseiller spécial du président du Club des dirigeants des banques africaines, Alain Le Noir leur demande de revoir leur politique. « Il faut remplacer les banques de développement », a-t-il conseillé. Outre ce conseil, le conseiller spécial du président du club des dirigeants des banques africaines a ajouté ceci. « Il est grand temps de dépasser les déclarations d’intention et de passer aux actes au lieu de toujours croire que les banques commerciales doivent satisfaire à l’intégralité des besoins de toutes les entreprises ».
Il veut que les Etats de la zone franc prennent l’exemple sur la France où les banques populaires répondaient aux besoins des PME. Tout en ramenant les Etats à l’exemple français, il a par ailleurs ajouté que la grande entreprise qui présente un bon projet trouvera toujours les sources de financement qui lui sont nécessaire. Alain Le Noir reconnaît aussi que quelque chose manque aux pays de la zone franc. A l’en croire, il manque des institutions spécialisées dans le financement des PME-PMI. Malgré les difficultés qu’ont les banques à financer les PME, il est contre le fait qu’on dise qu’elles sont frileuses. Parce que selon lui, les crédits consentis à l’économie par les banques de la zone franc ont augmenté. « Il est tout de même remarquable de constater qu’entre 2005 et 2008 les crédits consentis à l’économie par les banques de la zone franc ont augmenté de 48%, ce qui n’est pas négligeable, surtout si l’on tient compte d’environnements politiques parfois difficiles », a-t-il a ajouté. Cependant Alain Le Noir affirme que la faiblesse des banques réside par contre dans la distribution des crédits d’investissements notamment de long terme.
Souleymane Koné