Ça ira … Sûrement mieux demain, pour les journalistes professionnels de Côte d’Ivoire. Sous l’arbitrage du président du Conseil National de la Presse (CNP), Eugène Dié Kacou, les patrons de presse privée regroupés au sein du GEPCI et le Syndicat nationale des agents de presse privée de Côte D’Ivoire (SYNAPPCI) ont signé, récemment, au siège du CNP à Cocody, un protocole d’accord relatif à la mise en œuvre de la Convention collective annexe des journalistes professionnels et des professionnels de la Communication. Mais, déjà, ce protocole suscite des avis dans le monde des médias. Pour le premier responsable du synappci, Guillaume Gbato, « l’entreprise de presse qui n’appliquerait pas la valeur du point arrêtée à l’article 3 et qui ne réglerait pas la prime de logement catégorielle ainsi que la prime de transport mensuelle fixée par le gouvernement (25000Fcfa) sera considérée comme n’exécutant pas une obligation majeure et s’expose aux sanction prévues par la loi.» quant à Dénis Zion Kah, Président du GEPCI, il rapporte déjà, au lendemain de la signature du document cadre que « cette convention ne prend pas en compte tous les journalistes.» Dans tous les cas, sans renoncer à l’application de la Convention collective annexe du 12 février 2008, dans son intégralité, le protocole paraphé par les parties stipule en son article 4, « qu’en attendant l’échéance des deux années, sous réserve des droits acquis et uniquement à titre de modalité temporaire de mise en œuvre de la Convention collective, de fixer la valeur du point à 1400 Fcfa. Au lieu de 1900 Fcfa comme convenu sous l’arbitrage des ministres de la Communication et de la Fonction publique ». Ainsi, en dépit de son recrutement avec le niveau maîtrise, licence plus deux ans de stage, ou encore un diplôme d’une école journaliste, conformément à la loi portant régime juridique de la presse de 2004, le journaliste percevra 140 000 Fcfa comme salaire de base. Cette nouvelle donne prend effet en septembre prochain.
Toutefois, le Synappci et le Gepci, conviennent, également, que «6% du salaire catégoriel, pour la période des deux années susvisées, seront fixés comme prime de logement et que, conformément à la législation en vigueur, «25 000 Fcfa seront toujours payés au journaliste, comme prime de transport».
Toutes choses qui ne sauraient remettre en cause les acquis des entreprises qui traitent déjà leurs journalistes au-delà de cet accord. A condition, précise Denis Kah Zion, que le journaliste soit détenteur de la carte d’identité de journaliste professionnel attribuée par la Commission paritaire dont les deux parties signataires sont membres. Les parties s’engagent à exécuter, de bonne foi, le présent protocole comme le stipule l’article 6. Bien plus, le Gepci et le Synapp-Ci ont salué les avancées acquises pour la viabilité de l’économie des médias, avec notamment le Fonds de soutien et de développement de la presse, les allègements fiscaux accordés aux entreprises de presse, les commissions pour la réforme, etc., Souhaitons que ces avis ne plombent pas ce pas en avant qui vient d’être posé.
Sous la houlette du ministre Ibrahim Sy Savané.
Moussa keita
Toutefois, le Synappci et le Gepci, conviennent, également, que «6% du salaire catégoriel, pour la période des deux années susvisées, seront fixés comme prime de logement et que, conformément à la législation en vigueur, «25 000 Fcfa seront toujours payés au journaliste, comme prime de transport».
Toutes choses qui ne sauraient remettre en cause les acquis des entreprises qui traitent déjà leurs journalistes au-delà de cet accord. A condition, précise Denis Kah Zion, que le journaliste soit détenteur de la carte d’identité de journaliste professionnel attribuée par la Commission paritaire dont les deux parties signataires sont membres. Les parties s’engagent à exécuter, de bonne foi, le présent protocole comme le stipule l’article 6. Bien plus, le Gepci et le Synapp-Ci ont salué les avancées acquises pour la viabilité de l’économie des médias, avec notamment le Fonds de soutien et de développement de la presse, les allègements fiscaux accordés aux entreprises de presse, les commissions pour la réforme, etc., Souhaitons que ces avis ne plombent pas ce pas en avant qui vient d’être posé.
Sous la houlette du ministre Ibrahim Sy Savané.
Moussa keita