Climat insaisissable que celui de San-Pedro ! Quand il fait chaud, on se croirait dans une ville du sahel tant la chaleur est torride. Et quand il pleut, c’est le déluge et la population ne sait à quel Saint se vouer.
Hier vendredi, la ville balnéaire s’était réveillée sous une pluie diluvienne. Elle tombait dru comme si le ciel avait ouvert des vannes. Les habitants des quartiers Séwéké 2, Sotref-Abattoir, Zimbabwé et une partie du quartier Lac, ont vu leur logis inondés par les eaux. Des meubles flottaient de partout. Les plus chanceux ont eu le temps de confier certains de leurs biens à des parents ou voisins mieux lotis et chercher un endroit pour dormir, abandonnant leur domicile. C’était la désolation. « Regardez l’eau partout dans la maison. Qu’est-ce qu’on peut faire ? Tous les caniveaux sont bouchés » lançait dépité, un habitant du quartier Séwéké 2. Et c’est ainsi chaque année, pendant la saison pluvieuse. Ces quartiers étant situés dans des zones marécageuses, les habitants sont toujours exposés aux caprices des eaux. Les routes déjà fortement dégradées, sont invisibles sous l’eau, rendant très difficile la circulation avec toutes les crevasses envahies d’eau et de boue. Il était quasiment impossible de distinguer les voies bitumées des caniveaux. De la gare routière à la Cité, au CHR ou au Lac, circuler était devenu un véritable parcours du combattant pour les automobilistes. Dès le rond point de l’aéroport, l’eau sur la chaussée était à hauteur des genoux. Près d’une heure de patience, vous êtes au rond point de la mosquée de la Cité où le sens giratoire est lui aussi logé sous les eaux.
Chacun se cherchait un passage soit pour rallier la Cité, soit pour aller vers le CHR et le quartier Lac.
La cour de la mosquée devenue un petit lac, ne pouvait pas enregistrer de fidèle comme d’habitude en ce jour saint de l’islam. Vue la gravité de la situation, des automobilistes étaient obligés de rebrousser chemin. De nombreuses personnes n’ont pu se rendre sur leurs lieux de travail. La pluie d’hier, bien que n’ayant pas fait de victimes, a tout de même agi fortement sur la productivité des entreprises qui n’ont pas vu leur personnel au complet.
SORY Blintiaka (Correspondant)
Hier vendredi, la ville balnéaire s’était réveillée sous une pluie diluvienne. Elle tombait dru comme si le ciel avait ouvert des vannes. Les habitants des quartiers Séwéké 2, Sotref-Abattoir, Zimbabwé et une partie du quartier Lac, ont vu leur logis inondés par les eaux. Des meubles flottaient de partout. Les plus chanceux ont eu le temps de confier certains de leurs biens à des parents ou voisins mieux lotis et chercher un endroit pour dormir, abandonnant leur domicile. C’était la désolation. « Regardez l’eau partout dans la maison. Qu’est-ce qu’on peut faire ? Tous les caniveaux sont bouchés » lançait dépité, un habitant du quartier Séwéké 2. Et c’est ainsi chaque année, pendant la saison pluvieuse. Ces quartiers étant situés dans des zones marécageuses, les habitants sont toujours exposés aux caprices des eaux. Les routes déjà fortement dégradées, sont invisibles sous l’eau, rendant très difficile la circulation avec toutes les crevasses envahies d’eau et de boue. Il était quasiment impossible de distinguer les voies bitumées des caniveaux. De la gare routière à la Cité, au CHR ou au Lac, circuler était devenu un véritable parcours du combattant pour les automobilistes. Dès le rond point de l’aéroport, l’eau sur la chaussée était à hauteur des genoux. Près d’une heure de patience, vous êtes au rond point de la mosquée de la Cité où le sens giratoire est lui aussi logé sous les eaux.
Chacun se cherchait un passage soit pour rallier la Cité, soit pour aller vers le CHR et le quartier Lac.
La cour de la mosquée devenue un petit lac, ne pouvait pas enregistrer de fidèle comme d’habitude en ce jour saint de l’islam. Vue la gravité de la situation, des automobilistes étaient obligés de rebrousser chemin. De nombreuses personnes n’ont pu se rendre sur leurs lieux de travail. La pluie d’hier, bien que n’ayant pas fait de victimes, a tout de même agi fortement sur la productivité des entreprises qui n’ont pas vu leur personnel au complet.
SORY Blintiaka (Correspondant)