de leur base sur la pointe des pieds pour une mission aussi bien clandestine que douteuse, deux sous-officiers, en service à la Direction de la police criminelle (Dpc), ont failli laisser leur peau à Treichville, dans l’après-midi du mercredi 7 juin. Il s’agit du sergent-chef Camara Kouassi Omer et du sergent Blaise Vallin. Après avoir, selon eux, saisi sur un trafiquant, la somme de dix millions de francs Cfa en coupures de billets déclassés, ces derniers ont été pris à partie par une foule surexcitée qui a failli les lyncher.
Pour n’avoir pas préalablement avisé leurs supérieurs hiérarchiques pour cette mission qu’ils disent avoir bien planifiée, les deux policiers, au regard de la réglementation de la police, se sont rendus coupables de violation de consignes. Ce, pourquoi, ils ont été écroués pour huit jours à l’Ecole nationale de police.
Réagissant contre ce qu’il qualifie d’interprétations tendancieuses et mensongères diffusées dans certains journaux de la place, le directeur de la Dpc, le commissaire Gnagne Honoré, entouré de ses proches collaborateurs, nous a fait le point. Selon le patron de la Dpc, il n’a jamais été question d’une saisie de 500 millions de Fcfa qui auraient, par la suite, disparu dans ses services. Il explique que les deux agents, qui n’ont pas la qualité d’officier de la police judiciaire, se sont permis d’exécuter de leur propre initiative une mission sans aviser leur service.
Laquelle consistait à interpeller des trafiquants nigériens qui s’apprêtaient à faire écouler sur le marché la somme de 500 millions de Fcfa en billets déclassés de la Bceao. Ayant réussi à épingler les faussaires avec un échantillon de 10 millions desdits billets, les agents de la Dpc ont été pris à partie par une foule qu’auraient ameutée ceux sur qui ils venaient de mettre le grappin. Rudoyés, l’un des policiers est dépossédé de son arme et son talkie-walkie. Le sac contenant les dix millions a été récupéré, purement et simplement, par “ses propriétaires”. Face au danger, les deux sous-officiers, qui, précisons-le, exercaient en tenue civile, vont alerter leur base.
Malheureusement, les renforts arrivés sur les lieux ne sont pas logés à meilleure enseigne et leur véhicule a été démoli. Tous réussissent à se réfugier au commissariat de police du 2ème arrondissement de Treichville. Où curieusement, l’arme de l’agent de la Dpc a été retrouvée. Sur l’identité de celui qui l’a déposée, aucun renseignement n’a été fourni aux responsables de la Dpc par le commissariat. S’agissant de la somme d’argent prétendue saisie par les sergents Camara Kouassi Omer et Blaise Vallin, seulement deux billets déclassés de dix mille francs ont été remis à la Dpc. Quant aux trafiquants, l’on ignore ce qu’ils sont devenus.
Landry Kohon
Pour n’avoir pas préalablement avisé leurs supérieurs hiérarchiques pour cette mission qu’ils disent avoir bien planifiée, les deux policiers, au regard de la réglementation de la police, se sont rendus coupables de violation de consignes. Ce, pourquoi, ils ont été écroués pour huit jours à l’Ecole nationale de police.
Réagissant contre ce qu’il qualifie d’interprétations tendancieuses et mensongères diffusées dans certains journaux de la place, le directeur de la Dpc, le commissaire Gnagne Honoré, entouré de ses proches collaborateurs, nous a fait le point. Selon le patron de la Dpc, il n’a jamais été question d’une saisie de 500 millions de Fcfa qui auraient, par la suite, disparu dans ses services. Il explique que les deux agents, qui n’ont pas la qualité d’officier de la police judiciaire, se sont permis d’exécuter de leur propre initiative une mission sans aviser leur service.
Laquelle consistait à interpeller des trafiquants nigériens qui s’apprêtaient à faire écouler sur le marché la somme de 500 millions de Fcfa en billets déclassés de la Bceao. Ayant réussi à épingler les faussaires avec un échantillon de 10 millions desdits billets, les agents de la Dpc ont été pris à partie par une foule qu’auraient ameutée ceux sur qui ils venaient de mettre le grappin. Rudoyés, l’un des policiers est dépossédé de son arme et son talkie-walkie. Le sac contenant les dix millions a été récupéré, purement et simplement, par “ses propriétaires”. Face au danger, les deux sous-officiers, qui, précisons-le, exercaient en tenue civile, vont alerter leur base.
Malheureusement, les renforts arrivés sur les lieux ne sont pas logés à meilleure enseigne et leur véhicule a été démoli. Tous réussissent à se réfugier au commissariat de police du 2ème arrondissement de Treichville. Où curieusement, l’arme de l’agent de la Dpc a été retrouvée. Sur l’identité de celui qui l’a déposée, aucun renseignement n’a été fourni aux responsables de la Dpc par le commissariat. S’agissant de la somme d’argent prétendue saisie par les sergents Camara Kouassi Omer et Blaise Vallin, seulement deux billets déclassés de dix mille francs ont été remis à la Dpc. Quant aux trafiquants, l’on ignore ce qu’ils sont devenus.
Landry Kohon