Après des mois de dissensions avec l'Etat de Côte d'Ivoire pour 17 mois d'impayés de leurs maisons, les propriétaires de maisons baillées des policiers ont commencé à retrouver le sourire. Ils ont eu un début d'apurement de cette dette qui s'élevait à 14, 300 milliards sur la base d'un programme. L'information a été donnée, hier, par Kanté Souleymane, Secrétaire général de l'UNPMB, au cours d'une réunion à leur siège d'Adjamé. " Le lundi 5 juillet, nous avons été appelé à l'Agence comptable centrale du Trésor par M. Kalou qui nous a dit qu'ils ont trouvé un programme d'apurement de nos dettes de l'année 2009. Et les montants sont de 816 millions pour le mois d'Août, 818 millions pour septembre, 816 pour octobre, 818 millions pour novembre et 819 millions pour décembre. C'est y compris les impôts. Il m'a dit qu'il a été décidé de payer 600 millions chaque semaine. Du lundi 5 au vendredi 09 juillet, le mois d'Août a été déjà payé. Du 12 au 15 juillet, le mois de septembre sera payé. Du 19 au 23 juillet, ce sera le mois d'octobre. Le mois de novembre sera apuré du 26 au 30 juillet et pour le mois de décembre, ce sera du 02 au 06 Août. Après vérification de la Direction générale de police, les ''baux fictifs'' de janvier, février et mars ont été retrouvés et seront payés du 9 au 13 Août 2010. Donc le 13 Août en principe, on nous aura payé 3 459 333 500 F Cfa et on ne nous devra plus rien pour le compte de l'année 2009. Ce résultat est l'effort des uns et des autres que je tiens à saluer, notamment le Dg de la police, les policiers, le ministère de l'Economie et des finances… " a dit Kanté avant d'ajouter ceci " J'y crois car d'après des sources, après notre dernière marche, le Président de la République a demandé, à son arrivée du Maroc, à nos interlocuteurs de trouver rapidement une solution aux problèmes de baux. A sa suite, le ministre de l'Economie et des finances a demandé à ses collaborateurs de trouver un mécanisme pour le règlement. Ne mettons donc pas en doute ce qui a été décidé. Ils étaient coincés. Ils ont eu la pression. Toutefois, il s'agit de rester vigilant jusqu'à la fin. Si le programme n'est pas respecté, nous nous mettrons encore en mouvement. "
François Bécanthy
François Bécanthy