Quand le débat national ignore l`essentiel

Depuis quelques semaines, les politiciens ivoiriens ont trouvé en l’affaire Désiré Tagro, une nouvelle occupation. Démission ou limogeage réclamé par-ci, enquêtes parlementaires exigée par-là, le tout sur fond d’une polémique à n’en point finir. Certes, ce dont il est question est d’une capitale importance, qui mérite d’attirer l’attention de tous. Parler en effet en 2010 de quotas réservés lors des concours Administratifs, cela fait penser à l’Amazonie où chaque animal s’assigne une parcelle de forêt par rapport à sa force. Il s’agit certes de la forme la plus catégorique de l’exclusion d’une partie de la population jeune, du processus de construction d’un pays dont tous se réclament. Il s’agit certes d’un système qui va ramener la Côte d’Ivoire à l’ère primitive, très loin des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dont la date butoir est fixée à 2015. Dans cette affaire, on pourrait donc aligner les ‘’certes’’ à profusion, sans que cela n’efface l’opportunité des ‘’néanmoins’’ liés directement au repositionnement de la Côte d’Ivoire dans le concert des Nations. L’action gouvernementale de relance de l’économie ivoirienne, c’est de cela qu’il s’agit, ne devrait donc pas être ignorée à la faveur de quelque débat national que ce soit, quelle que soit son importance. Quoi qu’essentiellement intéressée par la Présidentielle à venir, la classe politique doit se préoccuper de l’excellent boulot abattu ici et ailleurs par l’Argentier national Charles Diby Koffi. La Côte d’Ivoire gagnerait plus à ce qu’un débat national s’engage à ce niveau, afin que chacun reconnaisse à sa juste valeur les efforts effectués. Les records les plus invraisemblables sont en train d’être battus, nonobstant la crise qui fait perdre à l’Etat plus de 40 milliards de FCFA par mois. Les débats futiles ne doivent pas prendre le pas sur la nécessité collective d’entretenir la voie tracée par l’Administration financière nationale. Parce que menant tout droit vers le point d’achèvement indispensable à la réalisation du développement durable recherché, cette voie doit être la prunelle des yeux de chaque citoyen.

F. B

Légende 1 : Malgré les débats futiles à même de retarder sa croissance, la Côte d’Ivoire effectue progressivement son retour dans le concert des Nations.

Légende 2 : A travers des actes concrets, Charles Diby justifie chaque jour davantage, son titre de meilleur ministre Africain des Finances.

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