ABIDJAN - Trois journalistes ivoiriens accusés de "vol de documents" sont gardés à vue depuis mardi, après la publication des conclusions d`une enquête judiciaire sur les malversations présumées de la filière cacao en Côte d`Ivoire, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
Stéphane Guédé, Théophile Kouamo et Saint Claver Oula, respectivement directeur de publication, des rédactions et rédacteur en chef du quotidien "Le nouveau courrier", sont gardés dans les locaux de la police criminelle d`Abidjan, a indiqué à l`AFP, Emmanuel Akani, un journaliste du groupe.
Ces trois responsables du journal édité depuis le 25 mai ont été convoqués mardi par le procureur d`Abidjan, Raymond Tchimou, en charge de l`affaire cacao, après la diffusion le même jour du document.
Il a exigé d`eux la divulgation de "la source de l`information", a expliqué à l`AFP Désiré Gueu, l`avocat des journalistes.
Selon M. Tchimou cité par l`avocat, seules trois personnes étaient censées détenir ce document, notamment le président ivoirien Laurent Gbagbo, le juge d`instruction et le procureur lui-même.
"Les journalistes ayant refusé de livrer leur source, le parquet a initié une procédure pour fait de vols de documents administratifs", a-t-il souligné.
Ouverte en octobre 2007 à la demande du président Gbagbo, une vaste enquête judiciaire avait débouché sur l`arrestation en juin 2008, pour "détournement de fonds, abus de biens sociaux et escroquerie" de la quasi-totalité des responsables de la juteuse filière (dont des proches de M. Gbagbo), soit une vingtaine de personnes.
Depuis lors, leur détention provisoire se prolonge dans des délais hors normes, et l`opération "mains propres" mise en avant par le pouvoir n`a toujours pas conduit à un procès.
Stéphane Guédé, Théophile Kouamo et Saint Claver Oula, respectivement directeur de publication, des rédactions et rédacteur en chef du quotidien "Le nouveau courrier", sont gardés dans les locaux de la police criminelle d`Abidjan, a indiqué à l`AFP, Emmanuel Akani, un journaliste du groupe.
Ces trois responsables du journal édité depuis le 25 mai ont été convoqués mardi par le procureur d`Abidjan, Raymond Tchimou, en charge de l`affaire cacao, après la diffusion le même jour du document.
Il a exigé d`eux la divulgation de "la source de l`information", a expliqué à l`AFP Désiré Gueu, l`avocat des journalistes.
Selon M. Tchimou cité par l`avocat, seules trois personnes étaient censées détenir ce document, notamment le président ivoirien Laurent Gbagbo, le juge d`instruction et le procureur lui-même.
"Les journalistes ayant refusé de livrer leur source, le parquet a initié une procédure pour fait de vols de documents administratifs", a-t-il souligné.
Ouverte en octobre 2007 à la demande du président Gbagbo, une vaste enquête judiciaire avait débouché sur l`arrestation en juin 2008, pour "détournement de fonds, abus de biens sociaux et escroquerie" de la quasi-totalité des responsables de la juteuse filière (dont des proches de M. Gbagbo), soit une vingtaine de personnes.
Depuis lors, leur détention provisoire se prolonge dans des délais hors normes, et l`opération "mains propres" mise en avant par le pouvoir n`a toujours pas conduit à un procès.