En prélude à l’assemblée générale du Comité africain de la confédération internationale des sociétés d'auteurs compositeurs (CISAC) prévue à Abidjan du 28 au 30 juillet 2010 , le Burida organise le 23 juillet à l’OIT, un séminaire sur le management participatif de son personnel. Le thème retenu pour cet « événement majeur », selon Baroan Michal Bertin, DG du Burida est : « Problématique d’une société de gestion de droits collectifs des droits d’auteurs et droits voisins : Rôles, efficacité et performances de tous les acteurs et partenaires du Burida ». M. Baroan qui a rencontré hier mercredi la presse au siège du Burida a fait savoir que la formation des auditeurs sera axée sur les instruments techniques de management qui conduisent à la crédibilité, la performance et la stabilité du Burida. C’est comprendre les outils de pilotage stratégique et les acteurs de l’encadrement, les systèmes, les acteurs et les instruments de management pour l’efficacité et la performance. Deux ateliers seront ainsi animés par des experts dont le Sud-Africain Robert Hoojier, président du comité africain de la Cisac et le DG du bureau burkinabé de droit d’auteur, Ouattara Balami qui vient d’être admis dans le bureau exécutif de la CISAC. Les thèmes sont : « Le Burida, une société à gérer dans les règles de l’art, un patrimoine collectif à préserver : les fondamentaux du management participatif » et «Intsruments d’une gestion collective efficace et performante du Burida : les règles de fonctionnement et perspectives des partenariats ou alliances stratégiques pour la préservation du Burida ». En plus des douze (12) corps de métier que comprend le Burida, « tous ceux qui – a précisé Baroan – s’intéressent à la chose culturelle et qui veulent que le Burida fasse son métier de collecte des droits d’auteur, seront là ». A savoir, un représentant de l’association, la société civile, le représentant de l’association des consommateurs, etc. Pour le DG Baroan, le leitmotiv desdites rencontres doit être la « survie du Burida ». Aussi fait-il comprendre l’objectif de l’assemblée générale du CISAC qui est de redorer l’image de marque du Burida, malheureusement « entachée par les palabres ». Pour lui, la Côte d’Ivoire qui ne doit pas rester en marge, doit se repositionner au niveau du CISAC. Avec le souhait que le travail se fasse « dans les règles de l’art, en conformité avec les règles établies à l’international », il lance un appel : « Chaque acteur doit comprendre son rôle, sa fonction pour éviter qu’il y ait les clashs»
Koné Saydoo
Koné Saydoo