L’Organisation internationale du travail, (Oit), a tenu récemment un atelier régional à Daloa sur la planification des interventions du projet «Wap-Ecowas» du Bureau international du travail (Bit) pour l’élimination des Pires formes de travail des enfants (Pfte) et du renforcement de la coopération sous-régionale dans la lutte. Francesco d’Ovidio, conseiller technique principal de Wap-Ecowas a rappelé qu’en acceptant de financer ce projet, le département du travail des Etats-Unis se propose de lutter contre le phénomène dans l’agriculture et le travail domestique. Daloa a été identifié comme point focal pour bénéficier des appuis afin de combattre le fléau dans la cacaoculture. Les séminaristes ont été invités à faire l’état des lieux des actions de lutte dans la région du Haut-Sassandra et identifier des actions que le projet devra exécuter dans les 40 mois pour venir à bout du mal. Francesco d’Ovidio a salué l’engagement des autorités locales dans le combat contre ce fléau mondial qui touche 210 millions d’enfants dont l’âge varie entre 5 et 17 ans. Il déplore que 68% des victimes se retrouvent dans l’agriculture. Pour lui, il s’agira d’agir pour le développement en trouvant une solution durable pour une justice sociale. Et de citer la vision du Bit qui est : « Les enfants à l’école, les parents au travail ». Selon Boua Bi Sémien Honoré, chargé de programme de Wap-Ecowas, ce projet vient renforcer les interventions menées dans le cadre des projets «Lutrena» et «Wacap-Te agriculture commerciale» qui ont lutté contre la traite des enfants respectivement de 2002 à 2009 et de 2003 à 2006. Il entend soutenir les efforts nationaux et mobiliser les décideurs politiques de la sous région.
Bayo Fatim à Daloa
Bayo Fatim à Daloa
