Hier, mercredi 14 juillet, jour de la célébration de l’indépendance de la république Française, les employés de l’ambassade de France ont reçu des visiteurs peu ordinaires. Les victimes des évènements de novembre 2004, réunis au sein du CAPAVIL (collectif des patriotes victimes de la Licorne) ont tenu un sit-in à l’entrée principale de cette représentation diplomatique. ‘’Nous sommes venus simplement rappeler à l’Etat Français que les victimes de la Licorne attendent toujours d’être dédommagés. Nous voulons attirer l’attention de la communauté nationale et internationale sur notre cas’’. C’est en ces mots qu’Akoun Martial, président du collectif, a résumé le but de leur manifestation. Les membres du COPAVIL, disent souffrir encore des séquelles de ces évènements malheureux. ‘’Nous continuons de mourir de nos blessures, c’est pourquoi nous invitons la France à se pencher sur notre situation’’. Le collectif des patriotes victimes de la Licorne est défendu auprès de l’Elysée par Me Lucie Bourtimieux. Avocat au Barreau de Paris. Cette dernière avait sollicité auprès des autorités françaises, un règlement à l’amiable de ce contentieux. Selon M. Akoun, la procédure est en bonne voie. Une commission de réflexion sur le mode du dédommagement est en train d’être mise en place, dira le président du COPAVIL.
Jérôme N’Dri
Jérôme N’Dri