Processus électoral : La consultation de la liste provisoire débute, aujourd`hui

La Commission électorale indépendante (Cei) a rendez-vous, aujourd'hui, avec les Ivoiriens. C'est, en effet, ce jeudi qu'elle doit rendre possible la consultation de la liste électorale provisoire sur le site internet de la Cei ou via les réseaux de téléphonie mobile et ce, en attendant l'affichage dans les différents centres d'enrôlement. Dès aujourd'hui, les pétitionnaires pourront s'assurer de leur inscription sur la liste. Dans la perspective de l'affichage physique, l'Onuci, sollicitée, a débuté, hier, l'acheminement de ladite liste dans les différents lieux d'affichage, notamment ceux situés dans les parties les plus éloignées du pays. Pour donner toutes les chances de succès à ces opérations, apprend-on, de source proche de la Commission nationale de supervision de l'identification (Cnsi), une réunion de haut niveau a eu lieu, hier à la primature. Les principaux acteurs impliqués dans le processus électoral y auraient pris part. Outre la question de l'affichage de la liste électorale, les participants ont également planché sur la vérification de la liste, notamment le contingent de 1.792.356 qui pose problème. Et, sur ce sujet, Kahé Eric, expert de la majorité présidentielle pour les questions électorales, se veut rassurant. Pour lui, les blocages apparents sur le nombre de personnes à vérifier pourront être levés rapidement. « Le chef de l'Etat ne veut pas organiser un scrutin contestable ou priver certains Ivoiriens de leur droit de vote par des méthodologies aléatoires ou par échantillonnage », assure-t-il. S'agissant du chronogramme, il aurait été défini, toujours hier, par les commissaires centraux de la Cei. En attendant sa publication, des indiscrétions au sein de l'organisme en charge du processus électoral, confient que l'affichage de la liste se fera sur deux semaines, tandis que le contentieux durera trois semaines. Ces deux opérations devraient laisser la place à la confection de la liste définitive, censée durer deux semaines.

Marc Dossa