Le colloque sur ‘’le bilan et les perspectives de la démocratie en Côte d’Ivoire après 20 ans de multipartisme’’ a servi d’autel à Mamadou koulibay, qui après un silence profond, pour sacrifier le ministre Désiré Tagro. Et pourtant !
Lancé dans un discours magistral, Mamadou Koulibaly a fustigé toute la classe politique africaine clouant du coup tous les dirigeants africains à quelque niveau que ce soit au pilori. C’est vrai que l’Etat selon la conception Hégélienne est :’’Le rationnel en soi et pour soi’’. C’est-à-dire le salut du peuple. C’est en cela que le peuple dans son incapacité de gérer la chose publique, a un souverain. A qui tous les pouvoirs sont donc attribués. Lequel souverain délègue à son tour, une partie de ses pouvoirs à des personnes ressources, à des hommes de confiance pour exercer le pouvoir étatique. C’est bien au nom de cette logique étatique, que le ministre Désiré Tagro Assignini a été choisi.
De la nécessité du dialogue direct
Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002 la Côte d’Ivoire venait d’écrire la page, la plus noire de son histoire. D’un coup d’Etat manqué, transformé en rébellion, seule la doctrine de machiavel en pareille circonstance s’avère nécessaire : ‘’C’est la fin qui justifie les moyens.’’ C’est pourquoi, face à une rébellion musclée, intraitable, soutenue par les ennemis de la Côte d’Ivoire, ces oiseaux de mauvaise augure, le chef de l’Etat, après les échecs de négociations tous azimuts, a opté pour le dialogue direct. Ainsi, la rébellion, à défaut du fauteuil présidentiel, tant convoité et lorgné de tout temps, obtient alors la primature. Ce, au nom de la paix entre les filles et les fils de la Côte d’Ivoire. Soro Guillaume, premier ministre constitue en à point douté la preuve manifeste de l’acceptation de la main tendue du président Laurent Gbagbo. Initié donc par les deux camps ennemis d’hier, le dialogue direct prendra véritablement forme avec la médiation du président Blaise Compaoré du Burkina Faso. Le ministre Désiré Tagro, Alcide Djédjé, Konaté Navigué seront alors mandatés par le chef de l’Etat au compte du camp gouvernemental. Soro Guillaume, Sidiki Konaté, Dakoury Tabley pour le compte de la rébellion. Voici donc le décor planté pour une sortie de crise certaine grâce aux accords politiques de Ouagadougou (APO). Et les actions menées dans le sens du retour de la paix en Côte d’Ivoire, malgré les nombreuses embûches, sont légion. De là, à reprocher au ministre Désiré Tagro, ce patriote convaincu d’être à la base des malheurs de la Côte d’Ivoire, il y a de quoi à s’interroger. Que cachent en réalité les attaques publiques de Mamadou Koulibaly ? Ne dit-on pas que le linge sale se lave en famille ? Mamadou Koulibaly n’a-t-il pas des intentions inavouées en lui ? Autant d’interrogations qui méritent que l’on s’y attarde en cette étape décisive de sortie de crise où le ver est encore dans le fruit.
Lignon Béalé Alexise
Lancé dans un discours magistral, Mamadou Koulibaly a fustigé toute la classe politique africaine clouant du coup tous les dirigeants africains à quelque niveau que ce soit au pilori. C’est vrai que l’Etat selon la conception Hégélienne est :’’Le rationnel en soi et pour soi’’. C’est-à-dire le salut du peuple. C’est en cela que le peuple dans son incapacité de gérer la chose publique, a un souverain. A qui tous les pouvoirs sont donc attribués. Lequel souverain délègue à son tour, une partie de ses pouvoirs à des personnes ressources, à des hommes de confiance pour exercer le pouvoir étatique. C’est bien au nom de cette logique étatique, que le ministre Désiré Tagro Assignini a été choisi.
De la nécessité du dialogue direct
Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002 la Côte d’Ivoire venait d’écrire la page, la plus noire de son histoire. D’un coup d’Etat manqué, transformé en rébellion, seule la doctrine de machiavel en pareille circonstance s’avère nécessaire : ‘’C’est la fin qui justifie les moyens.’’ C’est pourquoi, face à une rébellion musclée, intraitable, soutenue par les ennemis de la Côte d’Ivoire, ces oiseaux de mauvaise augure, le chef de l’Etat, après les échecs de négociations tous azimuts, a opté pour le dialogue direct. Ainsi, la rébellion, à défaut du fauteuil présidentiel, tant convoité et lorgné de tout temps, obtient alors la primature. Ce, au nom de la paix entre les filles et les fils de la Côte d’Ivoire. Soro Guillaume, premier ministre constitue en à point douté la preuve manifeste de l’acceptation de la main tendue du président Laurent Gbagbo. Initié donc par les deux camps ennemis d’hier, le dialogue direct prendra véritablement forme avec la médiation du président Blaise Compaoré du Burkina Faso. Le ministre Désiré Tagro, Alcide Djédjé, Konaté Navigué seront alors mandatés par le chef de l’Etat au compte du camp gouvernemental. Soro Guillaume, Sidiki Konaté, Dakoury Tabley pour le compte de la rébellion. Voici donc le décor planté pour une sortie de crise certaine grâce aux accords politiques de Ouagadougou (APO). Et les actions menées dans le sens du retour de la paix en Côte d’Ivoire, malgré les nombreuses embûches, sont légion. De là, à reprocher au ministre Désiré Tagro, ce patriote convaincu d’être à la base des malheurs de la Côte d’Ivoire, il y a de quoi à s’interroger. Que cachent en réalité les attaques publiques de Mamadou Koulibaly ? Ne dit-on pas que le linge sale se lave en famille ? Mamadou Koulibaly n’a-t-il pas des intentions inavouées en lui ? Autant d’interrogations qui méritent que l’on s’y attarde en cette étape décisive de sortie de crise où le ver est encore dans le fruit.
Lignon Béalé Alexise
