Une photocopie d`un mail (voir fac-similé), publiée ces jours-ci en Côte d`Ivoire dévoilerait mes contacts supposés avec un certain Cyril MULAT, présenté comme étant un commandant de police en service au ministère de l`Intérieur français.
Ce document serait, aux dires de ceux qui le font circuler, la pièce décisive qui manquait pour reconstituer la trame du complot que j`aurais fomenté avec le ministre d`Etat Bohoun Bouabré contre Désiré Tagro, et dont nous aurions confié l`exécution à Mamadou KOULIBALY, président de l`Assemblée nationale, dépeint par les mêmes commentaires comme une marionnette (docile) entre nos mains manipulatrices (In Notre Vision du 07 au 13 juillet 2010 p.6). Ce serait, selon ce document, BOHOUN BOUABRE qui, à travers Mamadou KOULIBALY, tenterait avec une farouche ténacité de régler ses comptes à Désiré TAGRO, son adversaire de toujours . Le conflit KOULIBALY c./TAGRO prendrait source à Issia. CQFD
Une véritable injure à la perspicacité de l`honorable professeur agrégé, Mamadou KOULIBALY, avec qui, je n`ai, au demeurant, aucune relation ni professionnelle ni personnelle; un récit d`aventures imaginaires, qui n`aurait jamais mérité de réaction de ma part, s`il n`avait pour finalité de tromper l`opinion qui pourrait alors lui reconnaître une force probante sans procéder à la moindre vérification.
Selon ce conte, je me serais entendu avec le sieur Cyril MULAT, aux fins de fabriquer avec l`aide d`un employé de la Barclays bank de la city (sic) des documents bancaires destinés à impliquer sur de fausses bases, le ministre de l`Intérieur de Côte d`Ivoire, Désiré Tagro, dans une affaire de pot-de-vin, en rapport avec la société SAGEM- SECURITE. J`agirais ainsi, parce que pauvre jaloux de la fulgurante ascension du fils prodige d`Issia, au faîte de la République, j`aurais résolu de ternir son image à la grande satisfaction de mon ami, BOHOUN BOUABRE.
Pour s`apercevoir de la grossièreté de ce cadrage menteur, il convient tout simplement de s`appesantir sur la nature d`un courrier électronique. Grosso modo, il est un message qui part d`un ordinateur vers un autre ordinateur, relié au premier via le réseau Internet.
Ce courrier, au cours de son acheminement, ne peut être manié par les tiers comme le sont une lettre, un télégramme ou une carte postale qui empruntent la voie postale traditionnelle et, dont un agent peu enclin au respect du secret de la correspondance peut au passage se faire une copie frauduleuse. Nul, à l`exclusion de l`expéditeur et du destinataire, d`un courriel, ne peut y avoir accès et de surcroît s`en procurer copie.
A donc supposer que James Cénach ait envoyé un message Internet au sieur Cyril MULAT,- tel que l`on veut obstinément le faire croire- se pose la troublante question de savoir comment ce message Internet, protégé, reçu et stocké dans la mémoire du serveur de messagerie du ministère français de l`Intérieur, se serait-il retrouvé entre les mains des tiers pour être divulgué à Abidjan ?
Deux réponses sont possibles.
Primo : Cyril MULAT a communiqué les codes d`accès à sa boîte mail à des tiers, leur permettant ainsi d`accéder à sa correspondance ; ce qui serait la preuve d`une aveugle et folle témérité de sa part, vu le contenu de ses échanges supposés avec James Cénach, évidemment susceptibles de qualification pénale.
Deuzio : les intrus en possession du courrier électronique prétendument reçu par Cyril MULAT, ont déjoué la sécurité informatique du réseau du ministère français de l`Intérieur, pour y accéder frauduleusement aux messages électroniques de Cyril MULAT, (encore qu`il faille savoir auparavant, qu`il entretient des rapports délictueux avec James Cénach) ; ce qui serait, vu le strict verrouillage de ce réseau, en rapport avec l`importance des informations(souvent classées secret-défense) traitées par ce ministère de souveraineté, la preuve d`une extrême dextérité des fraudeurs.
La très faible probabilité de réalisation de l`une et l`autre de ces deux éventualités décrites ci-dessus, ne faisant point de doute, l`hypothèse du faux et de l`usage de faux devient plausible. Les éléments qui suivent le démontrent sans contredit, et attestent de la cabale montée contre moi.
1- Les adresses Internet sont fausses
L`adresse de messagerie cyril.mulat.intérieur@gouv.fr à laquelle je suis censé avoir joint le sieur Cyril MULAT, est inexistante. Il s`agit d`une invention des faiseurs du faux. Aveuglés qu`ils étaient par un ardent désir de nuire, ces apprentis sorciers ne se sont pas rendus compte d`une chose capitale : l`adresse qu`ils ont attribuée à mon correspondant prétendu, ne respecte pas la syntaxe des adresses électroniques internes des fonctionnaires du ministère de l`Intérieur français. Celle-ci se décline sous la forme suivante: prénoms.nom@interieur.gouv.fr.
Comme vous pouvez donc aisément le vérifier par vous-même, aucun message ne peut être livré à l`adresse cyril.mulat.interieur@gouv.fr. Un message envoyé à cette adresse est automatiquement renvoyé à son expéditeur avec la mention : " I`m afraid I wasn`t able to deliver your message to the following adresses. This is a permanent error ; I`ve given up…" Ce qui veut dire : " Je suis effrayé, je n`ai pu livrer votre message aux adresses ci-dessous ; il s`agit d`une erreur constante. J`ai abandonné… "
De cette seule circonstance, c`est-à-dire de l`impossibilité de livrer un message électronique à l`adresse indiquée sur le fameux courriel, résulte bien évidemment, que je n`ai envoyé aucun message à Monsieur Cyril MULAT.
D`où il suit que le courriel qui m`est attribué est un faux et son contenu, est aussi bien faux que mensonger. Ceci étant révélé, la preuve de mon complot présumé contre Désiré TAGRO, qui incombe tout logiquement à mes accusateurs, reste encore à faire. Je les mets au défi d`en produire le moindre indice sérieux. En tout état de cause, je m`expliquerai avec ces incorrigibles faussaires devant les tribunaux. Que celui qui comprend bien en fasse son profit.
2- L`adresse jamescenach@hotmail.fr
Cette adresse n`est pas la mienne. Elle a été créée à mon insu en utilisant mon pseudonyme (James Cénach) dans l`unique but de m`attribuer la paternité du faux courriel et du mensonge qu`il véhicule. J`aurai, au demeurant, été imprudent de mettre mon identité en évidence, traitant d`un dossier mettant gravement en cause de hautes personnalités ivoiriennes. J`aurais été audacieux, de les désigner voire les nommer dans un message à mon complice supposé et d`être aussi explicite sur des détails. Mais qu`ils sont stupides et rustauds ces faussaires !
Comme il n`y a jamais de crime parfait et que le criminel laisse toujours ses empreintes sur le lieu de son forfait, les faussaires outre la faute commise dans la confection de l`adresse internet de Cyril Mulat, n`ont pas pris soin de dissimuler le numéro du fax duquel ils ont expédié le faux courriel à leurs correspondants à Abidjan.
3- L`entête
du faux document
Les indications figurant en haut de ce faux courriel, laissent apparaître qu`il a été envoyé le 21 juin 2010 à 20 heures 37 minutes du Fax 03 25 24 17 21 appartenant à la société C PARFUMS COSMETIQUES vers un destinataire à Abidjan, qui reste à déterminer.
C PARFUMS COSMETIQUES est une entreprise située à NOGENT SUR SEINE dans le département de l`Aube, au 5, avenue Cardinal, employant 25 personnes et dont le gérant est le sieur Joao DA COSTA.
Joint à son téléphone portable (06 17 18 05 19), le gérant de C Parfums Cosmétiques tout étonné, dit n`être pas l`expéditeur du fax. Les investigations se poursuivent et les faussaires seront très vites démasqués.
Pour l`heure, c`est avec empressement que je voudrais inviter le ministre de l`Intérieur de Côte d`Ivoire, au cas où, il aurait eu connaissance de ce courriel, divulgué et commenté par ceux qui ont pris fait et cause pour lui dans ce qu`il convient d`appeler l`affaire KOULIBALY c./TAGRO, et s`il lui a accordé un brin de crédit, d`interpeller, - s`il ne l`a pas encore fait -, son homologue français pour dénoncer les agissements présumés de Cyril MULAT et de ses complices. Pour les besoins de la cause, je l`invite à saisir très rapidement la justice française d`une plainte en bonne et due forme pour faux et usage de faux contre Cyril MULAT, GUEDE PEPE Léonard dit James Cénach et consorts. Cela aurait l`avantage de faire éclater la vérité.
Ce faux insolite brandi contre moi me rappelle cet autre fabriqué à la va-vite en décembre 1990 par les services secrets et imputé à Laurent GBAGBO (voir fac-similé). Je l`avais, en son temps, comme je le fais maintenant, dénoncé à travers un article de presse intitulé " Le vrai-faux complot d`Houphouët " publié par le Nouvel Horizon dans son édition n°15 du 24 décembre 1990. Je croyais le temps de la falsification et de la confection de faux à jamais révolu. C`est avec une sorte de pincement au cœur, que je me rends à l`évidence qu`en la matière, il n`y a, malheureusement, rien eu de nouveau sous le soleil ivoirien.
James Cénach
Paris, le 18 juillet 2010
Ce document serait, aux dires de ceux qui le font circuler, la pièce décisive qui manquait pour reconstituer la trame du complot que j`aurais fomenté avec le ministre d`Etat Bohoun Bouabré contre Désiré Tagro, et dont nous aurions confié l`exécution à Mamadou KOULIBALY, président de l`Assemblée nationale, dépeint par les mêmes commentaires comme une marionnette (docile) entre nos mains manipulatrices (In Notre Vision du 07 au 13 juillet 2010 p.6). Ce serait, selon ce document, BOHOUN BOUABRE qui, à travers Mamadou KOULIBALY, tenterait avec une farouche ténacité de régler ses comptes à Désiré TAGRO, son adversaire de toujours . Le conflit KOULIBALY c./TAGRO prendrait source à Issia. CQFD
Une véritable injure à la perspicacité de l`honorable professeur agrégé, Mamadou KOULIBALY, avec qui, je n`ai, au demeurant, aucune relation ni professionnelle ni personnelle; un récit d`aventures imaginaires, qui n`aurait jamais mérité de réaction de ma part, s`il n`avait pour finalité de tromper l`opinion qui pourrait alors lui reconnaître une force probante sans procéder à la moindre vérification.
Selon ce conte, je me serais entendu avec le sieur Cyril MULAT, aux fins de fabriquer avec l`aide d`un employé de la Barclays bank de la city (sic) des documents bancaires destinés à impliquer sur de fausses bases, le ministre de l`Intérieur de Côte d`Ivoire, Désiré Tagro, dans une affaire de pot-de-vin, en rapport avec la société SAGEM- SECURITE. J`agirais ainsi, parce que pauvre jaloux de la fulgurante ascension du fils prodige d`Issia, au faîte de la République, j`aurais résolu de ternir son image à la grande satisfaction de mon ami, BOHOUN BOUABRE.
Pour s`apercevoir de la grossièreté de ce cadrage menteur, il convient tout simplement de s`appesantir sur la nature d`un courrier électronique. Grosso modo, il est un message qui part d`un ordinateur vers un autre ordinateur, relié au premier via le réseau Internet.
Ce courrier, au cours de son acheminement, ne peut être manié par les tiers comme le sont une lettre, un télégramme ou une carte postale qui empruntent la voie postale traditionnelle et, dont un agent peu enclin au respect du secret de la correspondance peut au passage se faire une copie frauduleuse. Nul, à l`exclusion de l`expéditeur et du destinataire, d`un courriel, ne peut y avoir accès et de surcroît s`en procurer copie.
A donc supposer que James Cénach ait envoyé un message Internet au sieur Cyril MULAT,- tel que l`on veut obstinément le faire croire- se pose la troublante question de savoir comment ce message Internet, protégé, reçu et stocké dans la mémoire du serveur de messagerie du ministère français de l`Intérieur, se serait-il retrouvé entre les mains des tiers pour être divulgué à Abidjan ?
Deux réponses sont possibles.
Primo : Cyril MULAT a communiqué les codes d`accès à sa boîte mail à des tiers, leur permettant ainsi d`accéder à sa correspondance ; ce qui serait la preuve d`une aveugle et folle témérité de sa part, vu le contenu de ses échanges supposés avec James Cénach, évidemment susceptibles de qualification pénale.
Deuzio : les intrus en possession du courrier électronique prétendument reçu par Cyril MULAT, ont déjoué la sécurité informatique du réseau du ministère français de l`Intérieur, pour y accéder frauduleusement aux messages électroniques de Cyril MULAT, (encore qu`il faille savoir auparavant, qu`il entretient des rapports délictueux avec James Cénach) ; ce qui serait, vu le strict verrouillage de ce réseau, en rapport avec l`importance des informations(souvent classées secret-défense) traitées par ce ministère de souveraineté, la preuve d`une extrême dextérité des fraudeurs.
La très faible probabilité de réalisation de l`une et l`autre de ces deux éventualités décrites ci-dessus, ne faisant point de doute, l`hypothèse du faux et de l`usage de faux devient plausible. Les éléments qui suivent le démontrent sans contredit, et attestent de la cabale montée contre moi.
1- Les adresses Internet sont fausses
L`adresse de messagerie cyril.mulat.intérieur@gouv.fr à laquelle je suis censé avoir joint le sieur Cyril MULAT, est inexistante. Il s`agit d`une invention des faiseurs du faux. Aveuglés qu`ils étaient par un ardent désir de nuire, ces apprentis sorciers ne se sont pas rendus compte d`une chose capitale : l`adresse qu`ils ont attribuée à mon correspondant prétendu, ne respecte pas la syntaxe des adresses électroniques internes des fonctionnaires du ministère de l`Intérieur français. Celle-ci se décline sous la forme suivante: prénoms.nom@interieur.gouv.fr.
Comme vous pouvez donc aisément le vérifier par vous-même, aucun message ne peut être livré à l`adresse cyril.mulat.interieur@gouv.fr. Un message envoyé à cette adresse est automatiquement renvoyé à son expéditeur avec la mention : " I`m afraid I wasn`t able to deliver your message to the following adresses. This is a permanent error ; I`ve given up…" Ce qui veut dire : " Je suis effrayé, je n`ai pu livrer votre message aux adresses ci-dessous ; il s`agit d`une erreur constante. J`ai abandonné… "
De cette seule circonstance, c`est-à-dire de l`impossibilité de livrer un message électronique à l`adresse indiquée sur le fameux courriel, résulte bien évidemment, que je n`ai envoyé aucun message à Monsieur Cyril MULAT.
D`où il suit que le courriel qui m`est attribué est un faux et son contenu, est aussi bien faux que mensonger. Ceci étant révélé, la preuve de mon complot présumé contre Désiré TAGRO, qui incombe tout logiquement à mes accusateurs, reste encore à faire. Je les mets au défi d`en produire le moindre indice sérieux. En tout état de cause, je m`expliquerai avec ces incorrigibles faussaires devant les tribunaux. Que celui qui comprend bien en fasse son profit.
2- L`adresse jamescenach@hotmail.fr
Cette adresse n`est pas la mienne. Elle a été créée à mon insu en utilisant mon pseudonyme (James Cénach) dans l`unique but de m`attribuer la paternité du faux courriel et du mensonge qu`il véhicule. J`aurai, au demeurant, été imprudent de mettre mon identité en évidence, traitant d`un dossier mettant gravement en cause de hautes personnalités ivoiriennes. J`aurais été audacieux, de les désigner voire les nommer dans un message à mon complice supposé et d`être aussi explicite sur des détails. Mais qu`ils sont stupides et rustauds ces faussaires !
Comme il n`y a jamais de crime parfait et que le criminel laisse toujours ses empreintes sur le lieu de son forfait, les faussaires outre la faute commise dans la confection de l`adresse internet de Cyril Mulat, n`ont pas pris soin de dissimuler le numéro du fax duquel ils ont expédié le faux courriel à leurs correspondants à Abidjan.
3- L`entête
du faux document
Les indications figurant en haut de ce faux courriel, laissent apparaître qu`il a été envoyé le 21 juin 2010 à 20 heures 37 minutes du Fax 03 25 24 17 21 appartenant à la société C PARFUMS COSMETIQUES vers un destinataire à Abidjan, qui reste à déterminer.
C PARFUMS COSMETIQUES est une entreprise située à NOGENT SUR SEINE dans le département de l`Aube, au 5, avenue Cardinal, employant 25 personnes et dont le gérant est le sieur Joao DA COSTA.
Joint à son téléphone portable (06 17 18 05 19), le gérant de C Parfums Cosmétiques tout étonné, dit n`être pas l`expéditeur du fax. Les investigations se poursuivent et les faussaires seront très vites démasqués.
Pour l`heure, c`est avec empressement que je voudrais inviter le ministre de l`Intérieur de Côte d`Ivoire, au cas où, il aurait eu connaissance de ce courriel, divulgué et commenté par ceux qui ont pris fait et cause pour lui dans ce qu`il convient d`appeler l`affaire KOULIBALY c./TAGRO, et s`il lui a accordé un brin de crédit, d`interpeller, - s`il ne l`a pas encore fait -, son homologue français pour dénoncer les agissements présumés de Cyril MULAT et de ses complices. Pour les besoins de la cause, je l`invite à saisir très rapidement la justice française d`une plainte en bonne et due forme pour faux et usage de faux contre Cyril MULAT, GUEDE PEPE Léonard dit James Cénach et consorts. Cela aurait l`avantage de faire éclater la vérité.
Ce faux insolite brandi contre moi me rappelle cet autre fabriqué à la va-vite en décembre 1990 par les services secrets et imputé à Laurent GBAGBO (voir fac-similé). Je l`avais, en son temps, comme je le fais maintenant, dénoncé à travers un article de presse intitulé " Le vrai-faux complot d`Houphouët " publié par le Nouvel Horizon dans son édition n°15 du 24 décembre 1990. Je croyais le temps de la falsification et de la confection de faux à jamais révolu. C`est avec une sorte de pincement au cœur, que je me rends à l`évidence qu`en la matière, il n`y a, malheureusement, rien eu de nouveau sous le soleil ivoirien.
James Cénach
Paris, le 18 juillet 2010