Akani Emmanuel (Directeur par intérim):“Tchimou se fourvoie”
«Nous travaillons dans des conditions difficiles. Nous avons une équipe très réduite. Comprenez qu`avec trois grands journalistes en moins, la rédaction a été décapitée. Tchimou se rend coupable de violation flagrante des lois. Il y a une loi qui dépénalise les délits de presse. Même s`il y a eu entorse à la règle, il y a des dispositions légales qui permettent de trancher, mais pas la prison ! Nous pensons que c`est une injustice flagrante qui, si elle devait perdurer, mettra la presse en danger. Nous pensons qu`il se fourvoie. Le métier de journaliste est tel qu`on est obligé de fouiller et de donner l`information qui tranche».
Charles N`dré (Correcteur):“J`ai ressenti cela comme un choc”
«Je pense qu`ils ont fait leur travail. Dans les pays développés, on parlerait de professionnalisme. Que cette information dérange ou pas, je crois qu`il y a des voies de recours, mais pas la prison. J`ai ressenti cela comme un choc. C`est injuste de les mettre en prison comme des bandits de grands chemins. »
Franck-Harding M`Bra (Journaliste):“Tchimou est en plein dans la politique”
«Il faut le dire, c`est un très grave précédent que le procureur de la République crée au niveau de la presse. Son combat, c`est de tuer le journalisme d`investigation. Le journaliste, c`est celui qui fouille, qui va à la recherche des sources. Lui demander de livrer ses sources, c`est tuer sa crédibilité. C`est ce que nous condamnons de la part du procureur Tchimou. Aujourd`hui, ce n`est pas le droit qu`il pratique. Il est en plein dans la politique. Au vu de la loi sur la presse, il ne peut pas dire que ces journalistes sont coupables d`un délit de droit commun. »
Franck-Olivier Toti (Rédacteur en chef adjoint par intérim):“Tchimou vient d`abroger la loi sur la presse”
Au-delà de cette détention, l`enjeu, c`est la survie du journalisme même. Parce que, cette action du procureur vise à tuer le journalisme. Désormais, n`importe quel directeur général, n`importe quel chef de service, pourra contourner la loi sur la dépénalisation des délits de presse. En agissant ainsi, le procureur de la République vient d`abroger la loi 2004 portant régime juridique de la presse ivoirienne».
MAE
«Nous travaillons dans des conditions difficiles. Nous avons une équipe très réduite. Comprenez qu`avec trois grands journalistes en moins, la rédaction a été décapitée. Tchimou se rend coupable de violation flagrante des lois. Il y a une loi qui dépénalise les délits de presse. Même s`il y a eu entorse à la règle, il y a des dispositions légales qui permettent de trancher, mais pas la prison ! Nous pensons que c`est une injustice flagrante qui, si elle devait perdurer, mettra la presse en danger. Nous pensons qu`il se fourvoie. Le métier de journaliste est tel qu`on est obligé de fouiller et de donner l`information qui tranche».
Charles N`dré (Correcteur):“J`ai ressenti cela comme un choc”
«Je pense qu`ils ont fait leur travail. Dans les pays développés, on parlerait de professionnalisme. Que cette information dérange ou pas, je crois qu`il y a des voies de recours, mais pas la prison. J`ai ressenti cela comme un choc. C`est injuste de les mettre en prison comme des bandits de grands chemins. »
Franck-Harding M`Bra (Journaliste):“Tchimou est en plein dans la politique”
«Il faut le dire, c`est un très grave précédent que le procureur de la République crée au niveau de la presse. Son combat, c`est de tuer le journalisme d`investigation. Le journaliste, c`est celui qui fouille, qui va à la recherche des sources. Lui demander de livrer ses sources, c`est tuer sa crédibilité. C`est ce que nous condamnons de la part du procureur Tchimou. Aujourd`hui, ce n`est pas le droit qu`il pratique. Il est en plein dans la politique. Au vu de la loi sur la presse, il ne peut pas dire que ces journalistes sont coupables d`un délit de droit commun. »
Franck-Olivier Toti (Rédacteur en chef adjoint par intérim):“Tchimou vient d`abroger la loi sur la presse”
Au-delà de cette détention, l`enjeu, c`est la survie du journalisme même. Parce que, cette action du procureur vise à tuer le journalisme. Désormais, n`importe quel directeur général, n`importe quel chef de service, pourra contourner la loi sur la dépénalisation des délits de presse. En agissant ainsi, le procureur de la République vient d`abroger la loi 2004 portant régime juridique de la presse ivoirienne».
MAE