Plus ancienne association francophone, l’Upf veut jouer un rôle majeur dans la quête de la liberté de la presse.
Elle a eu 60 ans cette année. L`Union internationale de la presse francophone (Upf) est la plus ancienne association francophone. Sa création a été décidée à Limoges en France en 1950, à l`initiative du journaliste canadien Dostaler O`Leary. D`amicale et de structure de rencontre de journalistes de langue française à travers le monde, au début de son existence, elle s`est peu à peu transformée en une union professionnelle active, reconnue comme organisation internationale non-gouvernementale par les plus grandes organisations internationales ou multilatérales comme l`Onu, l`Unesco, le parlement de Strasbourg ou l`Organisation internationale de la Francophonie (Oif). L`Upf regroupe 3000 journalistes, responsables et éditeurs de la presse écrite et audiovisuelle, répartis dans plus de 10 pays ou régions du monde, qui adhèrent, soit par l’intermédiaire d`une section nationale, soit individuellement, constituant ainsi un réseau unique au monde. Cela fait de l`Upf l`une des organisations les plus représentatives de la profession dans le monde. L`Union internationale de la presse francophone a succédé à l`Union internationale des journalistes et de la presse de langue française (Uijplf) le 24 octobre 2001 à Beyrouth, en clôture des 33èmes Assises de la presse francophone. Le Comité international de l`Upf, composé des représentants des sections nationales, définit les grandes orientations de l`union. Le secrétariat général international, situé à Paris, met en œuvre les actions prévues. Le 15ème président de l’Upf, Alfred Dan Moussa, directeur du développement des rédactions du groupe Fraternité Matin, est le 3ème ivoirien à occuper ce poste. Avant lui, il y a eu Augustin Laurent Dona Fologo, en 1975 et Auguste Séverin Miremont, en 1984.
Missions et combats de l’Upf
Chaque année, les assises internationales réunissent sur un thème professionnel 150 à 200 participants dans un pays différent. Ces dernières années, elles se sont tenues à Bucarest en Roumanie (2006), Abidjan et Yamoussoukro (2007), Côte d`Ivoire, à Montréal, Québec (2008) et à Yaoundé au Cameroun (2009). «La responsabilité politique et sociétale des médias» est le thème qui a guidé les dernières assises de l’Upf qui se sont tenues du 2 au 4 juin 2010 à Rabat au Maroc. Entres autres missions, la question de la suppression de la peine privative de liberté est un sujet cher à l’Upf. «En abordant cette question, nous avons voulu faire comprendre qu’elle est aujourd’hui incontournable», a affirmé Alfred Dan Moussa au sortir des assises de Yaoundé. Qui a toujours affirmé préférer pour les journalistes, des sanctions pécuniaires aux peines privatives de liberté. Dans la droite ligne de ce qui constitue sa priorité – la dépénalisation des délits de presse – l’Upf, par la voix de son président a appelé les autorités ivoiriennes à respecter, dans la lettre et dans l’esprit, les textes qu’elles ont librement ratifiés dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Le Nouveau Courrier. «Lorsque nous dépénalisons les délits de presse, les journalistes sont mis devant leurs responsabilités. Ce qui les rend encore plus conscients qu’ils ne l’étaient déjà», argumente le président de l’Upf.
M’Bah Aboubakar
Elle a eu 60 ans cette année. L`Union internationale de la presse francophone (Upf) est la plus ancienne association francophone. Sa création a été décidée à Limoges en France en 1950, à l`initiative du journaliste canadien Dostaler O`Leary. D`amicale et de structure de rencontre de journalistes de langue française à travers le monde, au début de son existence, elle s`est peu à peu transformée en une union professionnelle active, reconnue comme organisation internationale non-gouvernementale par les plus grandes organisations internationales ou multilatérales comme l`Onu, l`Unesco, le parlement de Strasbourg ou l`Organisation internationale de la Francophonie (Oif). L`Upf regroupe 3000 journalistes, responsables et éditeurs de la presse écrite et audiovisuelle, répartis dans plus de 10 pays ou régions du monde, qui adhèrent, soit par l’intermédiaire d`une section nationale, soit individuellement, constituant ainsi un réseau unique au monde. Cela fait de l`Upf l`une des organisations les plus représentatives de la profession dans le monde. L`Union internationale de la presse francophone a succédé à l`Union internationale des journalistes et de la presse de langue française (Uijplf) le 24 octobre 2001 à Beyrouth, en clôture des 33èmes Assises de la presse francophone. Le Comité international de l`Upf, composé des représentants des sections nationales, définit les grandes orientations de l`union. Le secrétariat général international, situé à Paris, met en œuvre les actions prévues. Le 15ème président de l’Upf, Alfred Dan Moussa, directeur du développement des rédactions du groupe Fraternité Matin, est le 3ème ivoirien à occuper ce poste. Avant lui, il y a eu Augustin Laurent Dona Fologo, en 1975 et Auguste Séverin Miremont, en 1984.
Missions et combats de l’Upf
Chaque année, les assises internationales réunissent sur un thème professionnel 150 à 200 participants dans un pays différent. Ces dernières années, elles se sont tenues à Bucarest en Roumanie (2006), Abidjan et Yamoussoukro (2007), Côte d`Ivoire, à Montréal, Québec (2008) et à Yaoundé au Cameroun (2009). «La responsabilité politique et sociétale des médias» est le thème qui a guidé les dernières assises de l’Upf qui se sont tenues du 2 au 4 juin 2010 à Rabat au Maroc. Entres autres missions, la question de la suppression de la peine privative de liberté est un sujet cher à l’Upf. «En abordant cette question, nous avons voulu faire comprendre qu’elle est aujourd’hui incontournable», a affirmé Alfred Dan Moussa au sortir des assises de Yaoundé. Qui a toujours affirmé préférer pour les journalistes, des sanctions pécuniaires aux peines privatives de liberté. Dans la droite ligne de ce qui constitue sa priorité – la dépénalisation des délits de presse – l’Upf, par la voix de son président a appelé les autorités ivoiriennes à respecter, dans la lettre et dans l’esprit, les textes qu’elles ont librement ratifiés dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Le Nouveau Courrier. «Lorsque nous dépénalisons les délits de presse, les journalistes sont mis devant leurs responsabilités. Ce qui les rend encore plus conscients qu’ils ne l’étaient déjà», argumente le président de l’Upf.
M’Bah Aboubakar