Après quelques mois d’accalmie, les populations de Coprim ont fait un sit-in hier devant la Sodeci pour réclamer le paiement de leur indemnité.
Elles avaient prévu un mouvement pour réclamer leur dédommagement. Hier matin, les populations de Coprim, se sont rendues à la Sodeci de Yopougon face à l’Eglise Saint André. Déjà à 8h, le premier groupe s’est signalé, en attendant l’arrivée des autres. Mais sur les lieux, se trouvaient les éléments de la police nationale. Toute chose qui a freiné l’ardeur des populations. «Notre objectif n’est pas de faire des casses, mais de réclamer tout juste ce que la Sodeci nous doit comme dédommagement après nous avoir intoxiqués récemment», explique Leck Ousmane, porte-parole de la jeunesse de Coprim. Après plus d’une heure d’observation et de conciliabule avec la base, les responsables du mouvement décident de discuter avec la direction. Dans les locaux de la structure de distribution d’eau de Côte d’Ivoire, ils rencontrent Jacob Angofi et Kinimo Hilaire respectivement directeur d’exploitation et directeur régional. Ces responsables, selon le porte-parole, leur font comprendre que tout avait déjà été réglé avec Agoli Koua (l’ancien porte-parole de la population). «Ils (les responsables de la Sodeci) nous ont expliqué que les modalités de paiement de l’indemnisation ont été réglées avec le comité déjà venu les rencontrer (comité dirigé par Agoli koua) le 5 juillet. Nous avons alors cherché à savoir le montant de cette indemnisation. Mais les responsables de la Sodeci sont restés muets, nous ramenant à M. Agoli. Ils se sont refusés à toute autre préoccupation», a soutenu M. Leck. Une fois le compte rendu fait au groupe resté à l’extérieur, les esprits s’échauffent. Mais ils sont calmés par leurs représentants, qui décident de se rendre au domicile de M. Agoli. «Nous avons l’impression que nous avons été grugés dans cette affaire. Lors de la rencontre récemment avec les responsables de la Sodeci, on ne nous a fait aucun compte rendu. Et voilà que nous nous rendons aujourd’hui sur les lieux pour nous entendre dire que tout avait été réglé avec M. Agoli. Qu’est-ce qui a été réglé. Sur quoi s’est-il entendu avec les responsables de la Sodeci, et pourquoi ne nous a-t-il pas fait le point», s’interroge, énervé, un jeune homme avant que le groupe ne fasse le déplacement au domicile de M. Agoli. Selon Leck Ousmane, l’épouse de M. Agoli leur a expliqué qu’il était allé au travail. Jusqu’à ce que nous mettions sous presse, les jeunes de Coprim n’avaient pas encore pu rencontrer M. Agoli. Rappelons que c’est le 1er février dernier que les populations de Yopougon Coprim s’étaient rendu compte que la Sodeci leur desservait de l’eau souillée, suite à une fausse manœuvre d’un agent venu faire des réparations dans le quartier.
Touré Yelly
Elles avaient prévu un mouvement pour réclamer leur dédommagement. Hier matin, les populations de Coprim, se sont rendues à la Sodeci de Yopougon face à l’Eglise Saint André. Déjà à 8h, le premier groupe s’est signalé, en attendant l’arrivée des autres. Mais sur les lieux, se trouvaient les éléments de la police nationale. Toute chose qui a freiné l’ardeur des populations. «Notre objectif n’est pas de faire des casses, mais de réclamer tout juste ce que la Sodeci nous doit comme dédommagement après nous avoir intoxiqués récemment», explique Leck Ousmane, porte-parole de la jeunesse de Coprim. Après plus d’une heure d’observation et de conciliabule avec la base, les responsables du mouvement décident de discuter avec la direction. Dans les locaux de la structure de distribution d’eau de Côte d’Ivoire, ils rencontrent Jacob Angofi et Kinimo Hilaire respectivement directeur d’exploitation et directeur régional. Ces responsables, selon le porte-parole, leur font comprendre que tout avait déjà été réglé avec Agoli Koua (l’ancien porte-parole de la population). «Ils (les responsables de la Sodeci) nous ont expliqué que les modalités de paiement de l’indemnisation ont été réglées avec le comité déjà venu les rencontrer (comité dirigé par Agoli koua) le 5 juillet. Nous avons alors cherché à savoir le montant de cette indemnisation. Mais les responsables de la Sodeci sont restés muets, nous ramenant à M. Agoli. Ils se sont refusés à toute autre préoccupation», a soutenu M. Leck. Une fois le compte rendu fait au groupe resté à l’extérieur, les esprits s’échauffent. Mais ils sont calmés par leurs représentants, qui décident de se rendre au domicile de M. Agoli. «Nous avons l’impression que nous avons été grugés dans cette affaire. Lors de la rencontre récemment avec les responsables de la Sodeci, on ne nous a fait aucun compte rendu. Et voilà que nous nous rendons aujourd’hui sur les lieux pour nous entendre dire que tout avait été réglé avec M. Agoli. Qu’est-ce qui a été réglé. Sur quoi s’est-il entendu avec les responsables de la Sodeci, et pourquoi ne nous a-t-il pas fait le point», s’interroge, énervé, un jeune homme avant que le groupe ne fasse le déplacement au domicile de M. Agoli. Selon Leck Ousmane, l’épouse de M. Agoli leur a expliqué qu’il était allé au travail. Jusqu’à ce que nous mettions sous presse, les jeunes de Coprim n’avaient pas encore pu rencontrer M. Agoli. Rappelons que c’est le 1er février dernier que les populations de Yopougon Coprim s’étaient rendu compte que la Sodeci leur desservait de l’eau souillée, suite à une fausse manœuvre d’un agent venu faire des réparations dans le quartier.
Touré Yelly