Le ministre de la Construction, de l'Urbanisme et de l'Habitat et celui des Infrastructures économiques ont visité hier des sites d'inondation à la Riviera. Objectif : identifier les problèmes en vue de rechercher des solutions.
C'est dans des ravins que le ministre de la Construction et de l'urbanisme, et son collègue des infrastructures économiques ont passé la moitié de la journée d'hier. De 13h à 20h, Tiémoko Yadé Coulibaly et Dagobert Banzio ont visité une dizaine de sites de la Riviera (Commune de Cocody) inondés ces dernières semaines suite à des pluies diluviennes. Ils ont constaté des problèmes d'assainissement et de drainage d'eaux pluviales liés aussi bien à la défaillance ou à l'inexistence d'ouvrages, mais aussi et surtout à l'urbanisation anarchique. Non loin de la digue de Bonoumin, par exemple, des châteaux ont été bâtis sur des terrains désignés par les techniciens comme des passages d'eau. Certaines de ces constructions ont été faites sans autorisation ou avec des permis frauduleux. D'autres, par contre, ont obtenu l'accord de la tutelle qui n'a pas su prévoir les pires éventualités. C'est le cas de bâtiments qui n'obstruent pas de réseaux de drainage, mais qui ont été envahis par l'eau parce qu'ils n'étaient pas suffisamment élevés et suffisamment éloignés de ces canalisations lorsque les pluies ont dépassé les quantités habituelles. Certains dégâts sont venus par ailleurs de destructions de dispositifs naturels ou artificiels de drainage : talus taillés pour étendre des lots, ou prolongement de concessions dans des caniveaux. On le voit, les responsabilités sont partagées. Elles impliquent également les collectivités locales qui ont parfois fermé les yeux devant l'anarchie. Toutefois, les deux membres du gouvernement sont venus sur le terrain ce lundi, d'abord pour faire l'état des lieux. « Nous avons essayé de voir tous les problèmes d'assainissement et les problèmes de drainage qui se posent dans les différents quartiers, l'état d'occupation et d'aménagement des bassins. En collaboration avec le ministère des Infrastructures, nous allons faire le point de ce qui est faisable immédiatement », a promis le ministre de la Construction. Selon Tiémoko Yadé, la réaction du gouvernement se fera dans le cadre de sa matrice d'actions mise en place pour soulager les populations. Les autorités feront leur part, mais n'hésiteront pas à prendre le bâton si nécessaire. « Les inondations ont posé des problèmes qui méritent d'être pris en charge. Ce que nous allons faire, c'est réfléchir à ce qu'il faut faire et voir les moyens dont nous disposons pour pouvoir le faire. L'essentiel est que nous arrivions à drainer et à assainir, mais aussi à faire respecter certaines règles qui mènent à un cadre de vie beaucoup plus cohérent », a averti le ministre. Les deux autorités ont décidé de rechercher les solutions main dans la main. « C'est en liaison étroite que nous allons traiter ces questions en privilégiant les solutions les plus immédiates. Il est vrai que nous sommes sortis de la période des fortes pluies, mais cela peut intervenir brutalement d'un moment à l'autre. L'échéance que nous avons, c'est l'échéance d'une année, tout en étant prêt à répondre à certaines situations d'urgence. Nous devons privilégier le rétablissement de ces liens entre les bassins, l'évacuation, les collecteurs, les caniveaux avec leur dimensionnement. Souvent, ce sont des travaux enterrés donc, on ne réalise pas leur importance. Mais je pense que toutes les opérations qui se sont greffées sur l'ancienne situation doivent être prises en charge », a conclu Dagobert Banzio.
Cissé Sindou
C'est dans des ravins que le ministre de la Construction et de l'urbanisme, et son collègue des infrastructures économiques ont passé la moitié de la journée d'hier. De 13h à 20h, Tiémoko Yadé Coulibaly et Dagobert Banzio ont visité une dizaine de sites de la Riviera (Commune de Cocody) inondés ces dernières semaines suite à des pluies diluviennes. Ils ont constaté des problèmes d'assainissement et de drainage d'eaux pluviales liés aussi bien à la défaillance ou à l'inexistence d'ouvrages, mais aussi et surtout à l'urbanisation anarchique. Non loin de la digue de Bonoumin, par exemple, des châteaux ont été bâtis sur des terrains désignés par les techniciens comme des passages d'eau. Certaines de ces constructions ont été faites sans autorisation ou avec des permis frauduleux. D'autres, par contre, ont obtenu l'accord de la tutelle qui n'a pas su prévoir les pires éventualités. C'est le cas de bâtiments qui n'obstruent pas de réseaux de drainage, mais qui ont été envahis par l'eau parce qu'ils n'étaient pas suffisamment élevés et suffisamment éloignés de ces canalisations lorsque les pluies ont dépassé les quantités habituelles. Certains dégâts sont venus par ailleurs de destructions de dispositifs naturels ou artificiels de drainage : talus taillés pour étendre des lots, ou prolongement de concessions dans des caniveaux. On le voit, les responsabilités sont partagées. Elles impliquent également les collectivités locales qui ont parfois fermé les yeux devant l'anarchie. Toutefois, les deux membres du gouvernement sont venus sur le terrain ce lundi, d'abord pour faire l'état des lieux. « Nous avons essayé de voir tous les problèmes d'assainissement et les problèmes de drainage qui se posent dans les différents quartiers, l'état d'occupation et d'aménagement des bassins. En collaboration avec le ministère des Infrastructures, nous allons faire le point de ce qui est faisable immédiatement », a promis le ministre de la Construction. Selon Tiémoko Yadé, la réaction du gouvernement se fera dans le cadre de sa matrice d'actions mise en place pour soulager les populations. Les autorités feront leur part, mais n'hésiteront pas à prendre le bâton si nécessaire. « Les inondations ont posé des problèmes qui méritent d'être pris en charge. Ce que nous allons faire, c'est réfléchir à ce qu'il faut faire et voir les moyens dont nous disposons pour pouvoir le faire. L'essentiel est que nous arrivions à drainer et à assainir, mais aussi à faire respecter certaines règles qui mènent à un cadre de vie beaucoup plus cohérent », a averti le ministre. Les deux autorités ont décidé de rechercher les solutions main dans la main. « C'est en liaison étroite que nous allons traiter ces questions en privilégiant les solutions les plus immédiates. Il est vrai que nous sommes sortis de la période des fortes pluies, mais cela peut intervenir brutalement d'un moment à l'autre. L'échéance que nous avons, c'est l'échéance d'une année, tout en étant prêt à répondre à certaines situations d'urgence. Nous devons privilégier le rétablissement de ces liens entre les bassins, l'évacuation, les collecteurs, les caniveaux avec leur dimensionnement. Souvent, ce sont des travaux enterrés donc, on ne réalise pas leur importance. Mais je pense que toutes les opérations qui se sont greffées sur l'ancienne situation doivent être prises en charge », a conclu Dagobert Banzio.
Cissé Sindou
